16.9 C
Alger
jeudi, 6 novembre 2025
AccueilPolitiqueUne quarantaine d'étudiants arrêtés à Alger

Une quarantaine d’étudiants arrêtés à Alger

Date :

Dans la même catégorie

SILA : ombres, silences et voix étouffées

La pluie frappe les vitres du SILA. Les néons...

Répression et impunité : témoignages accablants de deux anciens cadres du CRA contre Ibtissam Hamlaoui 

Le scandale autour d’Ibtissam Hamlaoui, présidente du Croissant-Rouge algérien...

Maroc–Algérie : la main tendue de Rabat et le silence d’Alger

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a...

France–Algérie : les signaux d’un retour au dialogue

À l’occasion du 71ᵉ anniversaire du déclenchement de la...

L’Espagne examine la demande d’extradition de l’ancien sénateur Abdelkader Djedia

L'ancien sénateur algérien Abdelkader Djedia a comparu, lundi, devant...
spot_imgspot_img
- Advertisement -
ARBITRAIRE

Une quarantaine d’étudiants arrêtés à Alger

Plus de 40 étudiants et autres jeunes arrêtés au niveau de la gare Agha d’Alger, parmi les personnes arrêtées : Mohamed Saïd Drif, Briki Hakim et Nasreddine Zermout, tous étudiants de Boumerdès, rapporte le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

La machine répressive continue impitoyablement à broyer la jeunesse algérienne tous les jours. Ce mardi ce sont plus de 40 étudiants qui sont interpellés par les forces de police au coeur d’Alger.

Terrible destin de générations confrontées à un régime obtus, vermoulu et brutal dont la seule obsession est sa propre survie. Les vieux démons de la dictature policière se profilent sournoisement depuis plusieurs mois.

Paniqué et sans solution de sortie de crise, le régime choisit la solution policière pour faire taire la libre expression. 

Plus de 170 Algériens croupissent déjà derrière les barreaux pour leurs opinions.  Des centaines d’autres sont le coup de convocation de la justice ou de la police, voire de procès sans cesse reportés. 

Personne n’est épargné, enseignants, étudiants, journalistes, hommes politiques, personnes âgées,… La terreur vise tout un chacun. Les chefs d’inculpation d’outrage à corps constitué, attroupement non armé, incitation à attroupement non armé, incitation à désobéissance et rébellion, refus des dispositions de sécurité et prévention sont le nouvel argumentaire tout trouvé pour envoyer tout dissident derrière les barreaux.

Le régime a instauré un climat de peur, en actionnant systématiquement la justice et son bras policier pour faire taire un peuple frondeur et désireux de changements profonds dans la gouvernance du pays.

 

Auteur
Sofiane Ayache

 




Dans la même catégorie

SILA : ombres, silences et voix étouffées

La pluie frappe les vitres du SILA. Les néons...

Répression et impunité : témoignages accablants de deux anciens cadres du CRA contre Ibtissam Hamlaoui 

Le scandale autour d’Ibtissam Hamlaoui, présidente du Croissant-Rouge algérien...

Maroc–Algérie : la main tendue de Rabat et le silence d’Alger

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a...

France–Algérie : les signaux d’un retour au dialogue

À l’occasion du 71ᵉ anniversaire du déclenchement de la...

L’Espagne examine la demande d’extradition de l’ancien sénateur Abdelkader Djedia

L'ancien sénateur algérien Abdelkader Djedia a comparu, lundi, devant...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici