19 mars 2024
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Youcef Aouchiche : « Le FFS est fidèle à la ligne nationaliste »

Youcef Aouchiche, FFS

Le Front des forces socialistes, né l’été 1963, pour s’opposer à la dictature du duo Ben Bella-Boumediene, a  fête ses 59 ans, ce 29 septembre  2023.  « Le FFS est fidèle a la ligne nationaliste et patriotique », a soutenu Youcef Aouchiche 

De nombreux militants, élus  et cadres du FFS se sont donné rendez-vous, jeudi  29 septembre 2022, au cimetière de Mdouha de Tizi Ouzou, pour célébrer le 59e anniversaire de la proclamation du parti, le 29 septembre  1963.

Mohand Amokrane Cherifi, Hakim Bellacel de l’instance présidentielle et le  premier secrétaire national, Youcef Aouchiche ont pris part à la célébration qui fût marquée par le traditionnel cérémonial de dépôt d’une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative des anciens militants de 1963, et par un recueillement à la mémoire de ces militants « qui se sont sacrifiés pour faire barrage à l’armée de l’extérieur qui s’est emparée du pouvoir par la force au détriment du GRPA en août 1962 ».

« Nous sommes ici pour rendre hommage à tous ceux qui se sont sacrifiés  pour la démocratie et les droits des algériens et aussi pour dire notre fidélité aux principes du premier novembre et à la plateforme de la Soummam. Le FFS restera fidèle à l’esprit nationaliste et patriotique tel que voulu par feu Hocine Ait Ahmed », martèlera Youcef Aouchiche qui veut se  saisir de cette cérémonie du souvenir pour rappeler que le FFS reste toujours engagé pour faire aboutir le projet démocratique, celui-là même qui a motivé la décision de feu Ait Ahmed et un groupe de militants nationalistes et de la guerre de libération  nationale à créer un parti et à s’engager sur la voie de la résistance.

« Le FFS ne renoncera jamais à son idéal  et à son combat pour la construction de l’alternative démocratique en Algérie. Rien ni personne ne nous fera dévier de cette voix », soutient le premier secrétaire.

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Dans la bouche de ce responsable politique à qui de nombreux militants de son propre parti, du camp démocratique et des partisans du changement du système en Algérie ont reproché d’avoir tourné le dos au hirak et d’être l’artisan du rapprochement  du FFS avec le pouvoir en participant aux élections locales d’il y a presqu’une année, ces mots sonnent comme une profession de foi.

Visiblement, le Front des forces socialistes version Aouchiche veut rassurer et convaincre  que ce parti n’a pas changé de cap et qu’il reste toujours fidèle à sa ligne originelle.

« La cohérence, la constance et la responsabilité » sont les maîtres mots qui ont toujours inspiré la démarche politique du FFS, selon Youcef qui a fait un effort fastidieux d’exégèse et de sémantique pour donner de l’épaisseur à ce slogan choisi pour la commémoration de la date de 29 septembre 1963 et qui doit être versé dans l’argumentaire visant à donner des gages sur l’attachement du FFS à ses principes.

Cependant il faut rappeler que le parti actuel, du moins dans ses prises de position, est bien loin de lui de 1963. La fermeté du FFS de 1963 envers les dérives dictatoriales de Ben Bella n’a d’égal que les silences coupables devant l’arbitraire de l’actuel pouvoir dont fait preuve l’équipe Cherifi, Benlacel et Aouchiche.

Ce n’est un secret pour personne qu’il y a un fossé énorme entre ce triumvirat et la base militante du parti. De nombreux cadres de valeur ont été écartés. Cependant, ce processus de liquidation politique a été entamé par Hocine Aït Ahmed en personne en écartant d’autorité, Yaha Abdelhafidh, le chef politico-militaire du FFS et négociateur pendant les maquis.

Samia Nait Iqbal

6 Commentaires

  1. La seule chose qui vous reste à faire c’est de vous auto dissoudre.
    Votre existence sur la scène politique n’a aucune valeur ajoutée.
    Vous ne représentez personne et on voit aucune prise de position ni courage politique digne d’un parti d’opposition.
    Vous êtes des simples politiciens mercenaires qui se vendent aux plus offrants.
    Vous passez votre temps à vous attaquer à l’opposition et vous oubliez votre ennemi politique initial qui est pourtant la raison de votre existence.

  2. Respect aux morts. Faire de la politique dans un cimetière en piétinant les tombeaux. Le FFS fais partie du passé, désormais décédé, comme son géniteur.

  3. Le FFS est mort. Créé par Ait Ahmed et Si Lhafid pour défendre la liberté chèrement acquise, le FFS de 2022 s’est acoquiné avec la junte militaire arabo-islamiste la plus fasciste qui soit. La Kabylie vomit le FFS.

  4. Le FFS, à ses origines déjà, a été victime d’une vision qui fait des ravages jusqu’à nos jours chez les sociétés dites féodales : le Zaimisme. D’un mouvement né pour contester l’OPA des deux petits « b » sur la révolution, Si lhocine (respectable par ailleurs) en a fait une rampe de lancement pour sa trajectoire politique. Et ça continue et les exemples sont légion. Je dois reconnaitre camime à Said SAADI cette exception en dépit de ses déboires avec le régime.

  5. « Le FFS est fidèle à la ligne nationaliste »

    Quel aveu ! Sauf que le mot « fidèle » n’est pas approprié .Il eut fallu dire: le èfèfès est prisionnier de la ligne nationaliste.

    Le èfèfès n’a pas compris que le nationalisme est une idéologie de guerre à ne pas mélanger à toute les sauces. C’est une idéologie de libération utile à condition d’en sortir. Mais après l’indipadace le èfèfès est resté arquebouté indécrottablement à cette idéologie.

    Mais il y a autre chose : l’aliénation à la déclaration de novembre qui est perçue comme un serment est non comme une déclaration de guerre : comprendre une déclaration de temps de guerre, révolutionnaire si on veut. D’où, plus tard, les acoquinements sans complexe avec les tangos et des déclaration du genre : »le vrai èfèlène » c’est nous ou: le èfèfès est une èfèlène moderne , de la bouche même de ses figures historiques. Non , ce n’est pas Zilhou radhia allahou 3enhou,qui a dit: je ne permets à personne de dire qu’il est plus musulman ou plus nationaliste que moi, mais un de ses mioches infidèles qu’il a violamment renié et déshérité de cet héritage par la suite.

    Ces principes qui font partie du socle des thawa-bites indépassables ont fait un dogme au éféfés.Un dogme qui a fait de ses militants des bigots fanatiques et carrément idolâtres de la figure de leur Zaïm qui par ailleurs, comme le concède (douloureusement Urfane), l’eût valu bien, et qui en swassat-trwa ont liquidé sans pitié un bon nombre de leurs compagnons qui ne voulaient pas les suivre dans leur aventure guerrière.

    Moughaliti : tant qu’on ne sera pas sorti du dogme nationaliste ,de l’idéologie légitmatrice , ahqarbi ma iqli3ed segnagh.

  6. Donnez nous une seule action « d’opposition » au pouvoir en place provenant du FFS depuis 2019 même si tout est dans la dérive ! Chiche ayaw chiche ! En réalité le FFS est une branche du pouvoir lui servant de yeux et d’oreilles de l’exterieur. Son but ? Saper et miner toute forme d’opposition qui essayera de questionner quoi que ce soit. Le seul travail qu’il fait est de monayer des places et des parts a recevoir de la mangeoire. Depuis quand le FFS a questionné les abus de pouvoir, les emprisonnements pour un oui ou un non de citoyens pacifiques ou la gestion catastrophique improvisée des institutions ? Alors le vrai ROLE du FFS est tout simplement de tirer d’affaire le pouvoir en place quand c’est necessaire. Tout cela en se cachant dans le slogan de  » fidèle à la ligne nationaliste » et « non régionaliste » pour zaama faire passer les couleuvres de « l’interêt national ». Même le jeune parti de Ouiza Hanoune a fait dix mille fois mieux dans l’opposition que le FFS de 59 ans de cet Awchiche
    qui est fait un simple amchiche du pouvoir en place et du plus offrant s’il vous plait !

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