8 mai 2024
spot_img
Accueil360°Affaire montage de voitures: le procès d'Ouyahia, Sellal et Bouchouareb reporté

Affaire montage de voitures: le procès d’Ouyahia, Sellal et Bouchouareb reporté

JUSTICE

Affaire montage de voitures: le procès d’Ouyahia, Sellal et Bouchouareb reporté

Le président de la première chambre correctionnelle près la Cour d’Alger a décidé, mercredi, le report au 26 février du procès en appel dans les affaires de montage automobile et de financement occulte de partis et de la campagne électorale d’avril 2019.

Ce procès intervient suite à l’appel interjeté par le Parquet et le collectif de défense contre le verdict prononcé, le 10 décembre dernier, par le Tribunal de Sidi M’hamed, condamnant l’accusé Bouchouareb Abdessalem par contumace à une peine de 20 ans de prison ferme assortie d’une amende avec émission d’un mandat d’arrêt international à son encontre et l’accusé Ahmed Ouyahia à une peine de 15 ans de prison ferme assortie d’une amende de deux millions de DA, avec confiscation de tous leurs biens. 

Quant à l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, il a été condamné à une peine de 12 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million DA.

Dans la même affaire, l’ancien ministre Yousfi Youcef a écopé d’une peine de 10 ans de prison ferme, l’ancien ministre Bedda Mahdjoub d’une peine de 10 ans de prison ferme, l’ancienne ministre Zerhouni Nouria Yamina d’une peine de 05 ans de prison ferme et l’homme d’affaires Mazouz Ahmed d’une peine de 07 ans de prison ferme avec confiscation des fonds saisis.

- Advertisement -

Ont été condamnés également l’homme d’affaire Hassan Larbaoui à une peine 06 ans de prison ferme avec confiscation des fonds saisis, l’homme d’affaires Mohamed Bairi à une peine de 03 ans de prison ferme et le fils de l’ancien Premier ministre, Fares Sellal à une peine de 03 ans de prison ferme.

L’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) a, à l’époque, dénoncé la tenue de ce procès. Dans un communiqué, l’AACC. « Ce procès programmé par le pouvoir est un non-événement : Il obéit à des luttes de clans et à un populisme de mauvais aloi ; la date de sa tenue est intégrée dans un calendrier électoral rejeté par des millions d’Algériens. Nous sommes toujours face à une justice instrumentalisée, aux ordres et à deux vitesses : des commis indélicats du pouvoir sont toujours protégés (cas du candidat Tebboune et affaire Khalifa, de Bouchouareb, de Chakib Khelil, etc.) ; et d’autres commis, tout aussi indélicats, sont sacrifiés sur l’autel d’une corruption généralisée… Pour être crédible et efficace, la répression de la corruption, notamment à travers des procès, ne peut se mener que dans un contexte de séparation des pouvoirs et d’indépendance de la justice…Or, nous en sommes encore loin !!! », dénonçait l’association en décembre dernier.

Auteur
L. M.

 




LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

ARTICLES SIMILAIRES

Les plus lus

Les derniers articles

Commentaires récents