2 mai 2024
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Kamal Hamadi : « Scouts, nous chantions Ekker a mmi-s u-Maziɣ »

RENCONTRE

Kamal Hamadi : « Scouts, nous chantions Ekker a mmi-s u-Maziɣ »

Nous poursuivons ici la série d’articles sur le chanteur compositeur Kamal Hamadi. Nous vous livrons ici la première partie d’un long entretien accordé par cet immense chanteur-compositeur à Mehenna Mahfoufi.

Mehenna Mahfoufi (M. M.) : Quel est le membre marquant le plus âgé de ta famille dont tu te souviens ?

Kamal Hamadi (K. H.) : Dda Mohand-Arab, que j’appréciais beaucoup. Ce fût un homme sage qui s’exprimait souvent par proverbes et maximes. Il connaissait et pratiquait une langue kabyle chatiée. Lorsque les hommes adultes devisaient à la Place du village – tajmaât – lieu de rencontre et de détente des hommes après le travail – j’écoutais toujours avec beaucoup d’attention mon vieil oncle.

Tout le monde s’accordait à dire que Dda Mohand-Arab était celui d’entre eux qui avait la parole la plus sage. À l’occasion des réunions importantes, chacun préférait le voir prendre la parole. Car, pétri du code de l’honneur – d bab n ennif – il maîtrisait parfaitement le règlement coutumier – lqanun. Il était la référence en la matière. Chaque mot dont je me souviens aujourd’hui me paraît être un exemple, un proverbe. Dda Mohand-Arab était commerçant à Batna, en pays chaoui – Aurès. Tous les 3 mois ou, parfois, tous les 6 mois, il revenait en visite au village. Chaque fois c’était un événement au point où nous avions toujours 11 hâte de le voir et l’approcher. C’était un bel homme. Il est décédé vers 1948 ou 1949. D’autres hommes de la famille m’avaient également marqué.

J’avais alors une haute idée de l’esprit de famille qui animait la société villageoise dont je suis issu. Chez nous, la fraternité soudait l’entente mutuelle et l’oncle était respecté autant que le père sinon plus que lui. Il y avait également mon grand-père Laâmara, que Dieu ait son âme. Il avait atteint l’âge respectable de 97 ans. Né en 1888, il est mort en 1985. Il était rouquin comme moi. C’était un homme qui adorait voyager. Même âgé, il aimait venir me rendre visite à Alger. Je n’ai pas connu mon grand-père maternel. J’ai seulement connu mon oncle maternel. Il s’appelait Laâmara Aït-M’hand-Sâid.

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Comme Dda Mohand Arab, mon oncle maternel était estimé et respecté de tous dans notre village. Il était aussi commerçant à Batna – Aurès -, avant de s’installer à Birkhadem – Alger. En Kabylie, il a été maire de Michelet pendant longtemps. Il était instruit. Dans le temps, il y avait peu de gens scolarisés. Sa parole avait de la valeur. Là où il y avait des différends on le sollicitait pour intervenir et régler les problèmes : Ttawin-t a llejmaâ. Elevé au village, où j’ai vécu comme tout un chacun, j’ai gardé les moutons, travaillé la terre et planté des figuiers. Aujourd’hui, mon vœu, s’il venait à s’exaucer, serait de finir mes jours sur les lieux de ma naissance, au village : finir mes jours comme je les ai commencés. Retourner au village, sillonner nos terres font aujourd’hui partie de mes rêves.

M.M. : Quel est le lieu préféré de ta jeunesse et qui reste encore gravé dans ta mémoire ?

K. H. : Il y a Alma. C’était une figueraie. Tellement les figues y étaient bonnes, elles étaient citées en exemple. D’ailleurs, si le temps et mon métier me l’avaient permis, j’aurais souhaité y construire une maison. Mes oncles, Dda Salah et Dda Mohand-Ouramdane, y ont construit chacun sa maison. Moi aussi j’avais le projet d’y construire. Mais on ne fait pas toujours ce que l’on veut, alors j’ai construit ailleurs. C’est ainsi. Notre jeunesse nous a tous emportés et éloignés. C’est un lieu doté d’eau bien fraîche. Encore 12 maintenant, quand je suis au village, je m’y rends et puise de l’eau à la source… Même l’inspiration, pour celui qui écrit, peut y être féconde.

M.M. : As-tu été scolarisé au village ? Quel souvenir en gardes-tu ?

K. H. : Comme tout le monde, dirai-je. Toutefois, je ne peux pas dire tout à fait « comme les jeunes de mon temps », car, dans mon village, il n’y avait pas d’école. Il paraît que les villageois ne voulaient pas laisser l’administration coloniale installer l’école de l’ennemi dans le village lorsqu’elle leur avait été proposée. Du coup, il n’y avait pas d’école à Aït-Daoud. Ce n’est qu’après mon départ du village, vers la fin des années 1940, qu’on y a construit l’école. Les esprits avaient sans doute changé. Moi j’avais été scolarisé à Aït-Sâada, dans la même commune que Iatafene. Pour me rendre à l’école, matin et soir, il me fallait faire 3 ou 4 km à pied.

Plus tard, lorsque ma mère tenait mon fils dans ses bras, elle lui montrait au loin l’endroit où j’allais à l’école, pieds nus, qu’il pleuve, vente ou neige, avec comme vêtement la seule gandoura – tunique – qui virevoltait au gré du vent. J’ai été scolarisé pendant environ 6 ans. Je suis rentré à l’école vers l’âge de 7 ans. Je me rappelle bien de ce temps-là. Bien sûr, je me souviens de mes enseignants.

J’étais un jeune écolier brillant. J’avais sauté plusieurs classes. Je levais souvent le doigt pour répondre aux questions que posait le maître aux enfants de la section supérieure qui se trouvait dans la même salle que la mienne, celle des petits. Un jour il me posait des questions. Au vu de la justesse des réponses que je lui donnais, il m’a changé de niveau. C’était monsieur Abdelmalek, qui est de chez nous à Ighil Bouamas. D’ailleurs il m’empêchait d’intervenir dans le cours de la rangée d’à-côté. Il me disait : – Ne t’occupes pas de ce qui se passe à côté. Un jour ou deux après, je m’oubliais et levais à nouveau le doigt. Il en fut ainsi jusqu’au jour où il me changeât de niveau. J’ai eu comme autre instituteur M. Ouahioune. Tous mes maîtres étaient kabyles. Il n’y avait pas d’enseignants français en ce temps-là.  

M.M. : Aït-Daoud était proche de Michelet. Peut-on considérer Michelet comme une petite ville ?

K. H. : Non. Michelet n’était pas une ville. D’abord, on y venait au marché, même s’il existait un marché plus proche de notre village : Souk El-Djemâa. Celui qui pouvait aller au marché le mercredi, il se rendait plutôt à Souk El-Djemâa. Mon père et mon grand-père allaient souvent au marché. Je les accompagnais donc à Souk El-Djemâa, puis à Larbâa des Aït-Ouacif, et au Marché du mardi de Lhammam. Il faut savoir que Michelet s’appelait ‚Tlata l-Lhemmam avant d’être baptisée Aïn El Hammam, on ne sait pourquoi.

M. M. : Mangiez-vous à votre faim dans ta famille quand tu étais encore jeune ?

K. H. : Oui, assez. Mon grand-père était commerçant. Quand j’étais petit, il y avait ce qu’il faut. Mais, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la misère s’est abattue sur tout le monde. C’était la misère noire. Les gens ne trouvaient pas de pain. Nous avions mangé du son et de la farine de glands. Nous avions marché pieds nus comme tout le monde…

M. M. : Quelles sont les chansons qui ont marqué ta jeunesse ?

K. H. : Je me souviens des chansons que nous entendions à l’occasion des fêtes familiales. Nous chantions et dansions dessus, à l’occasion des urars (concerts familiaux des fêtes privées). Les femmes chantaient par exemple la chanson qu’elles appelaient Ay izzumal, devenue par la suite Ay asaru. Nous chantions également A yemma yemma (O mère ma mère), Mlaâyun tiberkanin (Fille aux yeux noirs) de Cheikh El-Hasnaoui…

M. M. : Étais-tu un boute-en-train dans ton enfance ?

K. H. : Non, j’étais un grand timide. Je ne regardais pas un adulte dans les yeux.

M. M. : Tu faisais des poèmes alors que tu étais encore assez jeune.

K. H. : Lorsque j’étais enfant, ma famille employait un homme qui s’appelait Si M’hemed. Parfois, le soir, après sa journée de travail, je lui rendais visite pour discuter et recueillir quelque enseignement. Il possédait une flûte. Dans les champs, il jouait de la flûte, ce qu’il ne pouvait pas faire à la maison, en famille. Il disait aussi des poèmes dont certains étaient très anciens. A la maison il n’y avait personne qui pouvait dire des poèmes. Il y avait bien ma mère, mais elle ne faisait que chantonner, pour endormir son enfant. C’est à ce moment-là que j’ai entendu des poèmes que j’ai retrouvés et mieux compris plus tard.

D’autre part, il y avait mes cousins Ali et Dda Yebrahim. Ils transcrivaient les poèmes de Si Mohand Ou-M’hand. Dda Yebrahim avait un cahier d’écolier sur lequel il notait chaque poème. Chaque fois que quelqu’un lui disait un poème il l’écrivait sur son cahier. Surpris et intrigué, je leur demandais : – Qu’est-ce que vous écrivez ainsi ? Je n’arrive pas à lire. Ils me répondaient : – C’est du kabyle. Ils notaient à la façon de l’époque, un peu à la manière de Mouloud Feraoun ou Boulifa. Ils utilisaient des caractères latins.

M. M. : Quel âge avais-tu alors ?

K. H. : J’avais 9 ou 10 ans.

M. M. : D’où était originaire Si M’hemed ?

K. H. : Il était des Aït-Rbah (Aït-Ouacif). C’était un homme exceptionnel. Mon père l’estimait beaucoup pour son courage, sa droiture, son abnégation. D’abord, lorsque j’ai émigré, vers 1950, je l’avais laissé encore chez nous.

M. M. : Tes premiers poèmes étaient faits en français je crois.

K. H. : Cela, c’était à l’école. Une fois mes devoirs terminés, je prenais mon cahier et traduisais en kabyle des contes tels « Le corbeau et le renard », « La cigale et la fourmi ». Un jour, le maître m’avait surpris en train de gribouiller sur mon cahier. De temps en temps il arrivait et me surprenait à fermer et à cacher mon cahier. Mais rien ne lui échappait. Depuis il m’appelait le poète. 15 Bien entendu, pour moi, il s’agissait plus d’une traduction que d’une création poétique. Enfin, cela m’occupait utilement.

M. M. : Ce cahier est-il encore en ta possession ?

K. H. : Oui. Il y a encore des choses écrites dessus. D’ailleurs, beaucoup plus tard, La cigale et la fourmi, je l’avais lu à plusieurs reprises à l’émission enfantine de Radio-Alger. Bien sûr, ce n’était plus tout à fait la même version que celle que j’avais faite lorsque j’étais enfant. Je l’avais légèrement arrangée.

M. M. : Tu m’as parlé de l’existence d’un café dans ta région. Peux-tu en dire un peu plus ?

K. H. : En effet, pendant les années 1946/47, jusqu’à la déclaration de la guerre de libération nationale, l’usine hydro-électrique de Aït-Ouaâvane était en construction. C’est chez nous qu’ils produisaient l’électricité. Beaucoup d’ouvriers issus d’autres régions d’Algérie affluaient vers ce chantier et creusaient un profond canal. Ils creusaient là, à El-Hammam-Boudrar, des trous (tiguennariyin) pour canaliser l’eau et construire la station hydroélectrique. À El-Hammam-Boudrar il y avait un café ouvert essentiellement pour les ouvriers du chantier.

Mais il était également fréquenté par les hommes des villages environnants. De temps à autre, mon cousin Ali nous y emmenait. Il prenait un café et nous offrait un thé. Il en profitait pour écouter quelques disques que susurrait le vieux Gramophone. Moi je ne voulais écouter que du kabyle ou un peu de français. Je me souviens qu’il y avait seulement deux disques en kabyle : l’un de Cheikh Nordine, l’autre de Cheikh El-Anka, des chansons qui ont disparu aujourd’hui.

M. M. : Après 1945 et les événements douloureux de Sétif, Guelma …, il y a eu une grande activité politique dans toute la Kabylie. Te souviens-tu encore des groupes de scouts que tu avais fréquentés en cette fin des années 1940 ?

K. H. : Oui. C’était après la Seconde Guerre mondiale. J’ai fait partie du groupe de scouts en tant que louveteau. Il y avait des instructeurs qui nous dirigeaient. Nous étions organisés. Il y avait des adultes dont Si Lmadjid Ben Aïssa, Mbarek Aït-Menguellet. C’est ce dernier qui était responsable de notre secteur.

Hocine Aït-Ahmed venait parfois nous rendre visite et participer avec nous à la réalisation des chants patriotiques. Il chantait avec notre groupe pour nous apprendre et nous encourager à l’ouvrage. C’était des chansons patriotiques : Ekker a mmi-s u-Maziɣ (« Lève-toi enfant d’Homme libre »), Biladi biladi (« Mon pays »). Il y en avait beaucoup. Pendant les réunions, des guetteurs étaient postés. Nous avions peur que vienne et nous surprenne le maire ou quelqu’un de l’administration coloniale. C’était un bon temps. Il y avait Si Lmadjid, Si Abdelkader, Mbarek Aït-Menguellet, tous morts pendant la guerre de libération…

M. M. : Tu as connu Si Youcef Ou-Lefki, le poète de Taourirt-Amrane, quel souvenir en gardes-tu ?

K. H. : Je trouvais Si Youcef dans les marchés où il disait des poèmes. J’ignorais à l’époque qu’il était si important et que viendrait le temps où il disparaitrait. Les gens l’estimaient. C’était un comique qui apportait de la joie. Tous aimaient l’entendre parler car il faisait rire. Il racontait une petite histoire et l’agrémentait aussitôt du poème qu’elle illustrait. Moi je garde le souvenir d’un poète surtout estimé pour les histoires (tiÌkkayin) qu’il racontait. Lorsque j’étais venu à l’art, j’avais découvert qu’on l’avait enregistré pour la radio vers 1949 (1) Ensuite il avait disparu de mon horizon si ce n’est que j’entendais quelquefois la diffusion de l’enregistrement en question à la radio.

M. M. : En quelle année as-tu quitté le village ?

K. H. : En 1950. J’avais environ treize ans et demi.

M. M. : Tu es parti avec ta famille ?

K. H. : Non. Je suis parti sur un coup de tête sans ma famille. A ce moment-là je devais rentrer au lycée. Mais je devais payer une somme que mes parents ne possédaient pas. On demandait quelque chose comme 50.000 francs, somme qui était alors très importante pour la bourse de ma famille. Au même moment, il y avait un homme de notre village qui recherchait un apprenti tailleur pour l’emmener à Alger. Il devait emmener l’un de mes cousins. En le croisant sur le chemin, je lui propose de me prendre à la place de ce cousin. – Mais ton père accepterait, me dit-il ? Je lui dis : – Oui. Alors il m’a emmené avec lui comme apprenti tailleur. C’était Saïd Aït-Rabah.

M. M. : Il était âgé à ce moment-là ?

K. H. : Non, il avait 30 ou 35 ans. J’avais alors travaillé un peu chez lui.

M. M. : Tu étais venu à Alger même ?

K. H. : Non, son atelier était installé à Sig (sud d’Arzew). Ensuite j’ai rejoint mon cousin Ali à Alger. Quelque temps après, je me suis rendu à Bouguerra où il y avait d’autres cousins. Enfin, je naviguais un peu et me retrouvait à Oran. Là je travaillais à El-Hemri, jusqu’au moment où j’ai appris la couture. Ensuite je suis revenu m’installer pour longtemps à Alger.

M. M. : En quelle année était-ce ?

K. H. : En fait j’allais et revenais. En 1951 je reste à Oran, en 1952 à Alger, et à Oran en 1953 avant de prendre définitivement ancrage à Alger. 18

M. M. : Là, tu gagnais pleinement ta vie ?

K. H. : Oui, je travaillais bien. Je cousais bien. Je faisais d’excellentes boutonnières. Celui qui se faisait faire un costume sur mesure, me confiait la réalisation des boutonnières. Puis, je repassais bien, etc. J’ai appris le métier. J’avais travaillé dans différents ateliers, chez des Français, des Juifs…

M. M. : Que faisais-tu de l’argent que tu gagnais ?

K. H. : Je le donnais à la famille. J’aidais ma mère. Mon père, de son côté, gagnait sa vie. C’était plutôt ma mère et mes sœurs que j’aidais. Quand j’envoyais un mandat à ma mère, c’était une grande fierté autant pour elle que pour moi.

M. M. : A la ville, qu’est-ce qui t’a le plus impressionné ?

K. H. : La ville, c’était un océan pour moi. Quand je suis venu en ville, j’ai visé les lieux où se trouvaient déjà installés les gens de mon village. Il y avait mes cousins à Alger, de même qu’à Oran. Il y avait toujours l’odeur du village, on ne quittait jamais complètement le village.

M. M. : C’est à ce moment-là que tu as appris l’arabe ? Tu es alors âgé d’environ 15 ou 16 ans.

K. H. : Oui. C’était nécessaire. On était obligé. Mon travail exigeait de communiquer en langue arabe. Notre métier se faisait avec les gens de la ville. Il fallait parler leur langue. Lorsqu’un client se présentait, il fallait le recevoir, sinon tu étais handicapé. Alors, au bout de 6 mois, 1 an, j’ai appris. Quand j’étais à Oran, à Alger, à Maison-Carrée, il fallait communiquer en arabe, un peu en français…

M. M. : Les poèmes te poursuivaient-ils encore ?

K. H. : Oui, j’aimais les poèmes, la poésie. Il y avait mon cousin Ali, dont j’ai parlé, qui aimait aussi la poésie et qui chantait. Il avait une voix de rossignol. D’ailleurs il est encore vivant. Les gens de l’époque disaient de lui « qu’il chantait à la radio ». Pourtant il n’en était rien. Il était responsable d’un hôtel dans lequel j’ai habité. D’abord j’avais du courrier qui arrivait encore pendant 19 longtemps au 7, rue Colbert à Alger. S’il avait chanté et fait des disques il aurait très bien réussi. Il possède vraiment une voix de rossignol. (A suivre)

M. M

Renvoi

1). A l’initiative du regretté Malek Ouary (1916-2001), Radio-Alger avait dépêché un car technique qui a permis d’enregistrer le grand poète de Taourirt Amrane, Si Youcef Ou Lefki, à Michelet. (Information obtenue de Malek Ouary). Les enregistrements issus de cette mission existeraient encore aujourd’hui dans une collection privée. Il est à souhaiter qu’une copie soit un jour déposée dans un secteur des archives nationales algériennes afin que des étudiants puissent accéder à ce document important.

Rappelons que Si Youcef Ou-Lefki fut compagnon de l’autre grand poète Si Mohand Ou-Mhand. Malek Ouary dit avoir beaucoup regretté de ne pas avoir pris une copie de cet enregistrement.

Auteur
Entretien réalisé par Mehenna Mahfoufi.

 




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