18 mai 2024
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Les laboratoires ont poussé le prix du baril, que fera l’OPEP+ ? 

DECRYPTAGE

Les laboratoires ont poussé le prix du baril, que fera l’OPEP+ ? 

Les laboratoires AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Moderna ont fait part d’une bonne efficacité de leur futur vaccin respectif contre le Covid-19.

Cette concordance de trois essais réussis à des taux de succès ascendants a donné de l’espoir aux investisseurs dans le domaine des hydrocarbures avec un coup de pouce à la demande mondiale d’énergie et, partant des prix du baril.

Cette situation qui a débuté le vendredi passé  s’est améliorée considérablement avec l’annonce de ces  laboratoires d’avoir introduit des demandes d’autorisation pour que les campagnes de vaccination puissent débuter bien avant de ce qui était prévu.

En réponse à de telles déclarations, les cours du pétrole brut ont pris le chemin de la hausse pour atteindre des niveaux  d’il y a neuf mois. C’est-à-dire avant mars 2020 lorsque la propagation de l’épidémie du Covid-19 ne plombe les activités économiques mondiales dans les principales places consommatrices de l’énergie : d’abord le Chine, suivie de l’Asie, l’Europe et les USA pour ne citer que ceux-là. Mardi dernier le contrat à terme  sur le baril du  Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier  a gagné 1,80 dollars pour s’établir à 47,86 dollars le baril, il est côté aujourd’hui à 48,26 dollars dans le marché spot.

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Pour le West Texas Intermediate (WTI) à livrer en décembre il a gagné quant à lui 1,80 dollars par baril pour s’établir à 44, 91 dollars le baril. Ce dernier est coté aujourd’hui à 46,19 dollars le baril. Cette demande a boosté l’activité raffinage pour que le Sahara Blend Algérien prenne plus de 3 dollars en deux jours seulement soit côté aujourd’hui à 47,08 dollars par baril.

Il faut dire aussi que le feu vert de Donald Trump à la transition politique avec l’équipe du président élu Joe Biden n’est pas étrangère à cet enthousiasme énergétique Pourquoi ? Il est historiquement établi qu’à l’approche de l’hiver aux Etats-Unis, les marchés à terme de l’énergie renouent avec la fluctuation saisonnière.

En général, le prix du pétrole et des produits pétroliers restent faibles au quatrième trimestre et d’une première partie du premier trimestre de chaque année. Il se trouve que la consommation du gaz suit l’autre sens ce qui arrange les affaires de l’Algérie fortement concurrencée par le gaz américain qui vient en Europe notamment disponible sur les côtes espagnoles.

La demande d’essence, vitale pour l’américain diminue pendant l’hiver parce que les conducteurs restreignent le kilométrage avec leurs véhicules. Les besoins en chauffage  flambent durant cette période de l’année poussant le gaz naturel à des sommets.

Par voie de conséquence, le gaz américain sera plus rentable d’être vendu sur place. Il faut souligner aussi que les marchés pétroliers suivent avec attention les plans du président élu Joseph Biden pour les années à venir.

La Maison Blanche sera démocrate le 20 janvier, avec une petite majorité à la Chambre des représentants. Mais la majorité au Sénat dépendra des résultats du second tour de scrutin en Géorgie. Comme les démocrates soutiennent un programme vert qui limite la production et l’utilisation des combustibles fossiles, le futur paysage réglementaire dépendra de la capacité de la nouvelle administration à faire passer des lois.

Pour la première fois l’espoir d’une réussite fortement probable de se prémunir contre le Coronavirus en général et la Covid-19 en particulier a chamboulé le modèle qui liait intimement le prix du baril aux chiffres sur les  stocks américains. En effet, l’American Petroleum Institute (API) a signalé mardi une augmentation des stocks de pétrole brut de 3,8 millions de barils pour la semaine se terminant le 20 novembre.

Les analystes avaient prédit une augmentation des stocks de seulement 127 000 barils , et pour la course à court prix due aux nouvelles favorables du vaccin du Covid-19 au cours de la semaine dernière. Pourtant une augmentation aussi importante n’a pas eu d’effet sur le prix du baril. 

R. Rabah

Auteur
Rabah Reghis

 




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