2 mai 2024
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Mais où est passé le chef de bande ?

COMMENTAIRE

Mais où est passé le chef de bande ?

Les Algériens ont découvert stupéfaits que l’Algérie était gouvernée par une bande de malfaiteurs qui a détourné des milliards. La bande a été mise hors d’état de nuire, mais son chef, connu de tous, est rentré chez lui pour se la couler douce. L’impunité a encore de beaux jours en Algérie.

La liberté d’expression attendra

En 1990, la télévision algérienne était plus libre qu’en 2020. Qu’on en juge ! En 2020, cette télévision ne peut même pas couvrir une marche populaire à un jet de pierre du 21, boulevard des martyrs. En 1990, la même télévision avait organisé un débat contradictoire, en direct s’il vous plaît, entre Saïd Sadi et Abassi Madani. Celui qui n’avance pas recule, dit-on.

Journal télévisé ou oraison funèbre ?

Quand on regarde le journal télévisé de 20 heures à la télévision algérienne, on se croirait dans un enterrement. Le visage fermé, le ton martial et le sourire quasi absent, le duo de journalistes parle tous les jours des trains qui arrivent à l’heure, mais pas seulement. Il lui arrive aussi de s’attaquer à d’éminentes personnalités. Zahia Benarous n’avait-elle pas insulté au JT de 20 heures les enseignants, Hocine Aït Ahmed et Abdelhamid Mehri ? Mais Zahia Benarous a le mérite de s’être rattrapée en présentant publiquement ses excuses.

Le deux poids deux mesures dans la publicité

Incroyable mais vrai ! Si vous feuilletez les quotidiens El Moudjahid et Horizons, vous y trouverez plus de douze pages de publicité institutionnelle. Le même jour, si vous feuilletez les quotidiens El Watan et Liberté, vous n’en trouverez aucune. Dans les pays qui se respectent, c’est l’annonceur qui choisit le support pour sa publicité. Chez nous, l’annonceur transmet sa publicité à l’ANEP et se la boucle. La suite, tout le monde la connait.

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L’argent du football, une goutte d’eau dans un océan

Chaque matin ou presque, Maamar Djebbour, le journaliste vedette du service des sports de la radio chaîne 3, tape sur les doigts des dirigeants des clubs des ligues 1 et 2 qui dépensent trop d’argent pour un spectacle quasi nul, à ses yeux. C’est bien, mais Maamar Djebbour fait semblant d’oublier que les pouvoirs publics se contentent seulement d’affecter une somme d’argent pour le football. Il leur importe peu de savoir où et comment a été dépensée cette somme, dérisoire comparée à d’autres.

Si la chaîne 3 devait s’inquiéter des deniers publics dilapidés, elle devrait plutôt s’intéresser à la corruption, la passation des marchés et autre surfacturation.

La terre à celui qui la louera

Si la terre était à celui qui la travaillera, du temps du défunt président Houari Boumediene, la terre est désormais à celui qui la louera, de nos jours. Il suffit d’ailleurs de se faire passer pour quelqu’un qui cherche une exploitation agricole en location pour découvrir l’ampleur du désastre.

Pire encore, il y en a qui ont bénéficié gratuitement de dizaines, voire de centaines d’hectares, mais qui préfèrent les laisser carrément en jachère. L’autosuffisance alimentaire n’est certainement pas pour demain en Algérie.

 

Auteur
Ahcène Bettahar    

 




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