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samedi 20 septembre 2025
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« L’Iliade » et « L’Odyssée » : Homère et l’explication du monde

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Conseil de lecture aux jeunes

« L’Iliade » et « L’Odyssée » : Homère et l’explication du monde

Même personnage mais ici dans son texte original rédigé par Homère. Dans ce cas, il n’est point question de snobisme littéraire mais d’une gigantesque œuvre qui a laissé ses traces indélébiles dans les civilisations. Conseil est donné aux jeunes lecteurs de ne surtout pas éviter cette œuvre, considérée comme faussement difficile et qui pourrait les effrayer.

L’idée m’est venue de prendre le contre-pied absolu de mon conseil précédent. Je vous avais mis en garde contre une arnaque de la littérature mondiale, Ulysse de James Joyce, pour lequel des « experts » vous diront toujours que si vous n’avez rien compris c’est que vous n’êtes pas armés intellectuellement pour le comprendre. Alors qu’il n’y a rien à comprendre qu’un délire que personne ne peut supporter au-delà de quelques dizaines de pages.

Dans cette seconde partie, l’œuvre dont il est question ne présente absolument pas le même piège alors que tout le monde vous dira qu’il faut de sacrées références pour l’aborder.

Commençons par la présenter avant que j’argumente par le contraire.

L’Iliade et l’Odyssée d’Homère est un chef d’œuvre de la littérature mondiale, aussi vieux que la civilisation grecque, mère de toutes les racines européennes du point de vue de la pensée.

C’est en fait un chant, écrit en vers, que déclame le poète Homère et qui raconte le périple d’Ulysse à travers un voyage qui met en scène toute la mythologie grecque. Rassurez-vous, le texte proposé est en prose, celui que lisent la plupart des lycéens dans le monde.

Attention, contrairement à une croyance tenace, Homère n’est pas celui qui a reproduit la mythologie dans sa globalité, loin s’en faut. C’est Hésiode, dans son écrit « Théogonie » qui est la source théorique de la mythologie grecque, dans le sens d’une connaissance générale des Dieux et des mythes grecs.

Vous connaissez tous les troubadours et les crieurs publics qui racontent les histoires mythiques des peuples, des villes, des rois et des familles. Vous en avez la version pour touristes, plus folklorique, si vous allez à Marrakech. Homère est de ceux là.

Mais Homère sera le premier à donner à cette histoire mythologique un souffle qui marquera à jamais la culture mondiale. Rien, absolument rien dans cette culture à travers les siècles, ne sera éloigné du récit d’Homère dans ses références lorsqu’il s’agit d’imager ou de nommer un personnage, une situation, un phénomène.

Homère et son œuvre sont des références absolues qu’un être humain ne peut éviter, au moins une fois dans sa vie au risque d’avoir raté beaucoup du sens de l’histoire et des cultures humaines, en tout cas européennes, ce qui fut le monde connu de notre Méditerranée.

Voilà la raison de fond de mon conseil, venons-en à la forme.

Je vous l’ai dit, si vous lisez Ulysse, autant prendre l’original que la version incompréhensible de James Joyce.

Mais il faut deux précautions pour aborder cette œuvre magistrale.

La première est de rechercher un court résumé de l’histoire, sur n’importe quel site Internet. Le conseil à mes étudiants pour choisir un document : «Je pige, je prends », «je pige rien, j’écarte ». Et en général on trouve un résumé simple de quelques lignes, une dizaine, pas plus.

La seconde précaution consiste à rédiger et dessiner sur une feuille les relations entre les personnages en mettant Ulysse au centre du schéma, relié par des flèches à son entourage, annotées par des indications (ami, fiancée, roi de tel lieu, etc.). Une précaution indispensable pour ne pas se perdre dans les noms et leurs liens. En fait quatre ou cinq suffisent, ceux pris dans le résumé trouvé dans votre première étape.

Avec ces deux précautions, vous pouvez y aller sans difficultés. Mais lorsque vous aborderez les premières dizaines de pages, vous verrez que ce n’est pas la continuité de l’histoire, ni toutes les références que vous devez suivre, seulement l’ambiance du récit.

Et là, vous comprendrez pourquoi cette œuvre est l’une des matrices de la civilisation européenne. Rien ne lui échappe quant à ses retombées, elle est la référence en histoire, en sciences, en philosophie, en littérature et en religion.

Homère vous raconte tout simplement l’explication de la création du monde terrestre. C’est une « explication du monde et des hommes » au travers des croyances de l’époque. Et c’est en cela que l’écrit de Homère aura une influence capitale dans les civilisations suivantes car elles essaieront, toutes, de s’en accrocher tout en allant de l’avant et, au final, ne retenir que l’image, le symbole.

De page en page, c’est une succession de tragédies, de guerres et de sang, de mythes et de légendes qui sont censées être le reflet de l’explication du monde et de son évolution.

Qu’importe si vous ne suivez pas entièrement le fil, perdu forcément par les méandres du récit. Peu importe si vous n’avez pas les références mythologiques en tête. Peu importe tout cela, L’Iliade et l’Odyssée est un récit, pas un roman, et ce qui importe est de vous imprégner de l’image que se faisaient les anciens de l’explication du monde.

C’est pour cela que vous serez armés pour affronter votre foi ou votre non foi car il s’agit de culture et d’histoire. Et lorsque vous en avez un panorama moins dogmatique mais plus élargi sur les sources de la pensée humaine, rien ne peut altérer votre esprit critique.

Les êtres humains ont essayé d’expliquer le monde avec les moyens et connaissances qu’ils avaient et de calmer leurs craintes, rien de plus. Et là, peut-être, vous comprendrez que tous les textes relevant de croyances, qu’ils soient épiques ou dogmatiques, sont toujours des textes circonstanciés à une époque.

Vous vous rendrez compte qu’il est débile de les prendre comme une réalité mais seulement comme le reflet d’une tentative de réflexion de l’époque.

Alors, si vous atteignez cette lucidité, vous pourrez l’appliquer à tous les textes suivants qui ne sont, ni plus ni moins, des textes circonstanciés. Vous avez très bien compris ce que je veux dire.

Pour terminer, un conseil fréquent que je donne pour ce type de livres, vous pouvez le prendre par chapitre, même dans le désordre parfois. Les péripéties s’enchaînent et, finalement, se ressemblent car la tentative de l’explication du monde repose sur les ressorts de l’être humain qu’ont toujours été la jalousie, l’amour, la vanité, l’esprit de vengeance, de conquête et d’héroïsme.

C’est à votre tour d’ouvrir ces deux tomes (parfois l’œuvre est éditée en un seul) si vous ne les avez jamais lus. Croire ou ne pas croire, il faut en tout cas toujours avoir une attitude de rationalité dans sa recherche et compulser l’histoire de la pensée humaine.

Cette chronique comme les prochaines sont publiées suite à l’aimable proposition de l’auteur. Elles sont également publiées par le Quotidien d’Oran

Auteur
Sid Lakhdar Boumédiene, enseignant

 




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Maduro dit avoir échappé à un attentat et accuse la Colombie

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Venezuela:

Maduro dit avoir échappé à un attentat et accuse la Colombie

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé son homologue colombien Juan Manuel Santos d’être responsable d’un attentat contre lui samedi à Caracas, commis selon les autorités vénézuéliennes avec des drones chargés d’explosifs.

« Aujourd’hui on a essayé de m’assassiner », a déclaré M. Maduro lors d’une intervention radio-télévisée, ajoutant : « un objet volant a explosé devant moi, une grande explosion ». Selon lui, « une seconde explosion » a ensuite eu lieu.

« Je n’ai pas de doute que le nom de Juan Manuel Santos est derrière cet attentat », a-t-il assuré. A Bogota, le gouvernement colombien a catégoriquement rejeté cette accusation, la qualifiant d' »absurde ».

Dans le même discours, M. Maduro a promis une « punition maximale » à l’encontre des auteurs de l’attaque. « Il n’y aura pas de pardon », a-t-il assuré.

Un mystérieux groupe rebelle qui serait composé de civils et de militaires a revendiqué l’action, dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.

« Nous ne pouvons pas tolérer que la population soit affamée, que les malades n’aient pas de médicaments, que la monnaie n’ait plus de valeur, que le système éducatif n’enseigne plus rien et ne fasse qu’endoctriner avec le communisme », assure ce texte. Celui-ci est signé du « Mouvement national des soldats en chemise », jusque-là inconnu.

Le ministre vénézuélien de la Communication Jorge Rodriguez avait expliqué auparavant que M. Maduro avait réchappé à un attentat commis avec des drones chargés d’explosifs alors qu’il prononçait un discours lors d’une cérémonie militaire dans le centre de Caracas. Sept militaires ont été blessés et hospitalisés à la suite de l’attaque, a déclaré le ministre.

« Abrite-toi ! »

Les Vénézuliens ont pu voir M. Maduro, en direct à la télévision gouvernementale, interrompre son discours.

En pleine allocution, après une détonation, M. Maduro, son épouse Cilia Flores et les hauts gradés qui les entouraient sur une estrade ont regardé vers le ciel, l’air surpris et inquiet. 

« Abrite-toi, abrite-toi! », lance alors un membre de l’escorte présidentielle à M. Maduro, qui répond: « Allons à droite ! ».

Après quoi la caméra a montré plusieurs centaines de soldats en train de rompre soudainement les rangs et de se mettre à courir sur l’avenue où se déroulait l’événement, dans une certaine confusion. La télévision d’Etat a ensuite coupé la retransmission.

Des photos diffusés ultérieurement sur internet montrent des soldats escortant le président en le protégeant à l’aide boucliers et un militaire la tête ensanglantée. 

Selon le ministre de la Communication, « une charge explosive (…) a détoné à proximité de l’estrade présidentielle » et d’autres charges ont explosé en plusieurs endroits de la parade militaire.

M. Maduro « en est sorti complètement indemne et se trouve en ce moment en train d’effectuer son travail habituel », a déclaré le ministre.

Le président, a-t-il toutefois indiqué, « est en réunion permanente avec le haut commandement politique, avec les ministres et avec le haut commandement militaire ». Lors de son intervention postérieure, M. Maduro a fait état de plusieurs arrestations.

Outre le président colombien Santos, il a accusé des personnes vivant selon lui aux Etats-Unis. « Les premières investigations nous indiquent que plusieurs des financiers (de l’attentat) vivent aux Etats-Unis, dans l’Etat de Floride », a encore déclaré M. Maduro. 

« J’espère que le président Donald Trump est disposé à combattre les groupes terroristes », a-t-il ajouté. Mais, a insisté M. Maduro, l’attaque « a été ordonné de Bogota ».

Sept blessés 

Les explosions ont « causé des blessures à sept membres » de la Garde nationale bolivarienne qui étaient déployés sur le lieu de la cérémonie militaire, a indiqué de son côté M. Rodriguez.

Le gouvernement a aussi accusé « l’extrême droite », expression par laquelle il désigne l’opposition vénézuélienne, d’être impliquée dans cet « attentat ».

Quelques minutes après les événements, les forces de sécurité étaient en train d’inspecter un immeuble qui se trouvait à proximité et dont la façade était noircie, a constaté l’AFP.

L’incident est survenu dans une situation sociale et politique particulièrement tendue. Au Venezuela, tous les voyants économiques sont au rouge vif depuis des années. L’inflation pourrait atteindre 1.000.000% fin 2018, selon le Fonds monétaire international (FMI), alors que le PIB devait s’effondrer de 18%.

Aliments, médicaments ou biens de consommation courante: la pénurie est généralisée dans ce pays où les services publics, des soins à l’électricité, en passant par l’eau ou les transports, se sont fortement dégradés.

L’incident intervient en outre le jour du premier anniversaire de la très contestée Assemblée constituante vénézuélienne qui a permis au gouvernement d’asseoir son pouvoir et de neutraliser l’opposition. 

Profitant des divisions du camp anti-Maduro, cette instance, uniquement composée de partisans du chef de l’Etat et qui dispose de prérogatives élargies, s’est attribué la plupart des compétences du Parlement, seule institution du pays contrôlée par l’opposition.

Allié de M. Maduro, Cuba a été un des premiers pays à réagir, exprimant son « entière solidarité » au président vénézuélien face à cette « tentative d’attentat ».

Auteur
AFP

 




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Des innovations informatiques au service du hadj

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Arabie saoudite

Des innovations informatiques au service du hadj

Carburant à la caféine, aux pizzas et à l’adrénaline, des programmateurs ont planché cette semaine sur des solutions informatiques capables de prévenir les drames qui ont marqué ces dernières années le hadj, le pèlerinage annuel à La Mecque.

C’est la ville de Jeddah sur la mer Rouge qui a accueilli le premier « hackathon » d’Arabie saoudite, un marathon numérique réunissant des développeurs et des investisseurs. Il a été dédié au hadj, prévu pendant la deuxième moitié du mois d’août.

Ce pèlerinage où sont attendus deux millions de fidèles est l’un des cinq piliers de l’islam. Il représente aussi un énorme défi logistique pour les autorités saoudiennes.

Luttant durant 36 heures contre le sommeil, des programmateurs du monde entier se sont penchés sur une question essentielle: comment prévenir à l’avenir les accidents mortels pendant le hadj ?

Cinq jeunes femmes saoudiennes, yéménites et érythréennes ont travaillé à la conception d’une application permettant aux ambulanciers d’atteindre rapidement des personnes ayant besoin de soins médicaux, à travers un système de géolocalisation.

Deux Pakistanais se sont associés à des étudiants d’Asie de l’est pour créer une « laisse virtuelle » permettant de localiser des proches perdus dans la marée humaine, grâce à bracelets électroniques.

Quatre Saoudiens ont travaillé à la conception de poubelles à capteurs qui avertissent les éboueurs quand celles-ci sont pleines.

Au total, près de 3.000 programmateurs ont participé à l’évènement, faisant dire aux organisateurs que l’Arabie saoudite a battu le record du nombre de participants à un « hackathon ».

« Nous voulons faciliter le hajj aux pèlerins du monde entier », a déclaré Nouf al-Rakan, à la tête de la fédération saoudienne pour la cybersécurité et la programmation, qui a organisé l’événement.

Ce hackathon « nous apportera de nombreuses solutions et idées (…) dans lesquelles nous pourrons investir », a-t-elle déclaré à l’AFP.

Accidents à répétition 

L’Arabie saoudienne se considère comme le gardien des lieux saints de l’islam –La Mecque et Médine– et en tire sa légitimité politique.

Mais ce statut lui est contesté par l’Iran, son grand rival chiite qui ne cesse de critiquer la manière dont les Saoudiens gèrent les lieux saints et la répétition de drames mortels.

En septembre 2015, un mouvement de panique a coûté la vie à quelque 2.300 fidèles dont de nombreux Iraniens.

Plus tôt dans le mois, une centaine de personnes avaient été tuées dans la chute d’une grue sur le chantier d’agrandissement de la grande mosquée de La Mecque.

Selon Kristian Ulrichsen, chercheur à l’Institut Baker de l’Université Rice aux États-Unis, les autorités saoudiennes veulent éviter de nouveaux accidents pouvant nuire aux efforts de « modernisation » du prince héritier Mohammed ben Salmane.

Son plan de réformes comporte un volet prévoyant notamment le développement du tourisme religieux. Le royaume souhaite attirer six millions de pèlerins pendant le hajj et 30 millions durant la Omra, petit pèlerinage qui peut être accompli à n’importe quel moment.

L’année dernière le hajj s’est déroulé sans encombre mais le pèlerinage reste entouré de polémiques. La dispute de l’Arabie saoudite et ses alliés avec le Qatar accusé de se rapprocher de l’Iran et de soutenir le « terrorisme », ce qu’il nie, ajoute à la tension.

Auteur
AFP

 




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Clôture de la 40e édition du festival international de Timgad 

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Evénement

Clôture de la 40e édition du festival international de Timgad 

Le premier festival international de Timgad sans les chanteurs étrangers a baissé ses rideaux dans la soirée du mercredi. Pour autant, elle a recueilli la présence d’un nombreux public qui n’a pas boudé son plaisir.

Avec le nouveau commissaire Youcef El Batni, le festival a pris un nouveau chemin. En fin connaisseur du pays chaoui, El Batni a imprimé sa touche personnelle. “Je tiens à féliciter la bonne gestion de cette édition”, a indiqué Azzedine Mihoubi au Matin d’Algérie lors d’un point de presse.

Durant toutes les quatre soirées qu’aura duré le festival, les gradins du théâtre de plein air de Timgad étaient bondés de monde. En symbiose avec le public, les chanteurs ont réussi à créer une excellente ambiance. “C’est la meilleure que nous ayons connue depuis pas mal d’années”, apprend-on auprès de quelques familles habituées de l’événement.

C’est Kader Japonais et le groupe Raina Rai  qui se sont chargés de faire monter l’ambiance,  mettant le feu dans les travées du théâtre en gratifiant leurs fans de leurs meilleures chansons. De son côté, Djohra, la comédienne et metteure en scène du Théâtre régional de Bejaia a fait prestation sans faute du répertoire de chant et de danse tiré du patrimoine musicale de l’institut régional de la musique classique. Elle a joué une fresque où le théâtre et la danse se coudoient dans des tableaux représentant les quatre coins du pays. Voyage dans le temps avec l’invasion romaine puis enchaînement avec les expressions corporelles tels que le chouia, kabyle, targui, et autres. 

De son côté, l’enfant de la région, Houamed Farid, a lui aussi rendu une copie parfaite avec aussi  un répertoire de chants et de danses tiré du patrimoine auressien, typiquement chaoui. Il a interprété quelques chansons de l’immortel Aissa Djarmouni suivi de danses aux rythmes chaouis.

Devant des milliers de fans venus de toutes les régions limitrophes, que les gradins du théâtre de Timgad ne pouvaient contenir, l’artiste de Khenchela, Sabri les Berbères dit Bachtoula qui se produit pour la première fois à Timgad a régalé les jeunes fans de musique country, pop danse interprétée en chouia. A l’issue de la soirée, il nous a confié son bonheur devant la réaction de son public.

Cette 40 édition est 100% algérienne, apprend-on auprès de Tahar Hellisi et Lounes Gribisa, responsables de la cellule de communication du festival international de Timgad.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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L’avocat d’El Boucher : “Abdelghani Hamel doit parler”

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De nombreuses zones d’ombres demeurent

L’avocat d’El Boucher : “Abdelghani Hamel doit parler”

Le magistrat instructeur n’a toujours pas statué sur la demande d’audition de l’ex-DGSN, le général-major Abdelghani Hamel, déposée le 15 juillet dernier par Saïd Younsi, avocat de Kamel Chikhi, à la 9e chambre du tribunal spécialisé d’Alger. La défense du principal accusé dans l’affaire de saisie des 701 kg de cocaïne le 29 mai dernier au port d’Oran s’impatiente.

“Même si le juge n’est pas tenu par un délai précis, l’audition de Hamel doit avoir lieu le plus vite possible pour faire avancer l’enquête judiciaire. Ses déclarations sont très importantes et peuvent aider à élucider un certain nombre de zones d’ombre qui entourent l’affaire. L’ex-directeur général de la Sûreté nationale n’a certainement pas tout dit. Ses propos méritent d’être explicités. Il doit parler”, insiste Me Saïd Younsi.

L’avocat de Kamel Chikhi rappelle que le général-major Hamel avait avoué publiquement qu’il détenait des informations sur ce dossier et qu’il allait les remettre à la justice. “Il est temps qu’il le fasse. La justice est en droit de l’entendre sur ce qu’il sait. D’autant qu’au moment de l’éclatement de cette affaire, il venait de rentrer d’une mission officielle en Espagne.” Dans son bureau, non loin de la cour d’Alger où il nous a reçus,

Me Saïd Younsi déroule le film des déclarations de l’ancien directeur général de la Police nationale. “Hamel a dit aussi qu’il y a eu des dépassements graves lors de l’enquête préliminaire menée par les gendarmes. Il détient des preuves que nous sommes en droit de connaître et qu’il est tenu de remettre à la justice.” Le limogeage du DGSN le 26 juin dernier, quelques heures après ses déclarations sur cette affaire, renforce la conviction de la défense que certaines parties ont des choses à cacher.

Lire la suite sur Liberté 

Auteur
Liberté

 




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Khaled Ouragh, reporter du Matin d’Algérie à Tiaret, violemment agressé

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Intimidation contre la presse

Khaled Ouragh, reporter du Matin d’Algérie à Tiaret, violemment agressé

A Tiaret, les petites frappes de la mafia locale se sont illustrées courageusement en s’attaquant à notre reporter Khaled Ouragh. Coups, menaces et intimidations sont tombées sur ce reporter et militant des droits de l’homme. Dans un texte rendu public, il alerte : « Moi, Ouragh Khaled, reporter pour Le Matin d’Algérie et activiste politique, je suis menacé. L’affaire est très sérieuse et remonte à hier vendredi, à 21 h 30. Deux individus ont osé m’agresser devant le bâtiment où j’habite, j’étais violemment pris à coups de poing,je ne connais ni leur identité ni leur motivation. Ces derniers, qui me cherchaient, apparemment.

L’un d’eux, un trentenaire, l’autre un vingtenaire d’années au compteur,  je crois qu’ils ont cherché à me faire peur à cause de mes écrits et mes positions. Je n’accuse personne pour le moment mais je crois savoir à qui j’ai affaire.

S’il m’arrive un malheur à moi ou à ma famille, ce sont eux les responsables. J’ai porté plainte à la 3ème sûreté urbaine et l’affaire suit son cours… ». 

Parce que Khaled Ouragh n’est pas dans la connivence ni l’asservissement, le voilà dans la ligne de mire de ceux qui entendent que leurs petites affaires ne soient pas découvertes. 

Bien entendu, les deux voyous se sont gardés de dire clairement les raisons de cette ignoble agression. Ni pour quel petit potentat ils roulent. Leur dessein était manifestement d’intimider notre reporter, le neutraliser pour l’empêcher d’être la voix des sans voix.

Que ces petits barons se rassurent, nous ne tairons pas. Parce que nous sommes convaincus que quel que soient le temps, les conditions particulièrement troubles que nous traversons, la vérité et la justice finiront par triompher sur le mensonge et l’arbitraire.

Aussi, quand le ministre de l’Intérieur tonne contre ceux qui menacent la stabilité du pays. Mais s’il veut éviter le vertige du désordre et la loi des groupes de mafias de tout acabit, il se doit – si l’on peut se permettre de le lui rappeler – surtout et avant tout d’assurer la sécurité de tout Algérien, quel que soit son statut social ou professionnel. La stabilité du pays passe par la sécurité des Algériens, de tous les Algériens.

Pas seulement. La justice chère à nos autorités devrait se saisir aussi de cette affaire car elle ne trouvera pas meilleur auxiliaire et défenseur que ce reporter et tous ceux qui veillent à débusquer les affaires les plus scabreuses qui portent atteinte au bon fonctionnement des institutions. C’est sa raison d’être.

Auteur
Hamid Arab

 




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Braquage à Illizi : 30 milliards de centimes dérobés dans un bureau de poste

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Une course poursuite serait engagée

Braquage à Illizi : 30 milliards de centimes dérobés dans un bureau de poste

Un bureau de poste a été la cible samedi d’un braquage dans la commune frontalière de Debdeb (wilaya d’Illizi) et une somme de 300 millions DA a été dérobée, a-t-on appris des services de la wilaya.

Un groupe de trois (3) individus, muni d’une arme à feu, a mené cette attaque contre le bureau de poste, a-t-on indiqué.

Une enquête a été ouverte par les services de la Gendarmerie nationale pour élucider cette affaire, a-t-on ajouté.

Auteur
APS

 




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Immigration au Canada: Le traitement des demandes passe de 32 mois à moins d’un an

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Nouvelles mesures pour attirer les immigrants

Immigration au Canada: Le traitement des demandes passe de 32 mois à moins d’un an

Pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre, le gouvernement du Québec apporte des changements importants dans la sélection des personnes souhaitant y immigrer .

Le nouveau système, qui entre en vigueur aujourd’hui, permettra au gouvernement de choisir des candidats dont le profil répondra aux besoins socioéconomiques des régions ( sans apporter de précisions sur la nature des emplois ciblés). Avec cette nouvelle façon de procéder, il promet de faire passer le délai de traitement des demandes de 32 mois à moins d’un an.

Cette nouvelle méthode met fin au modèle du premier arrivé, premier servi pour les candidats admissibles au Programme régulier des travailleurs qualifiés du Québec. Ce modèle faisait en sorte que les personnes souhaitant s’établir au Québec ne pouvaient soumettre une demande qu’à certains moments de l’année, en fonction des quotas établis. Dorénavant, elles pourront s’inscrire à n’importe quel moment et leur profil sera conservé dans une banque de candidats.

En vertu du nouveau règlement, ces personnes devront d’abord transmettre un formulaire de déclaration d’intérêt au ministère de l’Immigration du Québec. Grâce à cette déclaration, le gouvernement analysera les compétences des demandeurs, notamment leur expérience professionnelle, leur formation scolaire et leur connaissance du français.

Une note leur sera attribuée, suivant des critères de sélection. Le ministère pourra ensuite choisir ceux qu’il souhaite inviter à présenter une demande de certificat de sélection, qui peut mener à la requête de résidence permanente.

Auteur
Radio Canada

 




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Issad Rebrab et Cévital assiégés

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Le groupe de services portuaires Serport a demandé à tous les PDG et directeurs généraux des ports algériens de refuser le débarquement de conteneurs contenant le matériel industriel de Cevital destiné à son projet d’usine de trituration de graines oléagineuses à Béjaïa.

Décidément, le blocage injustifié du projet d’usine de trituration de graines oléagineuses du groupe Cevital prend de plus en plus l’allure d’une entreprise d’acharnement contre le célèbre homme d’affaires algérien Issad Rebrab.

En effet, selon les derniers rebondissements de cette scabreuse affaire qui, rappelons-le, dure depuis près d’un an et demi, les autorités portuaires auraient désormais pris leurs devants pour étendre à tous les ports du pays l’interdiction du débarquement de tout équipement destiné au projet d’usine de trituration de graines oléagineuses du groupe Cevital.

Ainsi, selon les informations révélées avant-hier par le média électronique TSA, le groupe de services portuaires Serport a demandé à tous les présidents-directeurs généraux et directeurs généraux des ports algériens de refuser le débarquement de conteneurs contenant le matériel industriel de Cevital destiné à son projet d’usine de trituration de graines oléagineuses à Béjaïa.

Cevital/Djelloul Achour (PDG de Serport) : à quoi joue Bouteflika ?

«J’ai l’honneur de vous demander de ne pas procéder au débarquement de conteneurs contenant du matériel destiné pour l’usine de trituration pour le compte de Cevital», ordonne en ce sens la direction de Serport aux directeurs généraux et PDG de tous les ports algériens, dans une instruction datée du 18 juillet dernier et dont TSA a repris une copie.

Anticipant sur l’éventualité où les équipements visés auraient déjà été déchargés, la même instance somme les directeurs des ports de les maintenir sur place et de «demander aux services des Douanes leur réembarquement et leur réexportation», selon les termes de ladite instruction, signée par la direction de Serport.

In El Watan

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Sid Ahmed Ghozali : « Le président algérien n’a jamais été élu, il a été désigné par un système opaque »

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Il affirme que le peuple a été corrompu par l’État

Sid Ahmed Ghozali : « Le président algérien n’a jamais été élu, il a été désigné par un système opaque »

L’ancien chef du gouvernement d’Algérie, Sid Ahmed Ghozali (5 juin 1991 – 8 juillet 1992) réagit à la perspective d’un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, dans une entrevue accordée au journal électronique français letelegrame.fr. 

Dans cette entrevue, Sid Ahmed Ghozali croit que l’État a réussi à corrompre le peuple en donnant l’illusion que ce gouvernement est le seul capable d’assurer la pérennité des acquis sociaux . «La position du peuple vient de ce qu’il a été corrompu par le pouvoir. Pour vous donner un exemple : je ne suis qu’un seul des 100 000 anciens cadres de l’État qui soient pensionnés. On a multiplié par trois nos pensions en faisant comprendre que ce gouvernement est le seul pouvoir qui garantit les pensions. Les gens craignent par conséquent pour leur avenir et perdent tout jugement libre. Ils ne se rendent pas compte », explique l’ancien chef du gouvernement qui tient cependant à préciser que le même gouvernement ne pourra plus payer les pensions de quiconque.

«Ce dont je suis sûr – que dans deux ou trois ans, le gouvernement ne pourra plus payer les pensions. Je sais que tous les Algériens et les autres observateurs s’inquiètent de l’avenir de l’Algérie, de l’après-Bouteflika, mais nous sommes en pleine perversion. La population algérienne se tait parce qu’elle est dans une fuite en avant économique et sociale», précise-t-il encore.

Sans concession, Sid Ahmed Ghozali tire à boulets rouges sur Bouteflika et le système qui l’a mis en place et qui l’impose depuis 19 ans. «C’est une erreur d’envisager la personne qui pourrait remplacer Bouteflika parce que le président algérien n’a jamais été élu, il a été désigné par un système opaque et donc c’est tout le système qui doit changer», explique-t-il.

Par ailleurs, l’ancien chef du gouvernement sous Chadli estime que les algériens ont vécu leur printemps « arabe » en 1988 et que l’émergence des islamistes n’est pas étrangère à ce même pouvoir.  « En vérité, la Constitution de février 1989 n’a jamais été respectée jusqu’à maintenant. Après 1988, il y eut la décennie noire du terrorisme (26 décembre 1991 – 8 février 2002) et les Algériens sont restés traumatisés. Le pouvoir en place, qui n’est pas totalement étranger à l’irruption de l’islamisme et du terrorisme, a même fait croire au peuple que, s’il s’amuse à faire aujourd’hui un printemps arabe, il vivra ce qu’il a vécu dans les années 90, quand il y eut des dizaines de milliers des morts. », analyse le septuagénaire. 

Quant à la menace terroriste, Ghozali pense que l’Algérie l’a vaincue militairement mais que les conditions de sa pérennisation demeurent. «Nous avons vaincu militairement le terrorisme en Algérie mais les conditions sociales et économiques qui ont favorisé l’émergence de l’islamisme demeurent. Le chômage, la pauvreté et la corruption ont fait des progrès considérables et les islamistes exploitent la rupture entre la population et le pouvoir pour essayer de s’imposer eux-mêmes au pouvoir», explique encore l’ancien chef du gouvernement.
 

Auteur
B. Karima

 




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