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vendredi, 14 novembre 2025
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Le vizir, le bakchich et l’omerta

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Lettre de Médéa

Le vizir, le bakchich et l’omerta

Un dictateur n’est qu’une fiction. Son pouvoir se dissémine en réalité entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables. Gustave le Bon (1841-1931)

C’est dans l’air du temps, en plaçant cinq généraux-majors en détention comme prélude à une lutte sans merci contre la corruption, le clan Bouteflika avec ses copains, ses coquins et ses gros-bras, tentent de nous faire boire et avaler le calice jusqu’à la lie, en se travestissant chantres et tribuns- justiciers de cette opération «Mains propres », le lapsus fatal du général Hamel nous suggérant les mains sales la conduisant, n’est rien d’autre qu’une énième supercherie pour perpétuer et sauvegarder leurs puissances, leurs acquis et privilèges, et par ricochet,  la présenter comme un cheval de bataille pour un cinquième mandat présidentiel.

Un mandat de plus, s’apparentant à une demande au peuple et à ses 10 millions de pauvres de se faire hara-kiri. Un suicide public hypothéquant leurs aspirations, leurs rêves et leurs futur. Rien que ça.

Mais il est des vérités qu’on ne saurait taire. De mémoire d’Algériens, jamais la corruption n’a atteint des proportions aussi alarmantes qu’elle ne l’a été ces deux décennies passées, touchant dans la foulée des ministères de souverainetés. Les scandales de Sonatrach I et II, l’autoroute Ghoul Est-Ouest, la grande mosquée d’Alger, l’Ansej et bien d’autres scabreuses affaires étouffées. 

Des ministres impliqués et cités, aucun n’a daigné faire amende honorable et démissionner, les lanceurs d’alertes de leurs incuries et forfaitures ,en lieu et place, d’être encouragé pour leur intégrité ont été injustement sanctionnés pour en dissuader d’autres. L’omerta étant de mise !

Et comme l’hypocrisie est un hommage que le vice tend à la vertu, voilà que les zaouïas s’invitent à laver plus blanc que neige, offrant le burnous de la rédemption, de l’honnêteté, drapant désormais d’un voile pudique de sainteté, le vizir, cet indélicat criminel en col blanc, qui s’est fait prendre, moyennant une flopée de dons pécuniaires et la baraka présidentielle qui va avec. Être dans les bonnes grâces du puissant du moment, c’est plus rentable et ça rapporte  mieux.

Faut-il s’en étonner quand l’absolutisme présidentiel est maître de céans, le travail de sape de faire de sa personne , un vrai président et non un de ses quarts, et c’es, sans conteste, et sous la supervision de Fakhamatouhou et de son programme que l’estocade mortelle à toute institution de contrôle des deniers publics a été portée , ainsi donc, tour à tour, la cour des comptes, les assemblées Populaires (nationale, wilaya, communale) ont été vidées de leurs missions , de leurs substances, de leurs puissances et  de leurs autorités, le coup de grâce porté à la police judiciaire des crimes économiques du DRS pour crime de lèse majesté (Affaire Chakib Khellil) ont donnés libre cours à la prédation, aux dessous de table, à la fraude, à l’extorsion, aux détournements de fonds, au népotisme ( Agence Air Algérie de Paris, quels crimes on commet en ton nom !)

L’Algérie et sa peu reluisante 112e place sur 180 de Transparency International et son score de 33/100 des pays les plus corrompus de la planète, ne semble point offusquer en hauts-lieux, et pour cause, la politique initiée par Bouteflika n’a pas été sans voter des lois scélérates profitant largement aux décideurs politiques pour promouvoir leurs rangs, leurs statures et leurs positions, l’exemple de l’interdiction d’importation des véhicules de moins de 3 ans n’a-t-elle pas fait le bonheur de Tahkout le fraudeur, des prête-noms et des sociétés fictives et cache mal la collusion des ministres et des nouveaux riches, intronisés oligarques et entrés par effraction dans les arcanes du pouvoir par la grâce de Saïd Bouteflika, le duc de Richelieu de service.

Et depuis la corruption s’est démocratisée, libre cours et place aux bakchich, à la tchipa, à la qahawti, à la chkara, et sans étonnement aucun, des agents d’administration, des policiers et gendarmes ripoux , aux misérables salaires,  construisent, par enchantement, villas et bâtiments à étages, conduisent des bolides derniers cris.

L’ostentation criarde de leurs richesses inexpliquées ne suscite pas les interrogations de l’inspection générale des Finances (IGF) et encore moins de l’institut national de la lutte contre la corruption.

Alors que sous d’autres cieux, pour se prémunir de l’arbitraire et de la corruption,  l’identité avec photos des administrateurs, des policiers et des gendarmes, en charge d’un service public, leurs grades, le numéro de leurs badge et de leurs cartes professionnelles , et de  leurs fonctions respectives sont clairement affichée sur leurs poitrines et les murs de leurs administrations, histoire de protéger leur citoyen et l’encourager à dénoncer les abus dont il est victime, ne voilà-t-il pas que dans cette Algérie, de la fierté et de la dignité, le slogan creux « Notre maison est de verre…» de Bouteflika, lancé au lendemain de son investiture, une maison du reste, qui s’est depuis fort longtemps emmurée dans une opacité et dans l’anonymat le plus total, ayant engendré et enfanté 4700 nouveaux milliardaires dont il serait intéressant de découvrir les clés de leurs enrichissement en si peu de temps.

La battue présidentielle 2019 est déjà lancée, le vizir- bateleur de foire déjà désigné, le bakchich et son omerta , déjà déployés, en quête de vox populi.

La plèbe n’a d’autres choix que celle de courber l’échine et accepter sa condition sociale en allant voter, ou carrément afficher sa démission et son silence. Une posture qui mettra à mal le clan d’Oujda de vendre son cinquième mandat. Une énigmatique réponse à découvrir dans 6 mois.

Allez savoir !

Auteur
Brahim Ferhat

 




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Saїd Chitour, je te demande pardon

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POLEMIQUE

Saїd Chitour, je te demande pardon

Les gardiens des lieux saints assassinent les journalistes et les dépècent. Notre régime politique les bâillonnent et les emprisonnent, ce n’est pas plus honorable.

Saїd Chitour, je ne t’ai pas vu depuis très longtemps, ne sais pas si nous partageons les mêmes idées ou serais opposé à tes contributions adressées à des organes de presse officiels pour lesquels je n’ai aucune estime. Mais tu es aujourd’hui privé de ta liberté et cela me révulse.

Je suis un inconnu mais à chaque fois qu’il s’est agi d’une violence envers un journaliste ou un organe de presse, j’ai publié mon extrême indignation. Et à chaque fois, je demande pardon à l’infortuné car je suis démuni de tous pouvoirs afin de le sortir des griffes de la bête immonde.

Qu’un journaliste soit une seule heure incarcéré est la honte d’une société qui doit s’interdire de se revendiquer de l’humanité. Priver de liberté d’expression et de mouvements un être humain lorsqu’il n’est ni délinquant ni criminel est une abomination pour laquelle certains devront rendre des comptes, un jour ou l’autre.

Ce pays et sa justice aux ordres viennent d’incarcérer cinq généraux-majors pour corruption. S’ils ont pu le faire pour cinq, rien ne les empêche de le faire pour des centaines d’autres, les preuves sont sous nos yeux en capital immobilier et mobilier. Il semblerait que les yeux du procureur soient sélectifs.

Car ce sont des yeux d’aigle et des oreilles de chouettes lorsqu’il s’agit d’un journaliste. Le moindre écrit, le moindre mot et c’est une vigilance de tous les instants pour notifier une infraction pénale. Et l’infraction pénale pour un pays dirigé par un invisible et des militaires, c’est d’une automaticité troublante.

Saїd Chitour, je te demande pardon, comme à tous les autres, vivants ou assassinés, car je n’ai pas eu les moyens de t’en sortir et te préparer, avec d’autres, un État à la dimension de nos rêves. Je suis de la génération qui t’a précédé et c’était à nous de le préparer pour toi. J’ai bien essayé, aux côtés d’Aїt-Ahmed, en prenant mes responsabilités et rentrer au pays pour militer mais nous nous sommes heurtés à des forces plus puissantes.

Il ne faut pas se méprendre, les puissants ne sont pas les branquignols qui t’incarcèrent aujourd’hui, ils ne nous auraient pas arrêtés. Nous avons été trahis par une partie de la société elle-même car sans son appui, ils seraient impuissants. Certains sont allés égorger des innocents, jusqu’aux petits enfants, d’autres ont répondu présents à l’appel des milliards. Et la majorité s’est enfoncée dans la dévotion envers un Grand invisible qui règne de la-haut.

Qu’un seul être humain soit emprisonné pour sa liberté d’expression et je suis en rage. La mienne ne te fera jamais sortir de prison et je suis effondré de mon impossibilité à le faire.

Je ne peux que te transmettre la seule chose que peuvent promettre ceux qui sont dans une incapacité d’agir, mon amitié la plus sincère et mes vœux que tu tiennes dans la dignité et la santé.

Saїd Chitour, pardon !

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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J’en parlerai au diable

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COUP DE GUEULE

J’en parlerai au diable

Messieurs les abominables ! De vous j’en parlerai au diable. Je l’inviterai à apprendre de vous l’effroyable. Je lui dirai de quoi vous êtes capable. Devant vos maux effroyables, il se sentira minable, le diable.

J’en parlerai au diable, comment vous avez transformé le sol arable en sable, comment vous poussez le peuple raisonnable et redoutable à croire aux fables pour le conduire docilement à l’étable.

J’en parlerai au diable, de vos crimes insoutenables, des innocents devenus coupables, des idiots devenus notables et de la patrie rendue instable juste pour allonger les chiffres de vos comptables.

J’en parlerai au diable, des consciences vendables, des vestes changeables, des fauves domptables, des pitoyables devenus intouchables et des damnables transformés en désirables.

J’en parlerai au diable de votre agréable table et de l’assiette vide du misérable, de vos manoirs et des gourbis inhabitables, des prix inflammables et des universités violables

J’en parlerai au diable des coutumes importées du pays du sable aux dépens de la culture mémorable et agréable et de l’école où la raison est introuvable et des absurdités devenues vénérables.

J’en parlerai au diable de l’art indésirable et punissable, de la beauté condamnable, des sentiments inavouables et des frustrations incroyables

J’en parlerai au diable, de vous Messieurs, les inapprochables, incritiquables, aux fortunes inépuisables et à aux visages déguisables à tous les temps conjugables. Sachez que vous serez maudit même par ce diable, minables.

Johnny,

Avant que mon heure sonne

Cette requête, je te la donne

Mes voyelles et mes consonnes,

Transmis-les au diable en personne

Tu l’as dit avec ta voix qui raisonne :

« J’en parlerai au diable si l’heure vient à sonner
De m’asseoir à sa table et dire ma vérité
J’en parlerai au diable, il saura m’écouter
L’innocent, le coupable, l’homme que j’ai été

J’en parlerai au diable »

Auteur
Rachid Mouaci

 




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Projet de la loi de finances 2019 : qui croire ?

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DECRYPTAGE

Projet de la loi de finances 2019 : qui croire ?

Le Fonds monétaire international (FMI) dans son analyse publié par l’APS (01) le 11 octobre dernier avait annoncé que l’Algérie devrait se rapprocher de l’équilibre budgétaire à partir de 2019 avec un solde global budgétaire de -0,5% en 2019 et +0,1% en 2020.

Après avoir creusé le fond en 2015 avec -15,3% jusqu’à assécher compétemment le fond de régulation des recettes (FRR), il devrait se rétrécir progressivement jusqu’à atteindre le niveau sus indiqué. L’institution internationale va loin de son analyse pour prédire des excédents qui seront enregistrés à partir de 2020, 0,2% en 2021 et 0,3% en 2022 devraient permettre à l’Algérie d’atteindre la phase de l’équilibre budgétaire.

Cette analyse, au demeurant forte intéressante, se base sur des scénarios que de nombreux experts l’ont jugé crédible. Par ailleurs, les revenus de l’Algérie devraient représenter 32,3% du Pib en 2018 contre 29% en 2017, une hausse qui pourrait être attribuée à l’amélioration des cours de pétrole cette année dans les limites qui arrangeraient les principaux protagonistes soit cette fourchette 70-80 dollars le baril qui semble se confirmer dans le temps. Le ministre des finances Algérien, Abderrahmane Raouya, a déclaré à la même période de l’année dernière aux députés soit le 05 octobre 2017  que l’Algérie a besoin d’un baril de pétrole à 70 dollars pour atteindre l’équilibre budgétaire. Vu la situation de l’époque du marché des hydrocarbures, le ministre avait affirmé que la planche à billets constituait la seule issue possible.

C’était au moment où il présentait la loi sur la monnaie et le crédit pour amendement devant les députés de la chambre basse. Tout récemment, le PDG de Sonatrach avait annoncé qu’un prix du baril au-delà de 80 dollars n’arrange ni les producteur encore moins les consommateurs. La fourchette 60-70 dollars par baril est défendable. Pourquoi disait-il ?

«Quand le baril était à 40 dollars, on ne savait pas où aller, on n’avait pas l’argent pour agir, et quand il a atteint les 100 dollars, on a gaspillé l’argent, on investissait à tout va, ce n’est pas normal ni rentable»

Rappelons que Cette annonce est faite au moment même où la commission du World Oil Outlook 2018 rendait son rapport perspectif  qui insiste sur la prédominance de l’énergie fossile dans le mix énergétique au moins d’ici 2040.

La veille, le Joint  Ministerial Monitoring Committee (JMMC), félicite l’Algérie et plus particulièrement le président de la république Abdelaziz Bouteflika de l’effort soutenu fait pour le maintien de la cohésion de l’OPEP, non seulement depuis la rencontre d’Alger de 2016 mais aussi de son adhésion en 1969.

A la surprise générale, l’exposé des motifs du projet de la loi de finances pour l’année 2019 n’est pas d’accord avec cette approche. Le ministre a dévié à 180 degrés pour déclarer ni 70, ni 80 ni 90 ne sont suffisants pour équilibrer le budget 2019. I

l faut selon ces rédacteurs 92 dollars le baril pour équilibrer la balance du paiement 2019. Pourquoi ? « Au plan financier lit-on,, la détérioration des cours du pétrole, dont le niveau fluctue actuellement autour des 70 dollars le baril, limite nos ressources internes et externes et met sous tension nos équilibres macroéconomiques et financiers sur la période 2019-202.1 »Le ministre des finances précise aux députés , que «compte tenu (…) des différentes contraintes énoncées et du profil de notre commerce extérieur, la balance des paiements nécessiterait, pour qu’elle soit équilibrée en 2019, un prix du baril de pétrole de 92 dollars. »

Pourtant l’année 2018 a été très favorable au prix du baril puisque du 1er janvier au 23 octobre, le baril du Brent a été en moyenne de 75,12 dollars auxquels il faudrait en rajouter 2 pour la prime de légèreté d’un taux de soufre bas du Sahara Blend algérien. Les experts sont unanimes, la cause n’est pas le déficit commercial seulement  mais le paiement de services techniques dans le secteur pétrolier ou de services de transport et d’assurance des importations ainsi que de la rémunération des activités d’entreprises étrangères dans les domaines du bâtiment et des travaux publics pour la réalisation de projets publics notamment. Il faut préciser par ailleurs que les services pétroliers  encouragés à outrance en occupent une partie importante.

Ensuite, l’exécutif déclare suivre les orientations du président de la république qui ne veut absolument pas d’endettement externe ramené ces dernières années à près de 3% du PIB mais par ce déficit fait exploser l’endettement interne qui le contraindra s’il persiste sur cette tendance à aller vers le premier. Ainsi après avoir complètement asséché comme il est dit plus haut le Fond de Régulation de recette en 2015, ce déficit est passé de 8,8% à 21% en 2016 puis 48% en 2017 pour s’établir à prés de 70% en 2018 à cause de la planche à billet.

R. R.

Renvoi

1- Lire les détails

http://www.aps.dz/economie/63832-l-algerie-se-rapprochera-de-l-equilibre-budgetaire-a-partir-de-2019

Auteur
Rabah Reghis

 




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Paul Biya « réélu » à la présidence du Cameroun avec 71,28 %

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Après 35 ans au pouvoir

Paul Biya « réélu » à la présidence du Cameroun avec 71,28 %

Le président Paul Biya, âgé de 85 ans, est officiellement réélu pour un septième mandat à la tête du Cameroun qu’il dirige depuis 1982, soit 36 années de présidence.

Il a été donné vainqueur, lundi, du scrutin du 7 octobre, après plus de quatre heures de proclamation des résultats donnés par le Conseil constitutionnel, département par département. Une victoire écrasante sur fond de contestation des candidats de l’opposition.

Le président Paul Biya est vainqueur dans neuf régions sur dix. Il l’emporte largement dans les trois départements du septentrion : 79 % des suffrages exprimés dans l’Adamaoua, 89 % dans l’Extrême-Nord, 81 % dans le Nord. Il l’emporte aussi largement dans le Centre et dans  l’Est  et obtient 92,91 % des voix dans son fief du Sud.

Seul le Littoral (dont le chef-lieu est Douala, la capitale économique) échappe au président sortant. Le candidat de l’opposition Maurice Kamto, qui avait revendiqué la victoire au lendemain du scrutin, y est donné vainqueur avec 38,60 % des suffrages. Maurice Kamto qui, selon ces résultats officiels, arrive en deuxième position avec 14,23 % des voix.

Cabral Libii prend la troisième place avec 6,28 % des voix.

A noter enfin le très mauvais score de Joshua Osih, du SDF, qui était pourtant le principal parti de l’opposition camerounaise, et qui obtient seulement 3,35 %.

Tous ces chiffres, les opposants les contestent. Ils parlent tous de résultats fabriqués et d’élection volée. On attend désormais les déclarations officielles de ces candidats, notamment celle de Maurice Kamto.

Depuis ce matin, en tout cas, un fort déploiement sécuritaire est visible à Yaoundé et à Douala où la police anti-émeute et la gendarmerie sont déployées notamment au niveau des grands carrefours.

A noter également qu’Adamou Ndam Njoya obtient 1,73 %, Garga Haman Adji 1,55 %, Frankline Ndifor 0,67 %, Serge Espoir Matomba 0,35 % tout comme Akere Muna qui s’était désisté, à la veille du scrutin, en faveur de Maurice Kamto.

Auteur
RFI

 




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Le journaliste Adlène Mellah interpellé par les gendarmes à Alger

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DERNIERE MINUTE

Le journaliste Adlène Mellah interpellé par les gendarmes à Alger

Drôle de journée nationale de la presse ! Adlene Mellah du journal en ligne algerie-direct a été placé aujourd’hui lundi en garde à vue la gendarmerie de Bab Jdid. Il est sous le coup d’une enquête et devait être présenté devant le procureur de la république. 

Cette interpellation (ou convocation pour être entendu ?) serait survenue suite à une plainte déposée par Anis Rahmani, patron du groupe Ennahar contre le journaliste.

Adlène Mellah, fils d’un ancien député RND, a déjà été arrêté puis relâché dans le cadre des révélations sur l’arraisonnement des 701 kg de cocaïne au port d’Oran.

Auteur
La rédaction

 




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Meurtre de Khashoggi: Trump « pas satisfait » des explications de Ryad

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ARABIE SAOUDITE

Meurtre de Khashoggi: Trump « pas satisfait » des explications de Ryad

 Le président américain Donald Trump a affirmé lundi qu’il n’était « pas satisfait » des explications de Ryad sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, s’étonnant du délai d’un mois annoncé par les Saoudiens pour l’enquête.

« Je ne suis pas satisfait de ce que j’ai entendu », a déclaré M. Trump depuis les jardins de la Maison Blanche, précisant qu’il avait parlé au prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

« Nous saurons très bientôt », a-t-il ajouté en évoquant le meurtre du journaliste de 59 ans dans le consulat saoudien d’Istanbul le 2 octobre.

« C’est un long délai, il n’y aucune raison pour cela », a-t-il encore dit, interrogé sur le délai d’un mois mis en avant par Ryad pour faire la lumière sur cette affaire.

« Nous avons des gens en Arabie saoudite, nous avons des gens en Turquie (…). Nous en saurons beaucoup plus dans les jours à venir », a-t-il affirmé.

Après avoir dans un premier temps affirmé que Jamal Khashoggi avait quitté le consulat vivant, Ryad a reconnu, sous la pression, que le journaliste y avait été tué, tout en affirmant qu’il s’agissait d’une « opération non autorisée » par le pouvoir, et dont le prince héritier « MBS » n’était pas informé.

La presse turque a démonté cette ligne de défense lundi. Le quotidien Yeni Safak, proche du pouvoir, a affirmé qu’un membre du commando ayant tué Khashoggi avait appelé à plusieurs reprises le directeur du bureau du prince héritier, Bader Al-Asaker, après le meurtre du journaliste.

Auteur
AFP

 




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Où est le bout du tunnel ?

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REGARD

Où est le bout du tunnel ?

Que faut-il retenir de tout le désordre ayant secoué l’Assemblée nationale ces derniers jours ? Que faut-il comprendre encore du limogeage de quelques généraux de la grande muette qui, il n’y a pas si longtemps, fut «faiseuse de rois», alors que d’autres sont placés, selon des sources officielles, en détention pour des malversations ? Comment expliquer qu’à cinq mois de l’élection présidentielle, Bouteflika n’a plus manifesté aucun signe, ne serait-ce que par une voie tierce, pour briguer un cinquième mandat, bien que nombre d’observateurs le voient déjà intronisé au palais d’El-Mouradia au printemps prochain ?

On a beau gloser sur le changement en Algérie, la girouette sur nos toits semble figée, plutôt bloquée pour une durée encore indéterminée. Ça sent vraiment le brûlé à la maison, vu les fumées qui en sortent ! Les circonstances difficiles que traverse le pays à l’heure présente, avec en toile de fond, l’impasse économique dont la solution n’est pas forcément pour demain, inquiètent au plus haut point aussi bien les Algériens que nos partenaires économiques.

Puis, des questions se posent aussi avec acuité : comment nous serait-il possible de nous débarrasser de ce pessimisme presque congénital dont souffrent la majorité des nôtres, à l’heure où, logiquement, de grands défis d’avenir devraient être lancés ? Comment peut-on mettre un frein à cette mauvaise tendance à toujours chausser des lunettes noires, quand il s’agit de regarder les perspectives lointaines d’une Algérie pourtant si jeune et si prometteuse ?

Cela parce qu’à voir les choses de plus près, beaucoup d’Algériens s’entêtent à ne distinguer de leurs yeux que ce qui ne va pas, à toujours parler de ce qui fâche et à se complaire dans «l’autodénigrement obsessionnel», lequel leur fait courir le risque de l’effacement et de déprime morale.

Donc, d’un côté comme de l’autre de ce décor fatal, on se retrouve sur le gril, ne pouvant plus avancer, ne serait-ce que pour donner l’impression à ceux qui nous regardent, qu’on est en vie ! Toute la nation est sur un fauteuil roulant et le drame, c’est que plus de 60% de cette nation-là est jeune. Une jeunesse rendue vieille par ceux qui tiennent le gouvernail. Où allons-nous puiser la force quand ceux qui sont censés nous la donner, se sentent eux-mêmes en proie au désespoir, faibles et en phase de déclin ? Voilà le dilemme ! 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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Conférence de Kamal Guerroua à Toulouse

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RENCONTRE

Conférence de Kamal Guerroua à Toulouse

L’auteur Kamal Guerroua va animer le 26 octobre 2018 à 19:30 un débat à l’espace des diversités et de la laïcité au 38, rue d’Aubuisson à Toulouse autour de  son nouvel ouvrage «Journal d’un hittiste» publié en septembre 2018 chez Ressouvenances, après la projection du film «A mon âge je me cache encore pour fumer» de la réalisatrice Rayhana Obermeyer.

Invité par l’association Karavan, il aura sans doute l’occasion d’évoquer nombre de sujets d’actualité relatifs à la condition féminine en Algérie, les perspectives économiques, les problèmes des jeunes, la transition politique, etc.

 

 




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Rassemblement à Alger pour exiger la libération de Saïd Chitour

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MEDIA

Rassemblement à Alger pour exiger la libération de Saïd Chitour

Pendant que le ministre de la Communication distille ses voeux à la presse par les canaux officiels, les journalistes ont organisé lundi 22 octobre, à la Maison de la presse Tahar Djaout à Alger un rassemblement pour exiger la libération du fixeur Said Chitour.

Fixeur au profit de journalistes étrangers et lui-même journaliste, Saïd Chitour croupit en prison depuis 508 jours sans le moindre jugement. Il est accusé d’avoir transmis  à des puissances étrangères des « documents secrets ».

Deux mondes, deux conceptions de la presse séparent les professionnels des médias avec les autorités. Dans son message à la presse, le président Bouteflika s’enorgueillit avec un certain cynisme : « Oui, mesdames et messieurs, Femmes et Hommes des médias, vous appartenez à la corporation d’une noble profession, une corporation qui s’est taillée, avec mérite, une place de choix de par le monde. »

Car comment peut-on féliciter la presse et louer sa liberté quand on envoie au cachot des journalistes, quand on étouffe les voix dissidentes, quand on coupe la publicité aux journaux, quand encourage le larbinisme médiatique…

 

Auteur
Yacine K.

 




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