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Le Pr Brahim Brahimi, fondateur de l’Ecole supérieure de journalisme, s’est éteint

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Disparion

Le Pr Brahim Brahimi, fondateur de l’Ecole supérieure de journalisme, s’est éteint

Le Professeur Ahmed  Brahimi, fondateur et premier directeur de l’Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l’information (ENSJSI) est décédé samedi , apprend-t-on auprés de ses proches.

Plus connu sous le nom de Brahim Brahimi, le  défunt est l’auteur de plusieurs ouvrages:  « le Pouvoir, la presse et les intellectuels en Algérie », « le Pouvoir, la presse et les droits de l’homme en Algérie » parus aux Editions l’Harmattan ».

De nombreux hommages d’intellectuels et journalistes l’ayant connu sont postés sur les réseaux sociaux

Auteur
Avec APS

 




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55 centres de péages sur l’autoroute est-ouest

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Selon le ministre des Travaux publics

55 centres de péages sur l’autoroute est-ouest

Le système de péage au niveau de l’autoroute est-ouest « entrera en vigueur, dès l’achèvement des installations et la fixation du tarif de passage », a déclaré samedi à Médéa le ministre des travaux publics et du transport, M.Abdelghani Zaalane.

« Nous attendons l’achèvement de l’installation des cinquante-cinq centres de péage et d’entretiens des routes programmés le long de cette autoroute pour décider de la date de début du système de péage », a indiqué le ministre, en marge de sa visite d’inspection du chantier de modernisation de l’axe « Chiffa-Médéa ».

Le péage n’est prévu, selon le ministre, qu’au niveau de l’autoroute est-ouest ou l’infrastructure indispensable à la mise en place de ce système est en cours de réalisation, a-t-il expliqué.

Il a encore ajouté que l’extension de ce système à d’autres réseaux routiers nationaux, dont la route nationale N 1, qui relie le nord du pays aux régions du sud, n’a pas encore été tranchée.

 




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Ouf ! Abdelkader Messahel réagit ! Mais après quoi ? (I)

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Hogra des Algériens et harkis

Ouf ! Abdelkader Messahel réagit ! Mais après quoi ? (I)

L’Algérie a commencé à appliquer le principe de réciprocité à la France lit-on dans la presse nationale et étrangère concernant un fond de crise appréciée différemment.

On parle de conclusion d’un rapport de la mission diplomatique algérienne à l’Hexagone qui a relevé que les structures algériennes d’outre-mer ont été privées de la protection policière habituelle sur décision du ministère des Affaires étrangères français. D’autres la situent à cette décision du président français Emmanuel Macron d’honorer vendredi dernier les harkis, d’anciens supplétifs algériens ayant servi aux côté de l’armée française durant la guerre d’indépendance de 1954-1962.

En effet, par décret paru au Journal officiel de vendredi, six anciens combattants harkis et la cofondatrice d’une association de harkis sont promus au grade de chevalier de la Légion d’honneur, la distinction la plus prestigieuse décernée par l’Etat français.

Quatre harkis sont promus au grade d’officier de l’ordre national du Mérite et quinze autres au grade de chevalier du même ordre, majoritairement représentantes d’associations ou fédération de harkis. Ces promotions interviennent quelques jours seulement après la visite du jeune président français à Josette Audin pour reconnaître l’assassinat par l’armée coloniale de Maurice Audin. Le tout à seulement quatre jours de son rendez vous pour faire des annonces au Comité national de liaison des harkis (CNLH) qui avait réitéré sa volonté de se battre «jusqu’au bout» et d’aller plaider sa cause devant les tribunaux internationaux s’il n’obtenait pas satisfaction auprès de l’État.

Rappelons que le président Macron n’a pas cessé d’intervenir auprès de son homologue algérien pour faire un geste afin de permettre à cette catégorie d’Algériens de souche mais française par naturalisation de circuler librement entre les deux pays. Probablement, si l’on se réfère au coup de fil qu’il a donné à Bouteflika le même jour de sa visite au domicile des Audin, Emmanuel Macron misait beaucoup sur un accord du président algérien pour leur annoncer cette libre-circulation afin de les éloigner de cette revendication des 40 milliards d’euros qu’ils réclament au moment même où les caisses de l’Etat se rabattent sur les retraités français pour les équilibres budgétaires.

De nombreux analystes estiment que le réveil de la diplomatie algérienne est très tardive et son motif demeure très léger. Le ministère des Affaires étrangères (MAE) algérien est resté sourd et myope à toutes les humiliations que subissent les citoyens dans leur droit de visite à  leur proche en France dans le cadre de cette libre-circulation qui est devenue problématique jusqu’à abaisser les Algériens devant les locaux des prestataires de l’ambassade de France.

L’évolution des structures et des mécanismes mis en place depuis les accords d’Evian sont révélateurs des relations entre les deux pays et les liens historiques qui lient le colon au colonisé tels que relatés par Frantz Fanon dans son ouvrage «Les damnés de la terre». Des circonstances particulières ont fait que les réglementations concernant la circulation ainsi que l’octroi et le refus de visa peuvent s’avérer de véritables instruments diplomatiques.

Sur la base de témoignages de terrain, comment concrètement se matérialisent ces humiliations ?  De quelle manière ces accords ont évolué historiquement ? Qui en est le responsable de la bousculade actuelle ? A suivre…  

R. R.

L’auteur est en contact avec une cinquantaine de victimes de cette hogra et veulent se constituer en association pour porter au plus haut niveau la passivité de la diplomatie algérienne qui laissent faire sans lever le doigt. Si parmi les amis lecteurs, qui ont connaissance du même sort subit par eux ou leurs proches qu’ils le décrivent dans les commentaires ou nous écrivent à redactionlematindz@gmail.com. Même avec des pseudonymes ceux-la les aideront dans leur exposé des motifs. Merci     

                                                                                                                                     

 

Auteur
Rabah Reghis

 




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Et le général Chakib Khelil, M. Bouteflika ?

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COUP DE GUEULE

Et le général Chakib Khelil, M. Bouteflika ?

Il y aurait donc, dans ce pays, de méchants généraux corrompus et un président-justicier au glaive blanc,qui les traque au nom de la veuve et de l’orphelin.

L’image aurait été parfaite si, le jour même où le clan Bouteflika annonçait fièrement le limogeage, dont certains  » pour corruption, »de sept généraux-majors, parmi lesquels les chefs de la 3e et 4ème régions militaires, si ce jour-là donc, le tribunal de Milan n’avait condamné des hommes de l’ancien ministre Chakib Khelil, le très proche de Bouteflika et annoncé au monde entier que l’argent versé par la firme Saipem pour obtenir des marchés en Algérie, avait servi à corrompre Chakib Khelil ainsi que des proches de ce dernier.

Autrement dit, la justice italienne confirme la validité des neuf mandats d’arrêt internationaux émis par la justice algérienne dans le cadre de l’affaire Sonatrach et visant Chakib Khelil, son épouse, et leurs deux fils, ainsi que les hommes d’affaires Omar Habour et Farid Bedjaoui.

Qui a ordonné l’annulation de ces mandats ? Qui a fabriqué « l’innocentement » de Chakib Khelil ? La présidence de la République !

Qui a aidé Khelil à quitter l’Algérie en mars 2013, au lendemain d’une perquisition aux domiciles de plusieurs hauts cadres de Sonatrach ? Qui a fait en sorte de le « couvrir », de l’aider à prendre la fuite vers la Suisse, après qu’il ait reçu sa convocation pour être entendu devant la Justice de Milan ? 

Il a fallu organiser un cambriolage dans les bureaux du tribunal d’Alger pour détruire les documents à charge. Il a fallu recourir au mensonge pour des raisons supérieures. Mentir encore. 

Non, l’opération « mains propres » engagée par le clan Bouteflika au sein de la haute hiérarchie militaire ne peut pas faire oublier que la corruption, à un niveau le plus élevé, a connu un essor sans pareil, depuis la venue de Bouteflika aux affaire. Elle ne saurait masquer cette réalité qui s’impose d’elle-même : le président fait figure de gourou protecteur de ses proches impliqués dans des affaires de détournement des fonds publics. 

Le verdict du tribunal de Milan, que le clan présidentiel avait toujours redouté, vient confirmer que le président de la République, au vu des évènements, a toujours agi en parrain et veillé à l’impunité de ses « amis ».  Et c’est au sein de cette cour de malfrats que se recrutent les partisans les plus zélés pour un cinquième mandat.

De Khelil à Saadani, en passant par Hemche, Ghoul, Sidi Said, Mohamed Bouricha, et tout dernièrement Ould Abbès et le milliardaire Haddad, la liste est trop longue de tous ces vénérables mandarins qui ont urgemment besoin que, même handicapé, Bouteflika doit donner l’illusion d’être toujours aux affaires.

Auteur
F. G.

 




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Brexit: Theresa May « humiliée » à Salzbourg

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Union européenne

Brexit: Theresa May « humiliée » à Salzbourg

La presse britannique décrivait vendredi une Première ministre britannique « humiliée » par les dirigeants européens qui l’ont appelée à revoir sa copie sur le Brexit lors d’un sommet informel à Salzbourg, en Autriche.

L' »humiliation » de Theresa May fait la une du Guardian et du Times tandis que le « i » évoque le « désastre de Salzbourg ».

A l’issue du sommet, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a prévenu que « le cadre des relations économiques tel qu’il est proposé ne fonctionnera pas, ne serait-ce que parce qu’il saperait les fondements du marché intérieur ».

Les propositions britanniques ne sont « pas acceptables en l’état » car elles « ne sont pas respectueuses de l’intégrité du marché unique », a renchéri le président français Emmanuel Macron.

Le tabloïd The Sun dépeignait vendredi les deux hommes, qualifiés d' »ordures », en gangsters prêts à « tendre une embuscade » à la Première ministre. « Nous avons plus que hâte de nous libérer de ces malfrats qui dirigent l’Union européenne », écrit le tabloïd qui défend la position de Theresa May. « La Première ministre a refusé de s’écarter des lignes rouges fixées par le Royaume-Uni et elle a tout à fait raison de le faire », affirme-t-il.

Le Daily Mail et le Daily Express mettaient eux en garde l’UE, reprenant les menaces de Theresa May qui a prévenu que le Royaume-Uni était prêt à quitter l’UE le 29 mars 2019 sans accord de divorce.

A Salzbourg, Mme May a répété que son plan dit de « Chequers » restait « la seule proposition sérieuse et crédible » sur la table, qui permettrait de garantir à long terme qu’une nouvelle frontière physique n’allait pas réapparaître entre la province britannique d’Irlande du Nord et l’Irlande. 

Pour le Daily Telegraph, la dirigeante conservatrice est « battue » et « blessée » mais continue de montrer un « visage courageux ».

En attendant le sommet des dirigeants européens les 18 et 19 octobre à Bruxelles, initialement destiné à boucler les négociations sur le Brexit, un autre défi attend la Première ministre conservatrice à la fin du mois: la conférence de son Parti conservateur, où elle devra affronter les foudres des pro-Brexit de son camp, qui jugent depuis le départ son plan pour le Brexit trop conciliant envers l’UE.

Auteur
AFP

 




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Hapsatou n’est pas Corinne, Éric Zemmour n’est pas Alain Delon !

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Racisme et hostilités primaires sur les plateaux télé français

Hapsatou n’est pas Corinne, Éric Zemmour n’est pas Alain Delon !

Surprendre l’ignominie ou le préjugé et ne pas les dénoncer, c’est accepter d’en être complice !

L’intégriste oriental, celui-là même qui vit et profite des largesses de l’Occident depuis sa naissance, est en prison, depuis des mois ! C’est bien fait pour lui ! Il l’aura cherchée et bien méritée ! D’autant que quelque soient les formes, certes encore floues, de ses relations avec les plaignantes, avoir avoué des comportements haram, est en soi, suffisant pour discréditer la sincérité de son combat, celui d’imposer une morale et des codes de vie primitifs à toute l’humanité !

À l’autre bout des extrêmes, Éric Zemmour continue de sévir et de déverser, en invité fort sollicité des plateaux télé, sa haine et sa xénophobie primaires envers tout homme et toute femme qui ne porte pas les mêmes pigments corporels que ceux du Gaulois d’il y a 2000 ans !

Ainsi donc, l’enragé chroniqueur des émissions de débats, au cours desquelles le punch verbal est de rigueur, course effrénée aux meilleurs taux d’audience oblige, aurait préféré qu’Hapsatou Sy s’appelle Corinne, car selon son expertise es-profilage du modèle suprême Français, porter tel prénom est une insulte à La France, voire un crime de lèse-majesté envers la république et ses citoyens !

Qui a dit que les partisans d’Hitler n’étaient pas à l’affût pour remettre en selle, en l’améliorant, l’idée d’une super-race aryenne, avec pour objectif ultime la construction de camps de concentrations pour tous ceux dont les parents auraient eu la mauvaise idée de donner des prénoms dissonants et inharmonieux, à en écorcher les oreilles sensibles de l’exalté petit Gaulois ?

Décidément la bêtise humaine n’a pas de limites ! Einstein avait énoncé : « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue ».  Éric Zemmour vient de nous donner la preuve éclatante qu’Einstein avait raison !

D’où vient cette haine démesurée de la race humaine ? De toutes évidences, Il n’y a qu’à inspecter le faciès de Monsieur Éric pour deviner le complexe qui ravage ses tripes ! Un faciès de cancrelat qui sort allègrement des normes de la race aryenne dont rêvait le Führer himself ! Remercie Yahvé, Allah ou Jéhovah que tu ne fusses pas né pour être adulte du temps d’Hitler, Monsieur le superman aryen qui croit avoir hérité des Gènes de Pépin le Bref ! Les seuls à mériter, selon lui, l’héritage de la souche du roi des Francs !

À la dégueulasse envolée « J’aurais préféré avoir une Corinne devant moi », Hapsatou Sy aurait été bien inspirée de se pourfendre d’une réplique à même de surenchérir l’offense et de renvoyer Zemmour à son propre vomi : – « nous sommes quittes, car moi aussi j’aurais préféré faire face à Alain Delon », aurait-elle dû riposter !

Mais pour qui se prend ce blanc-bec, à la fin ?

Parfois, dans des moments de délires incontrôlables, il m’arrive de souhaiter qu’un jour les Africains s’accaparent le monde, en deviennent les maîtres, et que des Hapsatou Sy mutines malmènent des Zemmour avec des « Mais c’est quoi ce nom de blanc-bec Éric ? tel prénom est une insulte au berceau de l’humanité et de ton unique ancêtre, le chimpanzé ! ». Un délire en appelant un autre, cela me rappelle un film des années 1970 (j’ai beau me torturer la mémoire, je ne me souviens pas du titre) dans lequel, pour séduire une femme blanche, un afro-américain s’évertue à lui démontrer, avec art et vocabulaire, que l’homme blanc est si pâle qu’il donne l’impression d’être atteint d’une jaunisse chronique, au contraire de l’Africain qui possède tous les atouts du mâle athlétique et conquérant, en termes de grâce et de masculinité !

Ce n’est pas trop difficile d’inverser toutes sortes d’arguments et de naviguer dans le fleuve de la bêtise, à contre-courant du flux de vos dérives, y’a monsieur Éric !

D’ailleurs, pour rester dans le registre des noms, Éric Zemmour sait-il que le sien est d’origine berbère ? Quel stratagème d’indignité que de fermer ainsi la porte de cocagne derrière soi, en cherchant par tous les moyens à s’acharner et à jeter l’opprobre sur les nouveaux débarqués issus de la même génétique que soi ! C’est du Lepen, du Sarkozy et du Trump tout crachés et amplifiés !

Au regard de la sémantique d’origine, clarifions les choses ! Azemmour signifie Olive, et thazemourth, l’Olivier, chez nous, là-haut sur les montagnes des ancêtres d’Éric Zemmour ! thazemourth, féminin, produit du Azemmour, masculin. Car, en hommage et par respect quasi originel à nos génitrices, nos arbres fruitiers portent des noms féminins, alors que leurs fruits peuvent être féminins, comme thavekssissth (la figue), ou masculin, comme azemmour (l’olive) ! On remarque illico qu’à l’opposé de telle algorithmie naturelle, sous d’autres cieux, l’Olivier porte le genre masculin et produit de l’olive, d’essence féminin ! Houlà ! ce n’est pas très élégant tout ça ! Peut-être bien qu’à force d’aller à contrario de ses propres racines, l’olive Zemmour se faufile dans une peau contre-nature qui se refuse à l’idée que la gestation d’Éric se soit accomplie dans le ventre d’une petite maman ? Une maman qui aurait bien pu s’appeler thazemourth ou Hapsatou Sy !

Moralité : un Olivier de l’Atlas ou de Kabylie planté à Paris est condamné, s’il n’est pas proprement irrigué, à ne produire que des toxines maléfiques à l’âme, au cœur et au corps ! Heureusement que les médias ne nous servent que celles qui sortent du gosier, nous épargnant ainsi les flatulences qui doivent s’échapper d’autres orifices ! Dieu que l’atmosphère doit être infecte, nauséabonde et répugnante sur les plateaux télés quand « l’invité de marque » s’appelle Éric Zemmour !

Tenez-bon Hapsatou Sy ! tout comme Tariq Ramadan, par la grâce de ses propres nuisances, cet exalté chutera de son «trône» un jour ou l’autre !

Le rêve du grand Brel était d’être une heure, rien qu’une heure, beau et c…à la fois, pour se faufiler dans la peau et décoder la vie de toutes sortes d’huluberlus qui perturbaient son angle de vision et agaçaient le référentiel de sa propre existence ! C’est à se demander ce que cela fait d’être, comme Zemmour, moche et c…à la fois, tout le temps ! Posez-lui donc la question, une prochaine fois, Miss Hapsatou Sy !

Réduire Tariq Ramadhan au silence et le mettre hors d’état de nuire, c’est du travail accompli à moitié, tant que l’autre extrême sévit sans être inquiété et continue, en toute impunité, de Violer l’innocence d’une partie du peuple, en hurlant des discours de haine et de racisme contraires aux bases mêmes de cet attracteur d’universalisme intégrateur, de cette merveille d’humanisme enchanteur qui attire et séduit les femmes et les hommes épris de paix, de justice et de liberté ! celles-là même que prône la république Française depuis la glorieuse révolution de 1789 !

Tout comme Tariq Ramadhan, Éric Zemmour s’acharne à en ébranler les édifices ! Il appartient à tous de ne pas les laisser faire, car les laisser faire, c’est se complaire dans une attitude complice ! C’est pour cela qu’il est important et nécessaire de dénoncer ces dérives inadmissibles servies en direct sur les plateaux télé.

Si le salut nazi d’un supporter lyonnais à Manchester risque de valoir quelques tracas judiciaires à son auteur, en comparaison, par ses nombreuses dérives verbales, Éric Zemmour devrait être arrêté, jugé, condamné et interné dans une cellule partagée avec son compagnon Tariq Ramadan jusqu’au jour du jugement dernier, devant Yahvé, Allah ou Jéhovah !

Pour un monde meilleur demain, pour nos générations futures, ne reproduisons pas les erreurs du passé ! celles du Führer et de tous ces Nazillons dégénérés qui aspirent à l’imiter en suivant, en toute impunité, les idées et les exemples d’ignominie du 3ème Reich ! Où que vous soyez, pensez-y, les amis !

Auteur
Kacem Madani

 




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Bernard Bajolet : « Bouteflika est maintenu en vie artificiellement »

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REVELATION

Bernard Bajolet : « Bouteflika est maintenu en vie artificiellement »

Ancien ambassadeur à Sarajevo, Alger, Amman, Bagdad, Bernard Bajolet, 69 ans a évoqué dans un entretien accordé au Figaro les relations algéro-françaises. En explication à la politique de petits pas entre Alger et Paris, l’ancien ambassadeur déclare : « Le président Bouteflika, avec tout le respect que j’éprouve pour lui, est maintenu en vie artificiellement. Et rien ne changera dans cette période de transition. Si ouverture il y a, il faudra aussi qu’elle soit réciproque avec, entre autres choses, l’ouverture des archives du FLN… », a déclaré Bajolet.

Pour l’ancien ambassadeur français, le passé colonial pèse encore très lourd sur les relations entre les deux pays. En réalité, Bernard Bajolet ne fait qu’enfoncer une porte ouverte en disant que la nomenklatura « algérienne, issue ou héritière de la guerre d’Algérie, a toujours besoin de se légitimer en exploitant les sentiments à l’égard de l’ancienne colonie ».

Il a concédé toutefois en reconnaissance ceci : »Quand j’étais ambassadeur, les Algériens nous ont sincèrement aidés à rechercher, en vain, les corps de soldats français torturés et tués par le FLN ». Puis de nuancer comme si l’ancien ambassadeur ne pouvait comprendre les Algériens : « Il y a en revanche un réel blocage sur la question des harkis ».

Auteur
La rédaction

 




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La grande muette devant un grand dilemme

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PRESIDENTIELLE 2019

La grande muette devant un grand dilemme

L’armée algérienne se rangera-t-elle du côté de ceux qui appellent Abdelaziz Bouteflika à briguer un cinquième mandat, ou convaincra-t-elle le chef de l’Etat à rentrer chez lui se reposer ?

C’est le grand dilemme de la grande muette qui a encore le temps, mais qui doit trancher le moment venu. Le chef d’états-majors et non moins vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah, a répété maintes fois que l’armée ne fait pas de politique, mais c’est quand même elle qui a fait et qui, jusqu’à preuve du contraire, fera encore les présidents en Algérie.

Après la mort du président Houari Boumediene, c’est dans un conclave tenu à l’ENITA que des militaires ont choisi Chadli Bendjedid, et cela a continué ainsi, jusqu’au retour aux affaires d’Abdelaziz Bouteflika, avec la bénédiction de la grande muette bien sûr.

En 2019, l’armée aura donc son mot à dire, peut-être pas comme ça, directement, mais diplomatiquement. Comme le jour où elle a dû convaincre Chadli Bendjedid à démissionner.

Dans la rue, les commentaires vont bon train et les avis sont partagés. Les uns voient en l’intense activité d’Ahmed Gaïd Salah et les changements qu’il a opérés le prélude à un changement qui inclurait l’arrivée d’un nouveau chef de l’Etat.

D’autres voient, en revanche, les choses autrement : pour eux, le statu quo restera de mise, parce que tout ce remue-ménage est l’œuvre de quelqu’un qui dit agir sous la responsabilité d’Abdelaziz Bouteflika.

Quoiqu’il en soit, rien n’est encore joué, et la balance pourrait pencher d’un côté comme de l’autre. La preuve, après dix-neuf années et cinq mois de règne sans encombre, Abdelaziz Bouteflika a appelé à la création d’un Front populaire, pour le cas où…

Djamel Ould Abbès et consorts disent que c’est pour la sécurité et la stabilité du pays, mais ils ne convaincront personne, l’Algérie de 2018 n’étant pas moins stable que celle de 2017. En 2018, il y a eu un déclic. Lequel ? Quand on le saura, la grande muette aura déjà tranché.

Auteur
Ahcène Bettahar

 




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In dubeo pro reo : le doute profite à l’accusé !

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Lettre de Médéa

In dubeo pro reo : le doute profite à l’accusé !

« L’agneau n’alléguait rien pour sa juste défense, qui ne mit le loup dans son tort mais il ne savait pas qu’opprimer l’innocence, c’est le droit du méchant, quand il est le plus fort ». Citation de Ésope dans « L’aigle et la corneille » VIe s. av. J.-C.

Curieusement et au lendemain de leurs mises à la retraite et leur limogeage, cinq puissants généraux-majors de l’Anp se sont vus traînés au temple de l’incongru pour y être sacrifiés sur l’autel de l’intrigue, de la compromission et de l’incompréhension. Ils ne sont pas encore condamnés mais c’est tout comme.

Jetés en pâture dans la fosse aux lions, sans considération aucune, de la présomption d’innocence, la télé-vorace Ennahar, l’arme médiatique du clan Bouteflika s’attelle, encore un fois à jeter l’opprobre avec pertes et fracas sur des personnalités militaires,  et leurs progénitures. Des canards boiteux, plutôt des feuilles de choux , aux financements ANEP plus que douteux, lui empruntent le pas et s’en donnent à cœur de joie dans leurs Unes : Des généraux mis en examen judiciaire,  les passeports des généraux et de leurs fils confisqués, perquisitions, gel des avoirs et tutti quanti… Pointant un doigt accusateur, nous suggérant, la mainmise des militaires , et par ricochet de leur institution sur les déboires et tous les maux que traversent notre pays.

Notre propos n’est pas de défendre ces accusés, mais celui de sauvegarder l’innocence présumée à l’arbitraire, c’est-à-dire laisser la justice et nos juges travailler sereinement, consciemment et sans interventions, l’exécution sommaire du colonel Chaabani nous rappelle un triste épisode de la justice aux ordres.

Mais qu’en est-il des criminels en col blanc ? Ils sont ministres, sénateurs, députés, walis et syndicalistes, des serviteurs d’état, leurs état, des civils cités dans moult affaires de détournements d’argent, de rapine et de corruption, drapés d’un voile de sainteté, continuent à vaquer à leurs occupations avec une  bénédiction présidentielle toute relative. L’injustice et l’impunité dans toute leurs splendeurs…

 

La laconique emphase :« Conformément aux orientations et du programme de Fakhamatouhou, la lutte contre la corruption et les richesses mal acquises bat son plein… » Une pratique généralisée et démocratisée sous sa supervision, un crédo que ces mêmes quidams convertis en bateleurs de foire, cinquième mandat pour les acquis et privilèges oblige, s’égosillent  à nous faire vendre à quelques mois des élections présidentielles, cache en définitive des desseins inavoués d’une énième supercherie et d’une énième blague pour amadouer un peuple meurtri et exsangue.

Demain sans surprise aucune, devant l’APN et un sénat totalement béni oui oui, une révision de la constitution s’imposera par l’adoption des postes de vice-président et ministre de La Défense nationale, histoire de se prémunir d’une disparition brutale de notre quinquagénaire président.

La doublure s’efforcera de prêter allégeance aux décideurs de l’ombre, à  l’oligarchie entrée en effraction dans les arcanes du pouvoir non sans faire la nique avec un sourire obséquieux à un peuple ignare de ses droits et de ses devoirs.

Ainsi va l’Algérie !!!

Auteur
Brahim Ferhat

 




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OPEP-non OPEP: la réunion d’Alger se tiendra dans un contexte géopolitique mondial particulier

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Rendez-vous

OPEP-non OPEP: la réunion d’Alger se tiendra dans un contexte géopolitique mondial particulier

La 10ème réunion du Comité ministériel mixte de suivi OPEP-non OPEP (JMMC), prévue dimanche prochain à Alger, va se tenir « dans un contexte géopolitique complètement différent » de celui des réunions précédentes et de la réunion d’Alger de septembre 2016, a indiqué l’expert dans les questions énergétiques, Abdelmadjid Attar, dans un entretien accordé à l’APS.

Selon lui, l’objectif de tous les membres est, certes, de garantir un prix de baril « acceptable » et « supportable », ce qui est le cas aujourd’hui avec un prix entre 70 et 80 dollars.

Cependant, poursuit-il, « les discussions ne seront pas dominées par le mécanisme de surveillance qui ne posera pas de problème », mais la question réside plutôt dans « la compréhension de chacun des acteurs de la définition du niveau de production: Faut-il parler du niveau de production global, ou du niveau de chaque producteur (quota), de ce que chaque producteur peut mettre sur le marché ou ce qu’on lui permet de produire? ».

Pour cet ancien ministre de l’Energie, le contexte géopolitique dans lequel se déroulera cette rencontre, qui est lié non seulement aux sanctions américaines contre l’Iran et la Russie ainsi qu’aux guerres commerciales lancées par le Président américain contre notamment la Chine, « va peser de tout son poids non seulement sur cette réunion mais aussi sur celle de l’OPEP prévue en novembre prochain. »

Plus explicite, il dira que, d’une part, le respect satisfaisant de l’accord de réduction de la production et l’actuel prix de de pétrole 70 à 75 dollars « devraient, en principe, permettre au JMMC de faire des recommandations pour la prochaine réunion de l’OPEP afin de maintenir le niveau de production/réduction ou de l’adapter en fonction de la demande sur le marché 2019 comme le souhaitent certains pays. »

D’autre part, relève M. Attar, « il y a les conséquences liées aux sanctions américaines contre l’Iran dont le niveau de production a déjà commencé à se réduire et dont on ne sait, pour le moment, jusqu’à quel niveau va-t-il se réduire du fait que cela dépendra en grande partie de la position du principal client chinois, lui-même en conflit commercial avec les Etats-Unis. »

L’Iran, souligne-t-il, « ne souhaite surtout pas que sa part de production ou sa réduction, du fait des sanctions, soit récupérée par l’Arabie Saoudite qui fera tout pour la récupérer ».

En outre, avance-t-il, la Russie fera, pour sa part, tout pour partager la part de l’Iran avec l’Arabie Saoudite car « ce sont les seuls pays en mesure de faire face à un déficit de production important en ce moment, qui entraînerait une forte augmentation du prix que l’Arabie Saoudite ne souhaite pas ».

« C’est vraiment une équation qui va être très difficile à résoudre, et je pense qu’elle le restera tant qu’on n’aura pas une appréciation fiable des conséquences des sanctions américaines sur la production iranienne », relève cet expert.

Le marché pétrolier a atteint un niveau d’équilibre

Faisant le point sur l’accord historique décroché lors de la réunion d’Alger en septembre 2016, M. Attar considère qu’il avait permis « de faire revenir l’OPEP à presque ce qu’elle était et pouvait faire en 1973, année au cours de laquelle elle avait décidé d’un embargo ayant donné naissance au premier choc pétrolier et fait monter le prix du baril de 3 à 12 dollars de l’époque. »

Toutefois, aux yeux de cet expert, « l’OPEP n’est plus ce qu’elle était, et le monde non plus, et ce, en raison des mutations géopolitiques, économiques et bien sûr énergétiques ». D’où « la nécessité de s’adapter ou de disparaître. »

Interrogé sur les perspectives du marché pétrolier à moyen terme, M. Attar considère que le marché pétrolier a atteint, en ce moment, un niveau d’équilibre qui peut satisfaire tout le monde, à condition que des considérations d’ordre géopolitique ne viennent pas le perturber. Car « si cela devait intervenir, nous ne serons pas à l’abri d’un choc pétrolier, dans un sens ou dans l’autre, en matière d’évolution du prix du baril. »

Auteur
APS

 




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