Jeudi 30 avril 2020
Le quotidien Ennahar met la clé sous la porte
Le quotidien arabophone Ennahar, propriété d’Anis Rahmani, actuellement en détention provisoire, a annoncé la cessation de parution pour raisons économiques.
L’empire Ennahar semble ne pas pouvoir survivre à la fin du clan Bouteflika ? Depuis le placement en détention à la prison d’El Harrach de son patron Anis Rahmani, de son vrai nom Mohamed Mekedem, rien ne va plus pour ce groupe médiatique qui a servi d’outil de propagande au clan Bouteflika.
Si certains restent sensibles vis-à-vis de la situation des salariés d’Ennahar, nombreuses sont les voix qui se sont réjouies de la disparition de ce journal qui a traîné dans la boue bien des hommes et des femmes opposants à clan Bouteflika. En un peu plus d’une décennie, Anis Rahmani et son groupe média étaient devenus très influent en Algérie grâce à sa proximité avec notamment Saïd Bouteflika. Anis Rahmani était devenu intouchable et ses médias prospéraient à l’ombre de Bouteflika.