19 avril 2025
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Crise avec la France : jusqu’où ira l’Algérie ?

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Tebboune Macron
Tebboune et Macron, main dans la main : loin est ce temps.

La reconnaissance par Emmanuel Macron du plan marocain pour le Sahara occidental a irrité l’Algérie qui a rappelé son ambassadeur. Ce qui nous rappelle la même mesure prise contre l’Espagne quand son chef de gouvernement a fait la même annonce qu’Emmanuel Macron.

Après la lune de miel c’est la lune de fiel entre entre Alger et Paris. La lettre de Macron au roi Mohammed VI dans laquelle il souligne son soutien au plan marocain n’a pas laissé indifférentes les autorités algériennes. De fil en aiguille, le président français s’assoit sur la mission onusienne.

Certaines sources avancent que l’Algérie n’en restera pas à ce simple rappel de son ambassadeur en France. Une mesure prise deux fois depuis 2020. Tout cette crise arrive au moment où le Maroc célèbre la fête du Trône.

A Alger, c’est la colère noire. Il se susurre que l’Algérie pourrait demander le départ de l’ambassadeur de France à Alger, comme deuxième levier de pression sur Paris.

Cette crise avec Paris est très mal venue pour Abdelmadjid Tebboune à un mois de la présidentielle. Ce qui énerve particulièrement Tebboune qui se voyait faire sa visite officielle à l’automne prochain.

Cette position française rejoint celle que défendent les Etats-Unis, l’Espagne et l’Allemagne.

Le soutien du plan marocain constitue pour le régime un énième échec diplomatique dans sa défense de ce dossier sensible qu’il considère pourtant comme central. On s’en souvient. Quand l’Espagne a donné son aval pour le plan d’autonomie marocain, l’Algérie avait rappelé son ambassadeur avant de se raviser quelques semaines plus tard. Pour autant, l’Algérie a renvoyé son ambassadeur à Madrid sans que l’Espagne ne revienne sur sa position concernant son soutien au plan marocain.

Alors cette nouvelle crise se limitera-t-elle à ce simple rappel de l’ambassadeur algérien ou ira-t-elle plus loin ? Difficile d’avancer avec certitude la suite que donnera le régime à ce penchant français en faveur de Rabat.

Pour la France, ce lâchage de l’Algérie est une sacrée concession au roi Mohammed VI qui boude toutes les avances d’Emmanuel Macron. En effet, après un tropisme algérien qui aura duré depuis 2017, le président vient d’acter un changement de position qui ne sera pas sans conséquence.

A l’intérieur, plusieurs proches du président français se sont employés depuis deux ans pour rabibocher des relations particulièrement exécrables entre Macron et Mohammed VI. Ils auront donc réussi.

La question est de savoir ce qui a poussé Emmanuel Macron à désespérer d’Alger pour choisir Rabat. En l’espèce, la cause sahraouie et la diplomatie algérienne viennent de connaître un énième échec qui pourrait aussi avoir des conséquences sur le gouvernement.

Hamid Arab 

Trump : «Dans quatre ans, vous n’aurez plus à voter ! »

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Trump

Il n’y a rien à dire, cette élection américaine sent le roussi de toutes parts. Surtout avec un Trump qui menace la démocratie en termes on ne peut plus clairs. Jugez-en par cette envolée lyrique prononcée lors d’un meeting avec les chrétiens qui constituent l’un de ses réseaux de soutien les plus puissants : – « Si je suis élu, dans quatre ans vous n’aurez plus à voter ! »

Le fait qu’il ait échappé à la justice après l’insurrection du Capitole doit lui donner des ailes et se sentir intouchable, comme Hitler en son temps.

Pourtant, si la justice n’avait pas fait preuve de frilosité, sa place est en prison, mais que peut-on faire contre le dieu argent au pays de l’oncle Sam ?

Il est utile de revenir sur l’épisode du Capitole pour rappeler le non-sens dont ont fait preuve tous ceux qui ont fait partie du circuit juridique visant à inculper Trump avec, en premier lieu, l’humeur et les désidératas d’un seul homme, le ministre de la Justice !?

Pourtant, les évènements du 6 janvier 2021 au Capitole de Washington DC avaient été retransmis en direct par la plupart des chaînes d’information. Et nous avions tous assisté stupéfaits à l’ébranlement de l’édifice démocratique américain par des milliers de terroristes domestiques (c’est ainsi qu’ils avaient été nommés au tout début) excités par le discours enflammé de Donald Trump, le matin même.

Nonobstant cela et malgré des centaines de millions, voire des milliards de témoins, la justice américaine a tergiversé pendant quatre ans.

S’il n’y a pas eu d’inculpation alors que les faits ont eu lieu publiquement est très dangereux pour la démocratie américaine. Et la question qui se pose est la suivante : peut-on tout pardonner à un ancien président ?

La non-condamnation de Donald Trump, malgré des preuves irréfutables et des centaines de millions de témoins, remet en question l’impartialité de la justice américaine, car qu’on le veuille ou non, ce 6 janvier 2021, il y a bien eu tentative de coup d’État chez l’oncle Sam !

Quand on sait que l’ancien président est en pleine campagne pour 2024 et qu’il continue de bénéficier d’un fort soutien dans le pays, de la part de son parti et au-delà, de la majorité des américains, il n’a eu de cesse de clamer partout qu’il était victime d’une chasse aux sorcières.

L’Amérique ne s’est pas construite le long d’un fleuve tranquille. Nous vivons certainement l’une des pages les plus sombres de son histoire. Une page dont elle ne sortira pas indemne facilement, sachant que pour sauver sa peau, Donald Trump ne lésinera pas à user de tous les moyens et de toute sa fortune pour pactiser avec le diable et inviter toutes sortes de vieux démons qui lui sont familiers.

Démocratie en danger ? Rien n’est moins sûr au pays de tous les extrêmes !

Kacem Madani

Mascarade présidentielle : des hommes de peu de dignité

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Candidats à la présidentielle

Il n’y a rien de plus compromettant que légitimer une élection présidentielle dans une dictature par une candidature alibi.

Ce sont toujours des hommes et des femmes sans dignité qui se présentent à un simulacre  de confrontation avec l’homme fort. Ils savent qu’ils sont les « idiots utiles », les « marionnettes » et les paravents qui donnent à la violence d’état le moyen d’être consacrée par les urnes.

Ils n’ont ni dignité ni moralité car ils savent que cela renforce la dictature. Mais ils ont encore moins de dignité lorsqu’ils savent qu’ils n’ont aucune chance dans ce combat aussi ridicule que compromettant.

Il y a toujours ce genre de recrues qui jouent le rôle du lièvre dans les élections des dictatures. Poutine en a eu et c’est toujours le cas dans l’histoire. Ils se vautrent et se vendent pour une place dans l’innommable.

La dignité se vend par l’ambition et la cupidité de ceux qui se croient rusés pour que la grossière ficelle ne se voit pas. Et il y a les illuminés des dictatures, ceux qui sont toujours fascinés par la force et la lumière des tyrans. Ceux-là sont des adeptes de la secte, rien ne peut y faire dans l’histoire.

Puis il y a ceux qui sont des professionnels de l’exercice. Abdelaali Hassani Cherif, président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) est l’homme de toutes les compromissions. Il est le chef d’un parti islamiste dit modéré. Une tendance islamiste qui veut attirer à lui les croyants tout en camouflant l’odeur de l’exécrable doctrine qui abrutit et domine la société algérienne.

Sous le couvert de diplômes qu’on nous met toujours en avant pour dissimuler la doctrine extrémiste et la légitimer par une pseudo hauteur intellectuelle et de modération.

Quant à l’autre indigne, Youssef Aouchiche, secrétaire national du FFS, il est pour moi une plaie ouverte. Nous avions milité dans ce même parti pour essayer de faire naître la démocratie et contribuer ainsi à la fin de la dictature militaire. Mais la grande sincérité militante de ce monsieur lui a fait rejoindre les deux chambres du Parlement, lieu des valets consentants (et bien nourris) du pouvoir algérien.

Mais Abdelaali est peut-être, en plus des deux catégories que j’avais citées, profondément convaincu de sa participation à l’édification de la démocratie. Il faut alors ajouter au délit de compromission le symptôme de handicapé mental.

Ce sont hélas des hommes qui sauront retourner une seconde fois leur veste lorsque l’heure des comptes arrivera. Et d’ailleurs ils sont si insignifiants que la nouvelle république ne pourra perdre son temps à les juger.

Les lions se sont gavés par la mort de la bête, les rapaces terminent le travail et les insignifiants comme nos deux personnages essaient de grappiller quelques miettes.

Ils ne pourront même pas être jugés par leur conscience, ils en sont dépourvus.

Boumediene Sid Lakhdar

L’Algérie rappelle son ambassadeur en France

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Le MAE

Le gouvernement algérien a décidé le retrait de son ambassadeur auprès de la République française avec effet immédiat et la représentation diplomatique algérienne en France est désormais du ressort d’un chargé d’affaires, suite à la reconnaissance par la France du plan d’autonomie marocain comme «seule base» de règlement du conflit du Sahara Occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc, indique ce mardi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

«Le Gouvernement français a fini par donner sa caution franche et catégorique au fait colonial imposé au Sahara Occidental. Ce pas qu’aucun autre Gouvernement français avant lui n’avait cru devoir franchir, le Gouvernement actuel l’a fait avec beaucoup de légèreté et une grande désinvolture, sans en mesurer lucidement toutes les retombées potentielles», précise la même source.

«En reconnaissant le plan d’autonomie marocain comme la seule base de règlement du conflit du Sahara Occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc, le Gouvernement français bafoue la légalité internationale, prend fait et cause pour la négation du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, se démarque de tous les efforts patients et persévérants déployés par les Nations Unies à l’effet de parachever la décolonisation du Sahara Occidental et manifeste une abdication des responsabilités particulières qu’il doit assumer, en toutes circonstances, comme membre permanent du Conseil de Sécurité», souligne le communiqué.

En conséquence, «le gouvernement algérien a décidé le retrait de son ambassadeur auprès de la République française avec effet immédiat. La représentation diplomatique algérienne en France est désormais du ressort d’un chargé d’affaires», ajoute la même source.

Emmanuel Macron soutient le plan marocain pour le Sahara occidental

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Emmanuel Macron
Emmanuel Macron devrait trembler devant cette charge.

A l’occasion de la fête du trône marocain, le président français Emmanuel Macron s’est fondu d’une lettre de soutien clair au plan d’autonomie du Sahara occidental que propose le Maroc.

« La célébration, le 30 juillet prochain, du 25ème anniversaire de l’intronisation de Votre Majesté donnera cette année aux festivités un éclat et un retentissement tout particuliers. A cette occasion, c’est l’ensemble du peuple marocain qui célèbrera la modernisation continue que le Maroc a connue sous l’impulsion de Votre Majesté dans tous les domaines, et qui a conforté au fil des années son statut d’acteur incontournable en Afrique et dans le monde », s’extasie le président français.

Tout en rappelant que la France a été au côté du Maroc ces 25 dernières années, Emmanuel Macron ajoute : « Je souhaite assurer Votre Majesté de mon attachement indéfectible à poursuivre, comme nous en sommes convenus au cours des derniers mois, l’approfondissement et la modernisation du partenariat d’exception qui lie nos deux pays, pour leur permettre de mieux relever ensemble les nouveaux défis auxquels ils font face, avec le continent africain et le reste de la communauté internationale ».

Après ce prélude laudateur, le président français son soutien du plan marocain. « Je considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. je vous affirme l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour Votre Royaume ». Il ajoute : « Pour la France, l’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant ».

Fermant tout espoir de débat au sein de l’ONU, il estime que « pour la France, celui-ci constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Au demeurant, la poursuite du développement économique et social de cette région est un impératif. Je salue tous les efforts faits par le Maroc à cet égard ». Il va jusqu’à proposer les services de la France qui « l’accompagnera dans cette démarche au bénéfice des populations locales ». Il est temps d’avancer ».

Peu avare pour un euro dans son travail de cirage des pompes au profit de ce roi qui l’avait pourtant espionné (affaire Pegasus), il enchaîne : « J’encourage donc toutes les parties à se réunir en vue d’un règlement politique, qui est à portée de main. Aujourd’hui un consensus international de plus en plus large se dégage à cet égard. La France y prend toute sa part dans l’ensemble des enceintes concernées. »

Il martèle : « Dans ce contexte, elle soutient les efforts du Secrétaire général des Nations unies et de son Envoyé personnel. Ceux-ci doivent constituer l’amorce d’un processus d’intégration régionale renouvelé, favorisant la coopération, la stabilité et la prospérité au Maghreb ».

Cette lettre du président français vient corroborer ce qu’a affirmé son ministre des Affaires étrangères à l’occasion de ses deux voyages au Maroc.

La rédaction

Réflexion sur la grâce et la colère au Maroc : une justice aux ordres

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Nasser Zefzafi
Nasser Zefzafi et d'autres militants du Rif sont condamnés à de très lourdes peines de prison.

La grâce royale pour les journalistes et blogueurs Tawfiq Bouachrine, Omar Radi, Suleiman Raissouni, Saida Al-Alami, Reda Al-Tawjani, Youssef Al-Hirash et Moul Al-Qartasa et d’autres, n’aurait de sens que si les autres, de notre Rif combatif et à leur tête Nasser Zefzafi, Djelloul ou Ahamjiq retrouveraient la leur.

La grâce royale : traiter l’exception et non l’ensemble, c’est justement à cela que servait la grâce au Moyen Âge… (1) Mais cette justice au cas par cas a-t-elle un sens pour la société entière ?

Une justice où le droit de grâce, un pouvoir régalien, c’est-à-dire un droit royal avec sa mise en en scène liturgique, bien nous rappeler la place et le rôle du pouvoir royal. Le roi tient son pouvoir de Dieu, il protège, il guérit … et il sauve de la peine lourde ou légère quand lui semble. Et peut importe ce qu’il pense du pourquoi du comment ; le gracié s’est retrouvé sujet de sa grâce !

Cela renforce son pouvoir politique, en créant un possible lien direct entre lui et ses sujets. Le roi est en quête permanente d’incarnation de la justice, sans se plier à ses impératifs. Le roi, en décidant d’user de son droit de grâce d’une partie et non de la totalité des condamnés sur un même dossier (la chose jugée étant la même et faisant autorité), fait que ses grâces ne venaient pas arbitrairement s’opposer à des décisions judiciaires.

En fait, la grâce, dans le logiciel de la monarchie, sert à améliorer la justice. Son discours bien rodé nous explique qu’elle n’était pas un passe-droit de l’exécutif suspendu au-dessus du pouvoir judiciaire, elle est un contrepoids nécessaire dans un système de répression dur.

Oui, mais tout ça nous vient d’où ? Il est le symbole emblématique de la monarchie moyenâgeuse sous couvert d’une modernité de façade ! Nous nous retrouvons donc face à une justice qui ne s’applique pas partout et pour tous. Elle est faible avec les forts (les fraudeurs fiscaux, les corrompus, les abus des biens publics..) et forte avec les faibles (les ouvriers des mines, les abandonnés du Rif ou d’autres mouvements…).

Elle lourde pour une revendication d’un hôpital ou d’une école ou de l’emploi et absente pour des milliards sous-tirés aux deniers publics. Lorsqu’elle frappe, elle doit frapper fort. Elle le fait « pour l’exemple de tous » : une condamnation à vingt ans de prison ne frappe que le condamné, certes mais toute la population de la région est indirectement concernée.

Les discoureurs de ces logiques de grâce nous expliquent qu’elle se détermine par les limites entre les actions acceptables, celles inacceptables, et puis les autres. Dans ce cas, qu’est-ce qui fait que les actions portées par l’ensemble des Hirakistes (cahier de doléances en 21 points – ou 5 autres de Jerada), soient acceptables pour les « graciées » et inacceptables pour autres ?

La mécanique de la grâce royale (et même présidentielle dans certaines démocraties) voudrait qu’elle s’applique aux cas les plus symboliques, notamment liés aux colères sociales considérées légitimes par le détenteur du droit de grâce lui même.

La grâce annoncée par le roi, bien qu’elle suit un discours légitimant les causes du Hirak et ce dès le 29 Juillet 2017, limite à certains ‘‘cas’’ et se garde d’épouser une ‘‘cause’’. Elle est « clémente » mais demeure injuste.

Grâce ou pas, nous demeurons dans l’exemplarité de la peine, tempérée par le recours au pardon que le roi peut aller jusqu’à proclamer comme un oubli total en abolissant le motif de la condamnation pour les uns et en le perpétuant pour les autres.

Mohamed Bentahar, militant politique marocain

(1) Jacques Krynen, L’Empire du roi. Idées et croyances politiques en France, XIIIe-XVe siècles, Paris, Gallimard, 1993.

Maroc : 3 journalistes et un intellectuel graciés par le roi Mohammed VI

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Mohammed VI
Le roi Mohammed VI

Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Taoufik Bouachrine, trois journalistes détenus depuis plusieurs années, et Maâti Monjib, historien et défenseur des droits humains, ont été graciés par le roi Mohammed VI, a indiqué à l’AFP un responsable marocain, sous le couvert de l’anonymat.

Ce sont donc trois journalistes et un intellectuel emprisonnés au Maroc qui ont été graciés lundi par le roi Mohammed VI, à l’occasion de la fête du trône qui marque son intronisation il y a vingt-cinq ans. Au total, 2476 prisonniers l’ont été, a indiqué le ministère de la Justice dans un communiqué. Soulaiman Raissouni aura passé 4 ans de prison pour son courage, ses écrits et sa droiture.

«La Grâce Royale se démarque par son caractère humain, et a été accueillie avec une profonde gratitude par les familles des graciés», a affirmé à l’AFP Hicham Mellati, directeur des Affaires pénales et de grâce au ministère de la Justice. En juillet 2023, la Cour de cassation du Maroc, la plus haute instance judiciaire du royaume, avait rejeté le pourvoi de MM. Radi (38 ans) et Raissouni (52 ans), confirmant leurs condamnations à respectivement six et cinq ans de prison ferme dans des affaires d’agressions sexuelles (et d’espionnage pour le premier).

«Traite des êtres humains» et «agressions sexuelles»

Le pourvoi de Taoufik Bouachrine, 55 ans, fondateur et éditorialiste d’un quotidien arabophone, avait été rejeté en 2021. Incarcéré depuis 2018, il a écopé de 15 ans de prison pour «viol»«traite des êtres humains» et «agressions sexuelles» à l’encontre de plusieurs femmes.

Les trois journalistes ont nié en bloc les charges et affirmé avoir été punis à cause de leurs opinions. Mais pour les autorités marocaines, ils ont été jugés pour des crimes de droit commun qui «n’ont rien à voir» avec leur profession ni le respect de la liberté d’expression. L’organisation Reporters sans frontières (RSF) avait appelé l’an dernier à leur grâce à l’occasion de la fête du trône.

Historien et défenseur des droits humains, Maâti Monjib, 62 ans, a lui été condamné en première instance début 2021 à un an de prison ferme pour «fraude» et «atteinte à la sécurité de l’État» au terme d’un procès ouvert en 2015. Cet intellectuel est aussi sous le coup d’une instruction judiciaire depuis 2019 pour «blanchiment de capitaux», ce qui lui a valu trois mois de détention préventive avant qu’une mesure de liberté provisoire ne lui soit accordée en mars 2021, au terme de 20 jours de grève de la faim.

Il est accusé de malversations dans la gestion d’un centre qu’il avait créé pour promouvoir notamment le journalisme d’investigation. Des accusations qu’il rejette.

Toutefois, de nombreux détenus d’opinion, comme Nasser Zefzafi croupissent encore dans les prisons marocaines depuis la révolte qui a secoué le Rif amazigh en 2016/2017. En juin 2018, un tribunal marocain a condamné Nasser Zefzafi à vingt ans de prison pour atteinte à l’ordre public et menace à l’unité nationale. Son tort ? Avoir réclamé justice dans l’affaire de la mort Mouhcine Fkiri et de la dignité pour cette région qui a souffert des années de plomb de Hassan II.

En matière de violation des droits humains, le Maroc n’a rien à envier à l’Algérie de l’autocrate Abdelmadjid Tebboune : presse muselée, scène politique neutralisée, surveillance physique et téléphonique des journalistes et hommes politique… Un savoir-faire que se partagent les deux frères ennemis.

La rédaction/AFP

Azawad : l’armée malienne reconnaît «un nombre important» de morts

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Combattants touaregs
Des combattants du Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA)

L’armée malienne a reconnu « un nombre important » de morts après des combats en fin de semaine dernière contre une « coalition de terroristes », dans un communiqué lu lundi sur la chaîne nationale ORTM.

Plus de 72 heures après la défaite la plus importante depuis le coup d’Etat mené en 2020, l’armée malienne sort de silence pour reconnaître les importantes pertes de soldats et de matériels face aux combattants touaregs à Tinzaouatene.

« L’unité FAMa a été encerclée par la coalition des forces terroristes du Sahel et de violents combats se sont engagés avant l’arrivée de renforts. La bravoure et la détermination exemplaire de nos soldats n’ont pas permis d’éviter un nombre important de pertes en vies humaines et matérielles », dit l’état-major des armées dans son communiqué.

Les nombreuses images publiées par le Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) ne pouvaient être ignorées. En effet, les communicants de ce groupe de combattants rebelles ont largement relayé les images de soldats maliens et mercenaires du groupe russe Wagner soit tués ou arrêtés.

La rédaction

Qu’en est-il du système dominés-dominants ?

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Le Nouveau Front Populaire
Le Nouveau front populaire au prise avec le pouvoir présidentiel.

L’actualité en France et en Europe, à la fin du premier quart de ce XXIe siècle, nous donne l’occasion de nous pencher sur ce qui se passe dans le domaine des comportements sociaux dans les sociétés humaines au niveau des Etats, au niveau des nations.

L’objet de cet article se doit d’être limité, étant le fruit de la subjectivité individuelle. A l’origine, en regardant les résultats électoraux en Europe mais plus particulièrement en France, il y a cette assertion, souvent entendue, que l’Histoire se répète ! Ainsi en France, précisément, l’été 2024 serait une sorte de répétition de juillet 1940 ! Certains pourront ajouter que les répétitions d’ordre historique ne sont que partielles, se produisant en particulier à des époques et suivant des circonstances bien différentes. Le contenu de cet article va être pour l’essentiel le suivant : bref retour sur juillet 1940 et juin-juillet 2024. Présence des dominants et de dominés, à travers le temps. La stratégie des dominants face aux dominés.

Comment se comportent les dominés vis-à-vis des nantis de pouvoirs et de biens. Réflexions et propositions pour plus de démocratie, de justice sociale, de meilleure répartition des richesses produites par l’ensemble des humains. Pour un meilleur, vivre ensemble.

Deux dates, deux situations différentes

Juillet 1940 : La poignée de main de Pétain à Hitler symbolise le bon accueil de l’extrême-droite française au nazisme. Ce fut l’aboutissement de l’affaiblissement du Front Populaire de 1936. Ce dernier devait son existence non seulement à l’entente relative entre la SFIO, le PCF et le Parti Radical mais surtout au mouvement social des victimes du capitalisme : les travailleurs, les exploités, essentiellement, des grandes et moyennes entreprises. Puis c’est le gouvernement conduit par Blum qui ne se montre pas solidaire de la République Espagnole alors que parallèlement les nazis allemands et les fascistes italiens viennent renforcer Franco, adversaire de ladite République.

Succéderont alors à Blum, un autre, radical- socialiste Chautemps, puis à nouveau Blum et enfin le radical-socialiste Daladier qui ira à Munich, cette rencontre, bénéfique à Hitler, permettant à ce dernier d’être à l’origine de la guerre mondiale 39-45. Pas étonnant que le successeur de Daladier sera l’homme de droite, Paul Reynaud, lequel refusera de serrer une main d’Hitler.

Après cela, cette guerre de 39-45, la Résistance, la présence bien comprise du Parti des Fusillés dans la Libération de notre pays, la première place de ce Parti dans les élections à l’issue de cette Libération, ne va pas servir de leçon à l’allié de gauche qui va préférer une entente avec le MRP (centre-droit) et obtenir le poste de président du Conseil. Blum à nouveau c’était mieux que Thorez ou un représentant de ce Parti des Fusillés ! En 1947, les ministres communistes sont même exclus du gouvernement après les implications majeures de ceux-ci dans ce modèle social français qu’ont été notamment, Ambroise Croizat et Marcel Paul.

Il s’agit de la création de la Sécurité Sociale et renforcement du domaine public avec plusieurs nationalisations. A la Libération, l’extrême-droite est plutôt faible et le Parti Communiste est la première force politique !

Juin-juillet 2024, la situation bien différente de celle d’octobre 1945. A droite, son extrême est la première force ; quant à gauche, le parti communiste est la force qui pèse le moins au sein de ce nouveau Front Populaire. L’anticommunisme ! Rien de tel, semble-t-il, pour générer et offrir le pouvoir à l’extrême-droite !

Présence des dominés – des dominants à travers le temps

 Leur appellation l’indique les dominants sont aux commandes dans les sociétés humaines et cela pratiquement tout le temps ! Ils sont pourtant nettement minoritaires. Durant cette monarchie en France qui va de Clovis à Louis XVI, soit pendant plus de treize siècles, les dominants que sont la noblesse et le clergé ne représentent qu’un cinquantième de la population totale du pays.

Les dominés n’apparaissent dans le passé historique dans les pays dont le nôtre que durant de brèves périodes que sont les révoltes, les jacqueries, les révolutions. En France, il y eut les jacqueries dans le monde paysan, les révoltes en ville, à Paris, notamment, durant lesquelles en notre capitale, les rois et leur cour allaient se mettre à l’abri au château de Vincennes, par exemple.

Quand le peuple réprimé avait compris qui était le plus fort, que le calme était revenu, les dirigeants des dominants reprenaient leur place ! Voici quelques éléments, quelques périodes où les dominants ont eu maille à partir avec les dominés qui n’en pouvaient plus des contraintes imposées par les dominants, manifestaient, résistaient, arrivaient à prendre le pouvoir, même brièvement. La Révolution Française ! Elle dure dix années : 1789-1799.

Durant cinq années : 1789-1794, jusqu’à la disparition de Robespierre, les dominés seront à l’origine de profonds changements dans notre pays. Ils vont impressionner les peuples du monde entier. Durant les cinq années suivantes, progressivement les dominants vont reprendre le pouvoir, personnifié ensuite par Bonaparte, Napoléon. Après, plus tard, c’est une nouvelle révolution, celle de 1848 ; une brève période d’un peu moins de quatre ans : de février 1848 à décembre 1851.

L’intervention des dominés va mettre fin à la monarchie de juillet. Louis-Philippe 1er va abdiquer. Sera proclamer la 2è République. Les trois valeurs républicaines Liberté, Egalité, Fraternité apparaitront au fronton des édifices publics, l’esclavagisme, aboli par les révolutionnaires en février 1794, rétabli par Napoléon en mai 1802, va être, définitivement aboli en avril 1848. Cette Révolution va connaitre sa fin avec ce Coup d’Etat en décembre 1851.

Son auteur, le Président élu, futur empereur, Napoléon III. Autre événement d’importance notoire, la Commune de Paris en 1871 : 18 mars- 28 mai. Les dominants à nouveau républicains avec à leur tête, Adolphe Thiers sont dominés par leurs collègues allemands… Le peuple de Paris proclame la Commune de Paris.

Les dominés en deux mois et 10 jours changent radicalement la société à Paris, la démocratie sociale est localement, la réalité. Les dominants, en force, reprenne le pouvoir ; c’est la répression, la semaine sanglante à Paris. Cette répression, cette victoire des dominants à laquelle est associée, la religion catholique va être symbolisée, magnifiée par l’édification à Paris sur la Butte Montmartre de la basilique du Sacré-Cœur. Par ailleurs, à noter qu’en une semaine à Paris autant de victimes qu’en France au cours des dix années de la période révolutionnaire.

Dans notre France, les monuments, les voies urbaines portent davantage les noms de Napoléon, de Thiers que celui de Robespierre. Notre France, une démocratie, certes mais une démocratie bourgeoise, une démocratie des dominants. En 1905, un autre événement, lui aussi d’importance, va contrer la complicité du religieux et du politique des dominants, va interrompre la contribution des deniers publics au fonctionnement du domaine religieux. Ce sera la Loi dite de séparation des Eglises et de l’Etat. Pourtant les dominants n’ont, depuis, cessé de bafouer cette loi.

Ainsi à l’issue de la guerre de 1914-1918, l’Alsace et la Moselle redevenues française n’ont pas rejoint la laïcité de notre pays, le Concordat napoléonien est la Loi. Les deniers publics assurent pour une bonne part le fonctionnement du domaine religieux. De plus, en décembre 1959, la Loi d’aide à l’enseignement privé dont essentiellement le religieux est une réelle subvention à un culte.

Nous voici maintenant en 1936, le Front Populaire avec l’intervention du mouvement social va contrer les dominants. Pourtant la compromission rampante de ce front avec les droites et à l’internationale (Munich en 1938) va aboutir à l’Etat Français de Pétain ; exit donc la République. Pourtant cette situation de la collaboration avec l’occupant allemand ne va pas empêcher la Résistance dont celle des Francs-Tireurs-Partisans.

A la Libération, les dominés d’hier vont être partie prenante déterminante du gouvernement. Des avancées sociales notoires sous ce gouvernement en 1945- 1946 vont permettre aux dominés d’être moins dominés ! Ceux-ci vont à nouveau se manifester en 1968, sans toutefois mettre en cause le pouvoir des dominants. Ces derniers sont toujours aux commandes, actuellement. Notre démocratie est au moins du type, régime autoritaire. C’est le moins que l’on puisse dire.

Comportements des deux protagonistes

Maintenant, des éléments du comportement, de l’attitude des deux protagonistes.

Tout d’abord, la situation chez les dominants. Le moins que l’on puisse dire c’est que leurs composantes sont en concurrence. Cependant face aux dominés, ils sont en convergence, sinon unis. Ils ont l’intelligence de la situation. L’attitude aussi des dominés leur est tout à fait bénéfique. Ils peuvent de plus compter sur des structures, sur des comportements, des valeurs sociales présentes depuis la nuit des temps. Les dominants peuvent compter dessus.

Ainsi sont, par exemple, bienvenus le patriarcat, les religions, l’anticommunisme, la xénophobie et le racisme… Ainsi le patriarcat apporte avec lui la soumission, les inégalités en tous les domaines… Les religions contiennent ces contraintes bénéfiques pour l’exploitation humaine que sont les obligations, les interdictions et pour certaines, l’apologie de la souffrance, le fatalisme…

L’anticommunisme en France se nourrit des dérives à l’encontre de la démocratie, à l’extérieur de notre pays. Il permet ainsi le renforcement de toutes les forces plus ou moins proches des dominants.

Par ailleurs, quelle force politique en France peut se présenter comme n’ayant aucune trace de sang sur les mains ? Je laisse le soin au lecteur de répondre à cette question. La xénophobie et le racisme viennent à point pour nourrir l’extrême-droite, le colonialisme… Avec ces alliés, avec leur intelligence les dominants ont tous les atouts pour que perdure leur domination…

Et maintenant, ce qui se passe chez les dominés, leur attitude, leur comportement. Le sujet mériterait que l’on s’y attarde bien plus que ces éléments, présentés ci-après. Entre les dominés, c’est la désunion. Il semble ne pas se rendre compte que cette désunion ne les sert pas, bien au contraire. Leur égocentrisme fait le jeu des dominants. Diviser pour régner est un adage bien connu. Les dominants en profite.

Quant aux dominés, ils persistent dans leur division. C’est le cas dans les syndicats de salariés. Ces derniers seraient tellement mieux pris en compte par le patronat en étant au sein d’un seul syndicat. Il faut dire que l’intelligence des dominants sait ce qu’il faut faire pour que cette multiplicité syndicale persiste.

Au sujet de cette pluralité syndicale, notons l’intervention tout au moins indirecte de proches des dominants. Ainsi en 1924 la création de la CFTC avec l’aval de l’Eglise Romaine. Et en 1948, l’aide précieuse de la C.I.A. permettant la création de Force Ouvrière. Bref l’intelligence des directions syndicales est pointée du doigt. Toujours dans le domaine des entreprises, le faible taux de syndicalisation interroge.

Cette situation est-elle le fruit du chacun pour soi, du fatalisme, de la débrouillardise, de l’égoïsme individuel. Toutes, il est nécessaire de le dire, font le jeu du patronat ! Quant aux partis politiques, les circonstances liées à l’Histoire, à l’actualité récente, expliquent leur multiplicité.

Certains admettent que la domination des dominants va perdurer. Ceux-là ne sont pas contre l’union des dominés, de l’union de la gauche ; par contre le goût du pouvoir les conduit à accepter leur participation en lien avec certains dominants. Ce sont des réformistes. D’autres sont plus révolutionnaires, sont contre le capitalisme des dominants.

Plus de convergence entre eux serait souhaitable. A quoi sert d’être au sein de groupes, très minoritaires. Aux membres de chacun d’eux de s’interroger sur les conséquences du « chacun pour soi » face aux dominants !

Pour terminer, concernant les dominés et ce, relativement, dans leur combat contre le système du capitalisme. Ceux-ci s’en prennent davantage aux conséquences du capitalisme qu’aux causes, qu’au capitalisme lui-même. On peut penser qu’une telle démarche n’est efficace qu’à court terme et il alimente, d’ailleurs, la persistance de ce système prédateur.

Un autre futur est-il envisageable ?

Il y a nécessité tout d’abord d’alimenter diverses réflexions sur le changement envisagé. Le système économique du capitalisme est particulièrement visé. Il est responsable de l’évolution catastrophique du vivant, du climat sur notre planète. S’agissant du système prédateur, il y a nécessité de s’en prendre aux prédateurs au sommet de la pyramide : ce sont, en particulier, les actionnaires des entreprises.

Par ailleurs, il y a la nécessité que toutes les structures syndicales et politiques et ce sans exclusive, se rencontrent, se concertent. Aucun intérêt à rester à l’extérieur de cette convergence, sinon à donner raison aux dominants pour qui la division est hautement souhaitable.

Face aux dominants, il y a nécessité pour les dominés d’être unis même si des divergences existent. Que continuent d’exister plusieurs structures syndicales et   politiques, pourquoi pas ! Par contre il y a nécessité de structures de convergence.

Ne pas permettre aux dominants de profiter de la faiblesse des dominés. Par ailleurs les alliés des dominants que sont les religions, le patriarcat, l’esprit colonial, la xénophobie et le racisme devront être sérieusement mis en cause. Les outils pour un meilleur vivre-ensemble devront être mis en œuvre ! Plus de présence du sens des responsabilités et moins d’égoïsme de chacun sont hautement souhaitables ! C’est l’avenir de l’humanité et de notre planète qui est en jeu !

Fred Brûlé

Enquête sur la disqualification de l’Algérien Messaoud Redouane Dris engagé contre un Israélien

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Messaoud Redouane Dris
Messaoud Redouane Dris

La Fédération internationale de judo (FIJ) va ouvrir une « enquête approfondie » après la disqualification de l’Algérien Messaoud Redouane Dris, officiellement pour avoir dépassé le poids requis avant d’affronter lundi l’Israélien Tohar Butbul aux JO à Paris.

« Nous ne pouvons pas justifier la surcharge pondérale de M. Dris, mais nous restons déterminés à faire en sorte que tous les athlètes concourent dans des conditions égales et équitables », a écrit la FIJ dans un communiqué lundi, ajoutant que « les athlètes sont souvent victimes de conflits politiques plus larges ».

C’est quand même invraisemblable qu’à ce niveau de la compétition qu’un athlète se retrire pour des raisons tout aussi lunaires. La FIJ n’est pas dupe. Elle a dû subodorer les vraies raisons idéologiques, non sportives qui ont motivé cet abandon.

Messaoud Redouane Dris a été pesé à 73,4 kg dimanche et a donc été disqualifié des -73 kg. Lundi à 10h, il n’était pas présent à son combat contre l’Israélien Tohar Butbul, alors que les judokas font en général tous les efforts pour entrer dans leur catégorie de poids.

« Nous pensons que ce type de comportement n’a pas sa place dans le monde du sport », avait réagi le comité olympique israélien, laissant entendre que l’Algérien s’était retiré pour ne pas avoir à combattre contre un Israélien.

« Après les Jeux olympiques, la situation fera l’objet une enquête approfondie et d’autres mesures seront prises si nécessaire », a écrit la FIJ. En 2021, l’Algérien Fethi Nourine avait déclaré forfait aux JO de Tokyo pour ne pas avoir à affronter ce même adversaire israélien. Il est depuis suspendu par la FIJ.

Avec AFP

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