Le détenu d’opinion, Cherif Mellal, l’ex-président de la JSK, a dû de nouveau recourir à l’action ultime, celle de la grève de la faim pour faire valoir ses droits. Celui de programmer son procès relatif au dossier pour lequel il est en détention depuis le 19 janvier 2023.
Il a entamé de nouveau, mercredi 17 juillet 2024, une deuxième grève de la faim pour réclamer un procès. Le comble pour un détenu d’opinion qui croupit en prison arbitrairement depuis 18 mois.
Il est à noter que sa première grève de la faim, débutée le 14 avril 2024, a duré plus de 12 jours. Son dossier est pendant depuis 18 mois au niveau du juge d’instruction près du pôle économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, selon le Comité national pour la libération des détenus d’opinion.
Son placement sous mandat de dépôt a été décidé par un juge le 19 janvier 2023. Cette décision a fait l’objet de quatre renouvellements successifs, pour une durée de 4 mois. C’est pour dire la légéreté avec laquelle les juges se jouent du droit et des textes de loi.
Toutes les demandes de mise en liberté provisoire introduites par la défense ont été rejetées.
Cherif Mellal est en détention depuis le 19 janvier 2023. Selon le collectif de défense, il est poursuivi pour «violation de la législation relatives aux mouvements de capitaux à destination et en provenance de l’étranger, et blanchiment d’argent ».
Le collectif a démontré que ce dossier est vide, selon le Cnld. Le collectif d’avocats de Cherif Mellal a même apporté la preuve de la nullité d’un document versé dans le dossier. Un faux document tiré de l’internet. Qu’importe pour le juge qui trouve argument même dans de faux documents pour étayer ses accusations.
Cherif Mellal est sous le coup d’un mandat de dépôt prononcé à son encontre par le juge d’instruction du pôle pénal économique et financier en date du 19 janvier 2023, un mandat de dépôt qui a fait l’objet de quatre décisions de renouvellement successives, selon Me Fetta Sadat.
Il est manifeste que Cherif Mellal paye cher son indépendance vis-à-vis du pouvoir et son amour pour la JSK et la Kabylie. Lui qui voulait redonner à ce club son lustre d’antan gênait beaucoup les relais locaux du pouvoir. N’ayant pu l’écarter, les autorités ont manoeuvrer pour le faire taire en le mettant en prison.
L’Algérie vit depuis 2022 sous un état d’exception qui ne dit pas son nom. Toutes les libertés sont confisquées. Les militants les plus actifs sont surveillés, poursuivis en justice. Des centaines d’Algériens sont sous surveillance judiciaire, d’autres (le nombre aussi important qu’il puisse être est inconnu) sont sous le coup d’interdictions de quitter le territoire national imaginaire sans que la justice n’avance aucune accusation.
Plus de 200 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. A part ça, tout va bien dans la « nouvelle Algérie ».
Une dizaine de personnalités ont déposé leur candidature jeudi en vue de l’élection présidentielle du 7 septembre en Algérie qui s’apprente à une énième mascarade puisque Tebboune est donné gagnant.
Sans grande surprise, Abdelmadjid Tebboune, 78 ans, a annoncé le 11 juillet vouloir briguer un deuxième mandat. Il a remis son dossier en personne à l’autorité électorale Anie. « Je remercie tous ceux qui me soutiennent, les partis, les organisations et les citoyens », a-t-il déclaré. Puis d’ajouter avec un brin d’humilité qui ne trompe personne : « J’espère que l’autorité acceptera le dossier que je viens de déposer ».
Contre toute attente, Abdelmadjid Tebboune avait décidé en mars d’anticiper -de quatre mois- à début septembre l’organisation de la présidentielle dans le pays nord-africain de 45 millions d’habitants, riche en hydrocarbures et premier exportateur de gaz d’Afrique.
Il avait été intronisé en décembre 2019 à la tête de la présidence par Ahmed Gaïd Salah le tout sous couvert d’un scrutin à faible participation. Cette intronisation a eu lieu en plein manifestations populaires du Hirak.
Quelques mois auparavant, en avril 2019, alors que la rue algérienne grondait de colère contenue, Ahmed Gaïd Salah poussait un Abdelaziz Bouteflika démuni à renoncer à un 5e mandat et à démissionner. De fil en aiguille, il neutralisait le clan de Saïd Bouteflika qui voulait sa tête.
La séquence restera dans l’histoire. On y voyait l’homme qui avait régné 20 ans sans partage sur le pays en simple pyjama baragouiner quelques mots incompréhensibles à l’équipe de la télévision nationale dépêchée par le tout puissant général-major Ahmed Gaïd Salah pour immortaliser l’événement. Pathétique.
En décembre, alors même que les Algériens descendaient dans la rue par millions pour dénoncer cette « présidentielle » et réclamer un changement pacifique de régime, Gaïd Salah et ses pairs maintiennent ce simulacre de course à la présidentielle et installe Tebboune à El Mouradia. Bien entendu, si rien de semblable ne s’écrit dans la presse, ceci n’est pas un secret pour les Algériens.
Un scrutin vidé de sens
Aucun observateur censé ne croit que Tebboune va perdre cette échéance du 7 septembre. Comme à la belle époque de Bouteflika, Tebboune est d’ores et déjà assuré de l’appui de quatre formations politiques, connues pour être des relais de premier plan pour l’Etat profond : l’ancien parti unique FLN (Front de libération nationale) et le mouvement crypto-islamiste El Bina d’Abdelkader Bengrina, arrivé deuxième à la présidentielle de 2019, le RND, El Moustakbel ainsi qu’une flopée d’organisations toutes affiliées et télécommandées par le régime.
Avec ça s’il reste du suspense… Si Louisa Hanoune, la patronne du PT a retiré sa candidature, Youcef Aouchiche, lui accepte de jouer les lièvres. Pourtant, Louisa Hanoune a de l’expérience en la matière, puisqu’elle a joué par le passé les seconds rôles dans des scrutins présidentiels sans surprise. Mais là, l’entourloupe est trop grosse s’est-elle dit.
https://lematindalgerie.com/presidentielle-youcef-aouchiche-candidat-du-ffs/Alors elle laisse le candidat du Front des forces socialistes (FFS) dont les dents raclent déjà le parquet pour participer à la mascarade la présidentielle. Tout imprégné de son rôle, Youcef Aouchiche a déploré un « climat peu propice à l’activité politique », se réjouissant d’avoir « surmonté de nombreux obstacles », lors d’une conférence de presse avant son dépôt de dossier. Ah si Aït Ahmed, Si Lhafidh Yaha et nombre de valeureux fondateurs du FFS pouvaient revenir et voir le sort fait à ce parti !
Une autre curiosité de cette mascarade est Saida Neghza, responsable d’une des plus grandes organisations patronales. Cette femme d’affaires au fait de la chose du sérail a souhaité que le « processus électoral se déroule dans un climat de transparence et d’intégrité, sans favoritisme aucun ». On croit rêver ! Elle a concédé que le « processus » pour « collecter le nombre de soutiens nécessaires » est « très difficile ».
50 000 signatures individuelles à réunir dans plusieurs wilayas : un sacré marathon que seuls les partis bien implantés ou les candidats soutenus par l’Etat profond sont capables de réaliser. Il reste Zoubida Assoul, avocate engagée dans la défense des libertés, qui pour le moment maintient sa candidature.
Femme du sérail, ancienne du Conseil national de transition dans les années 1990, Mme Assoul qui dirige un petit parti se voit un destin national, comme au demeurant beaucoup d’agitateurs qui se sont illustrés par des déclarations fracassantes pendant les manifestations du peuple avant de disparaître de l’actualité.
Pour se porter candidat, les prétendants devaient présenter une liste comportant au moins 600 signatures individuelles de membres élus de différentes assemblées et réparties à travers 29 wilayas ou bien une liste comportant a minima 50.000 signatures individuelles d’électeurs inscrits sur une liste électorale, avec au moins 1.200 signatures par wilaya.
Le président du principal parti islamiste, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani, a ouvert le bal des dépôts de dossiers, fort de « plus de 90.000 signatures de citoyens » et « de 2.200 élus », selon Ahmed Sadok, un responsable du MSP.
La liste des candidats retenus sera annoncée le 27 juillet et la Cour Constitutionnelle tranchera sur de possibles recours le 3 août.
Toute cette agitation a lieu pendant que les arrestations arbitraires de militants pacifiques continuent sans émouvoir nos courageux candidats. Les procès pour délit d »opinion est le pain noir de nombre d’activistes. Les interdictions de quitter le territoire nationale, de se réunir, de manifester, la censure,… le climat politique et des libertés est des plus exécrables. En février, Amnesty International a estimé que le pouvoir algérien continuait de « réprimer les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique », en « ciblant les voix critiques de la dissidence ». Plusieurs ONG de défense des droits humains rappellent le régime à ses dépassements quotidiens, en vain.
Alors, si la mascarade présidentielle du 7 septembre agite une poignée de figurants pour faire pièce à un Tebboune donné gagnant avant même d’annoncer sa candidature, les Algériens se préoccupent plus des problèmes d’eau, de chômage, de visa pour quitter le pays…
Quelques précisions sur le procès inique qui a eu lieu hier jeudi au pôle judiciaire spécialisé du tribunal de Sidi M’hamed. Neuf militants ont été mis sous mandat de dépôt et six autres sont placés sous contrôle judiciaire.
Telles sont donc les décisions prises le 18 juillet, par le juge d’instruction près le pôle judiciaire spécialisé du tribunal de Sidi M’hamed.
Ainsi sont placés sous mandat de dépôt :
-La militante et universitaire Mira Moknache
-Rafik Belayel
– L’ancien détenu Khoudir Bouchelaghem
– Ghilas Ben Kerou
-Tahar Achiche
-Smaïl Bouaaza
-Lounes Ghougad
-Hakim Benouchene
Sont placés sous contrôle judiciaire :
-Me Sofiane Ouali
-Le lycéen Yuva Menguellet et son père, Houcine Menguellet
-Malek Boudjemaa et son fils, Mokrane Boudjemaa
– Mustapha Akkouche
Ils étaient tous maintenus en garde à vue au commissariat central de Béjaïa depuis leur arrestation avant leur conduite à Alger pour les présenter devant le parquet près le pôle judiciaire spécialisé.L’universitaire Mira Moknache avait été arrêtée la première, le 8 juillet 2024, à son domicile, à El-Kseur, wilaya de Béjaïa.
Deux jours plus tard, dans la nuit du 9 au 10 juillet, un groupe d’amis et militants, dont l’avocat Soufiane Ouali, est surpris dans une maison à Tichy par une irruption policière et il a été procédé à l’arrestation de tous les présents.
Une cascade d’arrestations s’en est suivie : celle de Malek Boudjemaa et de son fils, Mokrane, chez eux, puis celle de Mustapha Akkouche et de celle de Hakim Benouchene, chez eux, à Akbou. Et celle de lanceur d’alerte, le lycéen Yuva Menguellet et de son père, Houcine.
Il est à noter que parmi ceux qui sont en détention, il figure des anciens détenus. Khoudir Bouchelaghem fait partie et il n’a quitté la prison que le 15 juin 2024, après avoir purgé la totalité de sa peine de 3 ans de prison ferme.
La macroniste Yaël Braun-Pivet a été réélue jeudi 18 juillet 2024 présidente de l’Assemblée nationale à l’issue d’un vote serré en trois tours avec 220 voix, devant André Chassaigne qui obtient, lui, 207 voix.
Tout ça pour ça, diront les millions de Français qui ont voté pour un changement à la tête de l’Assemblée et du gouvernement. Les 577 nouveaux députés ont voté pour leur présidente parmi six candidats déclarés, dans un hémicycle profondément fragmenté en trois blocs – Nouveau Front populaire, camp présidentiel et Rassemblement national. Un scrutin crucial pour donner la couleur politique du prochain gouvernement.
« Nous devons apporter de nouvelles solutions avec de nouvelles méthodes, a déclaré, émue, Yaël Braun-Pivet, après sa réélection. Nous n’avons pas le choix, nous devons nous entendre, nous devons coopérer, nous devons être capables de rechercher des compromis. » Yaël Braun-Pivet (Renaissance), présidente sortante de l’Assemblée nationale, a été réélue jeudi au troisième tour avec 220 voix, devant le candidat du Nouveau Front populaire André Chassaigne (207 voix) et celui du Rassemblement National (RN), Sébastien Chenu (141 voix). Au terme d’une élection à suspense, la députée des Yvelines, à l’ouest de Paris, âgée de 53 ans, retrouve donc son « perchoir » après la dissolution, grâce notamment au soutien de la droite qui a passé un accord avec la macronie.
Outre ces trois candidats, étaient aussi en lice : le député Liot (centre) Charles de Courson, la députée Horizons Naïma Moutchou et le député Philippe Juvin pour La Droite républicaine (LDR, ex-Les Républicains).
Après un discours inaugural accueilli assez fraîchement par une partie de l’hémicycle, le doyen RN de l’Assemblée nationale, José Gonzalez (81 ans), a laissé place à un scrutin à bulletin secret. Au premier tour, le communiste André Chassaigne, au nom de l’alliance de gauche Nouveau Front populaire, est arrivé en tête avec 200 voix, devant le candidat du Rassemblement national Sébastien Chenu (142 voix) et la présidente sortante Yaël Braun-Pivet (124 voix). Tous trois se sont maintenus, ainsi que Charles de Courson (Liot, 18 voix), pour le deuxième tour, qui s’est également joué à la majorité absolue des suffrages exprimés. Deux candidats, Philippe Juvin (LR, 48 voix) et Naïma Moutchou (Horizons, centre droit, 38 voix) ont annoncé leur retrait.
Au deuxième tour, Yaël Braun-Pivet est arrivée en tête avec 210 voix, juste devant le communiste André Chassaigne qui a obtenu 202 voix. Distancé, le candidat du Rassemblement national Sébastien Chenu (143 voix) a décidé néanmoins de se maintenir pour le troisième tour qui s’est joué à la majorité relative. Le centriste Charles de Courson (Liot) a, lui, obtenu 12 voix au deuxième tour.
Au troisième tour, Yaël Braun-Pivet est donc réélue avec 220 voix. André Chassaigne obtient, lui, 207 voix, et Sébastien Chenu 141 voix.
« Le vote des Françaises et des Français [aux législatives des 30 juin et 7 juillet, NDLR] est un vote qui a été volé aujourd’hui par une alliance contre nature » entre la macronie et la droite, a affirmé dans les couloirs de l’Assemblée le député communiste battu de 13 voix. La gauche pose la question des 18 ministres, élus députés, mais toujours en exercice comme ministres, qui ont voté ce jeudi. Le Nouveau front populaire promet d’étudier les recours possibles, mais tout semble plié.
Le détenu d’opinion, Samir Kherrouche, a été condamné aujourd’hui 18 juillet, par le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida, Alger, à 3 ans de prison ferme et à une amende. Le parquet a requis 20 ans de prison ferme et une amende contre le détenu d’opinion.
Prévu initialement pour le 25 juin 2024, le procès du détenu d’opinion, Samir Kherrouche, ainsi que des deux autres prévenus, présentés libres, a été reporté plusieurs fois. La célérité comme d’ailleurs la justice n’est pas la première qualitié des juges.
Ainsi, le procès du détenu d’opinion, Samir Kherrouche et des prévenus, Tahar Fareh et Kamel Allik, a été reporté pour le 25 juin puis pour le 9 juillet devant le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida avant de se tenir aujourd’hui.
Le juge d’instruction près du tribunal de Sidi M’hamed, Alger, avait décidé, le 10 juillet 2023, de placer Samir Kherrouche en détention provisoire.
Samir Kerrouche a été arrêté le 26 juin 2023 par la Brigade de Recherches et d’Interventions (BRI) et il a été maintenu en garde à vue pendant quatre jours avant de le présenter, le 2 juillet 2023, devant le procureur près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, puis devant le juge d’instruction, qui décidera de le placer sous mandat de dépôt. Donc un an sous mandat de dépôt avant de voir un juge décider de sa lourde condamnation à 3 ans de prison ferme.
A-t-il pillé l’Algérie ? Tué ? Non. Samir Kerrouche est coupable de sa liberté d’opinion. Une liberté que la « nouvelle Algérie » de Tebboune – Chanegriha ne supporte pas et donc traque et musèle impitoyablement.
Plus de 200 détenus d’opinion croupissent en prison, souvent condamnés à de lourdes peines. Le poète Mohand Tadjadit, le journaliste El Kadi Ihsane, Kamira Naït Sid sont parmi les plus emblématiques.
Le taux de réussite à l’examen du Baccalauréat (session juin 2024) au niveau national a atteint 58,28%, a annoncé ce jeudi à Alger le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed.
Lors d’une conférence de presse animée au siège du ministère, M. Belaabed a indiqué que « tout candidat ayant obtenu, cette année, une moyenne égale ou supérieure à 10/20 est considéré admis». La wilaya de Tizi-Ouzou s’adjuge, comme les années précédentes la première place avec 71,15% suivie de la wilaya de Relizane avec un taux de 69,40%, puis Tindouf avec 68,84% de réussite et de Bejaia avec 69,83%.
En progression de 7,68%, le taux national de réussite connait « un bond qualitatif en la matière », estime le ministre de l’Education nationale, sachant que le taux national de réussite l’année dernière était de 50,60%.
Le premier responsable du secteur de l’Education a fait savoir également que sur 862.733 candidats scolarisés et libres inscrits, 544.385 candidats ont passé l’examen du Baccalauréat cette année, dont 317.258 ont été admis.
Les matheux en tête
Des différentes filières que compte l’enseignement secondaire, la filière mathématique a décroché la palme en enregistrant le taux de réussite le plus élevé (82,25%), révèle M. Belaabed indiquant au passage que le lycée des mathématiques de Kouba (Alger), Mohamed Mokhbi, a eu un taux de réussite exceptionnel de 100%.
D’ailleurs, la meilleure moyenne au niveau nationale est revenue à un matheux. Mohamed El Amine Mokrane, du lycée Belkebir Abdelkader (Tipaza), filière mathématique, a décroché la première place avec une moyenne de 19,62.
La seconde place est revenue à Maria Ines Rahab, du lycée Colonel Lotfi (Oran), filière Sciences expérimentales, avec une moyenne de 19,54. De son côté, Oulem Wissal, du lycée les frères Achi (Khenchela), est arrivée troisième à l’échelle nationale avec une moyenne de 19,52.
Concernant la filière Arts, dont l’examen du Baccalauréat s’est déroulé pour la première fois en Algérie cette année, le taux de réussite a atteint 79,45%.
Les résultats du baccalauréat 2024 en chiffres :
– Taux de réussite national : 58,28%
– Moyenne de réussite : 10/20
– Nombre d’admis : 317.258
– Nombre de lauréats avec mention « Excellent » : 2778
– Nombre de lauréats avec mention « Très bien » : 24.041
– Nombre de lauréats avec mention « Bien » : 45.633
– Nombre de lauréats avec mention « Assez bien » : 93.378
– Meilleure moyenne nationale : 19,62
– Taux de réussite dans les établissements de rééducation : 63,43%
– Taux de réussite dans les écoles des cadets de la Nation : 97,95%
– Taux de réussite chez les personnes aux besoins spécifiques : 46,12%
La sélection algérienne de football occupe la 46e place au classement mondial de la FIFA du mois de juillet, publié jeudi par l’instance internationale sur son site officiel.
La sélection algérienne sous la conduite du nouvel entraîneur, le Bosnien Vladimir Petkovic, a perdu deux places par rapport au dernier classement (44e).
Sur le plan africain, les Verts occupent toujours le 7e rang, devant le Cameroun (51e mondial), le Mali (53e), et l’Afrique du Sud (57e).
En haut du classement mondial, l’Argentine, vainqueur de la Copa America, conserve la première place du classement Fifa devant la France, demi-finaliste de l’Euro-2024.
Le nouveau champion d’Europe, l’Espagne, grimpe sur la troisième marche du podium, d’où il déloge la Belgique, éliminée en 8e de finale par la France (1-0).
Finaliste de l’Euro contre l’Espagne (2-1), l’Angleterre est 4e. Les percées les plus spectaculaires sont réalisées par la Turquie, quart de finaliste de l’Euro, qui gagne 16 places (26e), et le Venezuela, également quart de finaliste de la Copa America, qui progresse de 17 rangs (37e).
Kacem Madani est l’invité du café littéraire l’impondérable de Paris, animé par l’écrivain et journaliste Youssef Zirem, dimanche 21 juillet à partir de 18h. Il y présentera son dernier ouvrage «Fratricide obsessionnel ».
Universitaire à la retraite, Kacem Madani est aussi et surtout un écrivain auteur de nombreux ouvrages. L’auteur est un amoureux fou de sa Kabylie natale, il a consacré notamment un précieux ouvrage à Lounis Aït Menguellet et un autre sur les chanteurs d’expression kabylie. Il aussi et surtout un important contributeur du Matindalgerie.com.
Son dernier ouvrage « Fratricide obsessionnelle » se lit comme un voyage. Précieux et précis.
La gloire et l’histoire n’ont jamais été l’octroi des états et des gouverneurs, mais c’est le fruit du sacrifice et du sang que les augustes femmes et les nobles hommes versent pour la patrie et pour que le peuple se libère du colonialisme, des oppresseurs et de leur tyrannie.
Parmi ces illustres hommes qui n’ont pas hésité un seul instant à prendre les armes contre la quatrième puissance mondiale, le courageux et le veillant Naït Larbi Said connu sous son nom de guerre Budwaw du village Aït Khelifa, commune At Bu yusef.
Cet homme à l’allure simple, mais au courage des géants et des titans, n’était pas du tout naïf en prenant le maquis pour combattre un colonisateur qui possède une armée régulière équipée d’avions, de blindés, d’obus et d’armes sophistiquées. Comme il est élevé dans les valeurs ancestrales, il était convaincu jusqu’à la moelle que c’est la justice qui combat et que c’est toujours elle qui triomphe sur l’injustice et l’arbitraire.
Je ne vais pas m’aventurer à retracer l’histoire glorieuse de cet homme dont seul le nom fait trembler l’ennemi durant la révolution comme il faisait trembler aussi les collaborateurs et les faux moudjahidine après l’indépendance, car il connaissait le parcours des combattants et des résistants comme celui des faussaires et des vendus. Un homme qui ne vexe et ne blesse jamais personne sauf les faussaires d’histoire qu’il remet tout de suite à leurs places sans mâcher ses mots.
Un homme qui aimait sa patrie d’un amour réel, pas une idée, mais un fait comme disait Matoub Lounes.
Vudwaw, un nom, une histoire, un parcours que tout le monde connaît dans la région de Michelet et au-delà. Le jour où la vérité jaillira, ce nom sera gravé en lettres d’or dans les livres d’histoire et sur les monuments qui symbolisent la révolution, le sacrifice et le courage.
C’est un homme qui a tout donné à son pays, qui avait souffert en silence dans sa chair, son frère Kaci est tombé à côté de lui face à l’ennemi les armes à la main. En ce moment de douleur, de déchirure et de la perte d’un être cher, si les hommes chez nous lançaient des youyous, il l’aurait fait jusqu’à perdre son souffle, car pour lui, l’amour de patrie se dresse au-dessus de tout et de tout le monde.
Raconter ses multiples accrochages avec l’armée française, sa capture, les tortures qu’il avait subies, son évasion, son retour au maquis une seconde fois comme s’il n’avait rien subit nécessite l’écriture de tout un livre de plusieurs tomes.
Dans cet homme endurci par les années de guerre, cet homme rude aguerri et hardi dans les batailles, en moments de paix, tu découvres en lui un gentleman tendre et compatissant plein d’humour et de plaisanterie. Un respecté et respectable qui utilise sa force morale et son statut pour résoudre les conflits qui déchirent les amis et les familles.
Les hommes de la trompe de Budwaw ne voient le jour que rarement. Heureux ceux qui avaient la chance de le connaître et de le côtoyer et honneur au village qui l’a vu naître, la région qu’il a élevée si haut et au pays qui l’avait défendu avec bravoure et amour.
La mort est sans doute pénible et douloureuse, mais lorsqu’un glorieux comme Budwaw laisse derrière lui un parcoure et une histoire, de gloire, d’héroïsme et de fierté, le trépas ne devient qu’un voyage d’un héros vers un monde meilleur qu’il partagera avec les martyrs qui l’ont précédé. Repose en paix Budwaw !
L’universitaire Mira Mokhnache a été présentée ce jeudi devant devant le pôle judiciaire spécialisé près du tribunal de Sidi M’hamed. Le juge a décidé son placement sous mandat de dépôt, selon Me Alili.
Le juge d’instruction près le pôle judiciaire spécialisé a décidé de placer la militante, universitaire Mira Moknache, Rafik Belayel et Khoudir Bouchelaghem, sous mandat de dépôt.
Me Sofiane Ouali, arrêté dans la nuit du 9 au 10 juillet, a lui, été laissé libre à l’issue de l’audience.
Ils sont une douzaine de militants pacifiques à avoir été arrêtés à Bejaia dans la nuit du 9 au 10 juillet. Le père du jeune Yuba Menguellet a, lui aussi, été arrêté aujourd’hui.
Le détenu d’opinion Samir Kherrouche a été condamné aujourd’hui 18 juillet, par le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida, Alger, à 3 ans de prison ferme et à une amende.
Le parquet a requis 20 ans de prison ferme et une amende contre le détenu d’opinion.
Ils sont plus de 200 détenus d’opinion à croupir dans les prisons dans un climat national des plus exécrable.
Sortie inédite du patron des renseignements extérieurs algérien, Rochdi Fethi Moussaoui. Objectif : comment répliquer aux cyberattaques et aux fake-news.
À l’ouverture de l’atelier...
Sortie inédite du patron des renseignements extérieurs algérien, Rochdi Fethi Moussaoui. Objectif : comment répliquer aux cyberattaques et aux fake-news.
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