4 mai 2024
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Pétrole: le baril de l’Opep recule à 57,82 dollars

EXPRESS

Pétrole: le baril de l’Opep recule à 57,82 dollars

Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a reculé mercredi à 57,82 dollars le baril, contre 59,71 dollars la veille, a indiqué jeudi l’Organisation pétrolière sur son site web.

Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l’Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen(Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).

Mercredi, les cours du pétrole ont terminé en forte baisse, l’annonce d’une hausse surprise des réserves de brut aux Etats-Unis s’ajoutant aux craintes persistantes sur un affaiblissement de la demande mondiale en or noir en raison de la guerre commerciale.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a cédé 2,71 dollars, ou 4,6%, pour finir à 56,23 dollars.

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Le baril de WTI coté à New York a de son côté perdu 2,54 dollars, ou 4,7%, pour s’établir à 51,09 dollars.

Les prix du brut, lestés par la morosité ambiante sur les marchés financiers, s’affichaient déjà en forte baisse avant la diffusion du rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).

Ils ont creusé leurs pertes quand l’agence a fait état d’une augmentation inattendue des stocks de pétrole brut (+2,4 millions de barils) la semaine dernière aux Etats-Unis après sept semaines consécutives de repli.

La cadence des raffineries a pourtant grimpé à son plus haut niveau de l’année, ces dernières fonctionnant en moyenne à 96,4% de leurs capacités contre 93,0% la semaine précédente.

Mais dans le même temps, la production, qui avait fortement reculé après le passage de la tempête tropicale Barry sur le Golfe du Mexique et ses côtes mi-juillet, a continué à se redresser, s’établissant en moyenne à 12,3 millions de barils par jour (mbj).

Les importations, également perturbées par la tempête Barry, ont aussi continué à se relever, à 7,15 millions de barils par jour (mbj) contre 6,66 mbj la semaine précédente, tandis que les exportations américaines ont nettement reculé, passant de 2,57 mbj à 1,87 mbj.

En pleine saison des grands déplacements en voiture pour les vacances d’été, les stocks d’essence ont dans le même temps augmenté de 4,4 millions de barils, là où les analystes s’attendaient à un recul, et ceux d’autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont avancé de 1,5 million de barils.

« La production d’essence et de produits distillés est trop élevée par rapport à la demande », a noté un analyste.

La persistance des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine fait en effet craindre aux acteurs du marché une diminution des achats d’or noir par Pékin et, plus largement, à un ralentissement de l’économie mondiale pesant sur la demande en énergie.       

Dans son dernier rapport, l’Opep avait prévu que la demande mondiale pour son pétrole brut doit diminuer en 2020 tandis que la demande mondiale dépassera 100 millions de barils par jour.

L’Organisation avait prévu une demande pour son pétrole de 29,3 millions de barils par jour (b/j) en 2020, en baisse de 1,3 million b/j par rapport à 2019.

En juin, la production de pétrole brut par les pays membres de l’Organisation a encore baissé de 68.000 b/j pour atteindre 29,83 millions b/j, un volume toujours supérieur à la demande prévue l’année prochaine.

Parallèlement, la production de pétrole des pays non-OPEP doit augmenter de 2,4 millions b/j en 2020, portée notamment par les Etats-Unis (qui ouvriront un nouveau pipeline entre le bassin permien et la côte du Golfe du Mexique), le Brésil, la Norvège et le Canada, selon le même rapport. 

La prévision de demande mondiale de pétrole brut, portée notamment par la Chine et l’Inde, doit croître en conséquence à un rythme annuel « d’environ 1,14 millions b/d », pour atteindre 101,01 millions de barils par jour en 2020.

Pour rappel, l’Opep et ses dix partenaires ont décidé, début juillet, de prolonger leur accord de réduction de la production pour une durée de 9 mois à partir du 1er juillet tout en adoptant une charte de coopération.

L’Organisation avait convenu, en décembre 2018, avec dix pays producteurs non-Opep, la Russie à leur tête, d’une baisse conjointe de leur production de 1,2 million de barils/jour à partir du 1er janvier 2019, pour une période de six mois, avec une réduction de 800.000 barils/jour par l’Opep et de 400.000 barils/jour par ces pays producteurs non-Opep.

Auteur
APS

 




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