18 mai 2024
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Après ses déclarations, Chems-Eddine Chitour rétropédale

POLEMIQUE

Après ses déclarations, Chems-Eddine Chitour rétropédale

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chems-Eddine Chitour a affirmé, mardi, que les déclarations qui lui ont été attribuées sur les réseaux sociaux concernant les enseignants étaient « infondées », relevant que ses déclarations au Conseil de la nation s’articulaient autour de « l’encadrement pédagogique dans certains établissements universitaires ».

Le ministre de l’Enseignement a soulevé l’ire du corps enseignant universitaire hier. Un appel à la grève générale a même été lancé. Aujourd’hui le ministre rétropédale et jure ses grands dieux qu’il n’a rien dit de ce que lui prête la presse.

« Dans mes réponses aux questions des membres du Conseil de la Nation au terme du débat, lundi 2 mars, de deux projets de lois sur la recherche scientifique, ma déclaration a été sortie de son contexte sur les réseaux sociaux et des propos infondés sur les enseignants m’ont été attribués », a indiqué le ministre dans sa mise au point.

« Mon intervention concernait l’encadrement pédagogique de certains établissements universitaires. J’avais déclaré que l’encadrement en enseignants de rang magistral (professeur et maître de conférence) était inexistant dans certains établissements (voire zéro) », a-t-il précisé.

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« En ma qualité de Professeur, il m’est inconcevable de tenir des propos tels que ceux m’ayant été attribués », poursuit le ministre soulignant que « l’enseignant universitaire dans le secteur, tous grades confondus, est la pierre angulaire du processus de promotion de l’Université ».

Hier lundi 2 mars, lors de la présentation du projet de loi sur l’enseignement supérieur et le développement technologique au Conseil de la nation, Chems Eddine Chitour a critiqué le niveau des enseignants. Le ministre leur fait porter la responsabilité du niveau médiocre de l’université algérienne, selon plusieurs médias. « La grande catastrophe dans nos universités c’est le niveau de nos enseignants. C’est zéro, leur niveau est nul », a-t-il déclaré devant les sénateurs.

Plusieurs organisations syndicales activant dans le secteur avaient, rappelle-t-on, fustigé les déclarations du ministre, indiquant que « l’Algérie traversait une étape « décisive qui nécessite la réhabiliter de l’élite nationale dans la place qu’elle lui sied, notamment à travers la valorisation du rôle de l’enseignant-chercheur, au regard de son rôle important dans le processus de développement et de renouveau »

Auteur
La rédaction

 




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