21 avril 2025
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Ligue 1 Mobilis (2024-2025) : JSK-MCA, le choc de la 1re journée

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Stade de la JSK

Le clasico entre la JS Kabylie et le MC Alger, champion d’Algérie en titre, constituera le choc de la 1re journée, fixée au week-end du 13-14 septembre, du championnat de Ligue 1 Mobilis de football (2024-2025), selon le tirage au sort du calendrier du championnat, effectué ce jeudi par la Ligue de football professionnel (LFP).

Cette affiche devrait avoir lieu au nouveau stade de Tizi-Ouzou, « Moudjahid Hocine Aït Ahmed », d’une capacité de 50.000 places, inauguré mercredi par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

De son côté, le CR Belouizdad, vice-champion d’Algérie, entamera la nouvelle saison en déplacement face à l’USM Khenchela, alors que le CS Constantine, 3e au classement final de l’exercice 2023-2024, recevra le nouveau promu l’ES Mostaganem.

L’autre promu en élite du football national l’Olympique Akbou, accueillera de son côté le NC Magra.

L’ES Ben Aknoun et l’US Souf, ont été reléguées en Ligue 2 amateur au terme de la saison précédente, rappelle-t-on.

Me Ouali, Mira Mokhnache et les autres détenus en grève de la faim

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Me Ouali et Mira Mokhnache

L’universitaire et militante Mira Moknache, Me Sofiane Ouali et leurs camarades ont entamé une grève de la faim alors qu’ils sont en garde à vue dans un commissariat à Bgayet.

Selon certaines informations qui nous sont parvenues, Mira Moknache et ses camarades ont entamé une grève de la faim en garde à vue au commissariat central de Béjaïa.

Mira Moknache était à son troisième jour de grève et elle aurait été transférée à l’hôpital pour examen, selon une information publiée par le réseau de défenseur des droits humains, le Cnld.

Ces militants pacifiques ont été arrêtés il y a 4 jours. La police a perquisitionné le domicile de Mira Mokhnache dans la foulée de son arrestation.

Sofiane Ayache

L’armée israélienne continue de pilonner le nord de Gaza

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Gaza
Gaza martyrisée par les bombardements israéliens.

Depuis 10 mois, l’armée israélienne poursuit ses attaques d’ampleur dans la bande de Gaza. Alors que l’État hébreu a annoncé mercredi 10 juillet avoir mis un terme à sa vaste opération dans le quartier dévasté de Choujaïya, à Gaza-ville, les habitants affichent leur désespoir face à ce quartier, réduit en champ de ruines.

C’est une guerre qui n’en finit plus. Mercredi 10 juillet au soir, l’armée israélienne a annoncé avoir « achevé » ses opérations lancées le 27 juin à Choujaïya, un quartier de l’est de la ville de Gaza qui a été le théâtre de violents combats depuis cette date.

Les soldats disent en effet être parvenus à démanteler huit tunnels, à éliminer des dizaines de membres du mouvement palestinien islamiste du Hamas, et à détruire des bases de combats et des immeubles piégés. Un porte-parole de l’armée affirme par ailleurs qu’une enquête interne est en cours concernant la mort de plus de 20 Gazaouis dans une école de l’Unrwa, lors d’un bombardement israélien, rapporte le correspondant de Rfi à Jérusalem.

Certains habitants ont commencé à regagner Choujaïya jeudi 11 juillet pour constater les dégâts : ils parlent de destruction massive. Les troupes israéliennes ont quitté ce quartier est de Gaza-ville en laissant derrière elles des scènes de désolation, de ruine, de mort et de destruction, rapporte la correspondante de Rfi en Cisjordanie.

Il n’y a presque plus aucune maison habitable, précise la Défense civile palestinienne, qui déclare également avoir accès « pour la première fois » à certaines zones depuis le début de l’offensive fin juin.

Au moins 60 corps retrouvés à Choujaïya

Sur place, il ne reste que des cadavres, dans les rues ou sous les décombres : jeudi, la Défense civile de la bande de Gaza a annoncé avoir découvert environ 60 corps dans ce quartier. Puis, les infrastructures publiques – qu’il s’agisse d’écoles, de bureaux de poste, de cliniques ou de bâtiments résidentiels – ont été rasées, ne laissant aux habitants aucun endroit sûr où se rendre.

Depuis lundi, cette offensive avait été élargie à d’autres quartiers. Mercredi, l’armée israélienne a également ordonné l’évacuation de toutes les personnes se trouvant dans la ville de Gaza, la plus importante de l’enclave. Une demande formulée via des tracts largués par avion sur Choujaïya. Elle concernerait entre 300 000 et 350 000 habitants. 

Les combats au sol actuels, qui semblent ne plus s’arrêter, font partie des plus violents depuis le début de la guerre, poussant donc des milliers de Gazaouis à fuir vers le Sud, sans savoir où aller. « Ces nouvelles directives ne feront qu’ajouter aux souffrances de masse pour les familles palestiniennes », alerte d’ores et déjà le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.

« Les écoles finissent souvent par devenir des lieux de mort et de misère », a dénoncé le chef de l’UNRWA, relevant que neuf mois après le début de la guerre, « les tueries, les destructions et le désespoir se poursuivent sans relâche et sans fin, sous notre surveillance».

Nebal Farsakh, membre du Croissant-Rouge palestinien déclare : « Nous sommes face à une souffrance sans précédent, les gens sont forcés de fuir et la situation humanitaire empire. Il n’y a pas assez d’aide qui parvient à rentrer dans Gaza et cela a pour conséquence une famine pour les civils. Près de 96% de la population de l’enclave souffre de grave insécurité alimentaire. Les maladies infectieuses se propagent rapidement au sein des communautés de déplacés internes, car ils sont trop nombreux. Il n’y a pas d’accès à l’eau et donc pas de moyen de garder un semblant d’hygiène. »

« Sans précédent, c’est même un mot trop faible pour décrire la situation humanitaire à Gaza. Nous avons besoin d’une intervention immédiate de la communauté internationale pour protéger les civils et pour que puisse parvenir de façon sûre et continue un accès humanitaire et une aide médicale », implore encore Nebal Farsakh. 

Négociations en cours à Doha

Pour autant, la fin de l’offensive à Choujaïya est loin de marquer la fin des combats dans la ville. L’armée israélienne a annoncé jeudi 11 juillet poursuivre une attaque majeure dans le centre de Gaza-ville, où des affrontements ont lieu dans le sud de la vile à Tal al-Hawa et des bombardements à l’ouest, à Sabra.

En parallèle, les pourparlers doivent continuer en Égypte et au Qatar, appuyés par les États-Unis, pour tenter d’avancer vers un cessez-le-feu et une libération des otages. Le chef du Mossad, David Barnea, et le directeur de la CIA, William Burns, sont arrivés mercredi 10 juillet à Doha pour avancer sur les négociations sur une trêve. Mais pour le Hamas, l’offensive israélienne en cours remet en question les chances de succès de discussions, qui devaient entrer dans leur dernière ligne droite.

Les médiateurs chargés de négocier un cessez-le-feu dans la bande de Gaza avec Israël n’ont fourni au Hamas aucune information sur l’évolution des discussions, déplore ce jeudi le mouvement islamiste palestinien qui accuse Israël de chercher à « gagner du temps ».

Le Premier ministre espagnol Sanchez appelle à une unité de l’OTAN sur Gaza, similaire à celle sur l’Ukraine « Si nous exigeons le respect du droit international en Ukraine, nous devons l’exiger également à Gaza sinon il n’y a aucun sens», a-t-il déclaré.

Avec Rfi

Rafle de militants et d’un avocat à Béjaïa 

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Me Ouali et Mira Mokhnache

Pendant que Tebboune était accueilli à Tizi-Ouzou, Me Ouali Sofiane, l’universitaire et militante Mira Moknache était entre les mains de la police de Bejaia. Rien n’arrête le pouvoir dans son œuvre de mise en coupes réglées des dissidences citoyennes.

Un avocat en garde à vue ! Incroyable. Inique mais cela ne semble nullement gêner ni les juges qui ont vendu leur âme à leur maître, ni les partis engagés dans la présidentielle.

L’universitaire Mira Mokhnache passera ce soir sa 4e nuit en garde à vue. À deux reprises, sa famille s’est rendue au commissariat central de Béjaïa pour lui rendre visite, mais en vain. Un refus catégorique ! selon une information rendue publique par le Comité nationale pour la libération des détenus d’opinion.

Quant à son avocat, Me Sofiane Ouali et les autres militants, on apprend qu’ils ont été arrêtés par la gendarmerie et ils ont été conduits à des lieux, qui demeurent inconnus jusque-là.

Les noms de Malek Boudjemaa, un ancien détenu, et de son fils, Mokrane, s’ajoutent à la liste des militants arrêtés la nuit dernière, du 9 au 10 juillet 2024, à 3 heures du matin, à Tichy, wilaya de Béjaïa.

Une opération qui a ciblé également, rappelons-le, cinq autres militants, dont l’avocat de l’universitaire Mira Moknache et Me Sofiane Ouali, un avocat très engagé auprès des détenus d’opinion.

En plus de l’avocat, Sofiane Ouali, les arrestations ont visé l’ex-détenu d’opinion, Khoudir Bouchelaghem, ainsi que Rafik Belayel, Tahar Achiche et Ghilas Ben Kerou,

Il est à noter que Khoudir Bouchelaghem a quitté la prison le 15 juin 2024, après avoir purgé la totalité de sa peine de 3 ans de prison ferme, selon le Cnld.

Sofiane Ayache/Cnld

Abdelmadjid Tebboune annonce sa candidature à un second mandat

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Tebboune candidat
Tebboune ou l'art des fausses déclarations

Abdelmadjid Tebboune a annoncé, aujourd’hui, sa candidature à un second mandat, lors de sa rencontre périodique avec les représentants des médias nationaux.

« En réponse au souhait des partis, des organisations politiques et apolitiques et de la jeunesse, j’estime que le moment est venu d’annoncer ma candidature à un second mandat, conformément à ce que permet la constitution. Si le peuple vote pour moi, c’est tant mieux, s’il choisit quelqu’un d’autre, alors j’aurai fait mon devoir et il appartiendra au nouveau président de poursuivre », déclare-t-il avec une fausse modestie.

« Toutes les victoires réalisées sont celles du peuple algérien et non les miennes », a soutenu le chef de l’Etat. Et de dérouler son argumentaire devant une presse toute acquise à ses mots : « Il est de notoriété publique que les recettes de l’Etat ont augmenté, que la saignée du Trésor relève du passé et que l’Algérie a récupéré les fonds dilapidés qu’elle pouvait récupérer et estimés en milliards de dollars ».

A ce propos, les formulaires de souscription des signatures individuelles du prétendant à la candidature à l’élection présidentielle du 7 septembre, Abdelmadjid Tebboune, ont été retirés jeudi au siège de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), par son représentant, M. Boualem Boualem.

Yacine K.

Vague de chaleur sur plusieurs wilayas jusqu’à samedi

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Chaleur

Une vague de chaleur affectera, à partir de jeudi, plusieurs wilayas, particulièrement du sud du pays, avec des températures pouvant atteindre ou dépasser 49 degrés, indique un Bulletin météorologique spécial (BMS) émis par l’Office national de la météorologie.

Selon le bulletin placé au niveau de vigilance « Orange », cette vague de chaleur affectera les wilayas de Bordj Badji MokhtarTindoufAdrarIn Salah et Timimoune, avec des températures maximales atteignant ou dépassant 49 degrés et des minimales qui oscilleront entre 34 et 38 degrés, et ce jusqu’à samedi.

Cette canicule concernera également les wilayas de Djelfa, M’sila et Batna avec des températures maximales oscillant entre 44 et 46 degrés et des minimales entre 28 et 32 degrés, jusqu’à vendredi.

Les wilayas d’El Meniaa et Ouargla sont aussi concernées par la canicule avec des températures maximales atteignant ou dépassant 49 degrés et des minimales entre 36 et 40 degrés durant la journée de jeudi.

Tadjamaât, un exemple de démocratie, déclare Tebboune

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Tebboune à la maison de la Culture Mouloud Mammeri
Tebboune à la maison de la Culture Mouloud Mammeri

Abdelmadjid Tebboune a salué, mercredi depuis Tizi Ouzou, l’organisation sociale Tajmaât, la qualifiant « d’exemple de démocratie participative et de modèle réussi en matière de gestion des affaires locales ».

A la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, où il a présidé une rencontre avec les acteurs de la société civile dans le cadre de sa visite de travail et d’inspection dans cette wilaya, le président de la République a affirmé que l’organisation sociale appelée Tajmaât constituait « un exemple d’ancrage de la démocratie participative et un modèle réussi en matière de gestion des affaires locales », d’où, a-t-il dit, l’impératif de préserver ces valeurs.

« Après plus de 60 ans d’indépendance, il est temps de mettre en place une organisation adaptée pour l’avenir du pays », a soutenu le président de la République, rappelant que le redécoupage administratif et la révision des codes communal et de wilaya représentaient « une priorité absolue » pour ancrer la démocratie au niveau local. »

Si les circonstances l’exigent, d’autres wilayas seront créées à Tizi Ouzou comme ça s’est fait dans les wilayas des Hauts Plateaux et du Sud », a dit le président de la République.

Répondant aux préoccupations des citoyens de la wilaya, le président de la République a souligné la nécessité de faire du nouveau CHU d’une capacité de 500 lits un « pôle d’excellence » et de le réaliser avant fin 2025.

Et d’annoncer que « d’autres hôpitaux d’une capacité de 60-100 lits seront réalisés en vue d’alléger la pression sur le nouveau CHU ».

Après avoir salué les efforts de « l’armée blanche » parmi les équipes médicales et paramédicales, le président de la République a assuré que les revendications socioprofessionnelles de ce corps seront satisfaites.

Le président de la République a, par ailleurs, « rendu un hommage appuyé aux responsables qui ont décidé, au lendemain de l’indépendance, de consacrer le principe de la gratuité de l’enseignement et des soins », soulignant que l’Algérie « a pu éradiquer toutes les maladies et les épidémies dont pâtissent les pays sous-développés ».

Tebboune inaugure plusieurs projets à Tizi-Ouzou

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Tebboune à Tizi-Ouzou

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a procédé, mercredi, lors de sa visite de travail et d’inspection à Tizi Ouzou, à l’inauguration et à l’inspection de plusieurs projets de développement dans cette wilaya.

A son arrivée, un accueil populaire chaleureux a été réservé au président de la République par des personnalités et des citoyens de la wilaya, qui lui ont fait part de leur fierté pour cette visite et de leur soutien total à ses démarches en faveur du développement, de l’essor et de la prospérité du pays.

Ils se sont également félicités des engagements tenus par le président de la République, notamment s’agissant de la préservation du caractère social de l’Etat et de la réalisation d’importants projets vitaux dans divers secteurs au service du pays et des citoyens.

Lors de sa visite, le président de la République a procédé, à la sortie ouest de la ville de Tizi-Ouzou, à l’inauguration du stade Défunt Moudjahid Hocine-Aït Ahmed, d’une capacité de 50.000 places et répondant aux normes internationales.

Le président de la République est ensuite descendu sur le terrain où il a salué d’anciens joueurs de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), avant d’écouter un exposé sur cette structure sportive importante et un autre exposé, présenté par le wali de Tizi Ouzou, sur les indicateurs de développement dans la wilaya entre 2020 et 2024.

Il a en outre suivi un exposé détaillé sur le pôle urbain à Azazga et un autre sur le projet de réalisation d’une station de dessalement de l’eau de mer à Tamda Ouguemoun.

Le président de la République a également écouté un exposé sur la réalisation d’un barrage à Sidi Khelifa dans la commune d’Azeffoun et le barrage de Souk N’Tleta à Maâtkas et un exposé sur le projet de réalisation de la pénétrante autoroutière reliant Tizi Ouzou à l’autoroute Est-Ouest.

Auparavant, le président de la République avait procédé à la pose de la première pierre du projet de réalisation d’un nouveau CHU d’une capacité de 500 lits à Tizi-Ouzou.

Lors de sa rencontre avec les acteurs de la société civile de Tizi Ouzou à la Maison de la Culture Mouloud-Mammeri, le président de la République a affirmé que cette wilaya « mérite toute l’estime » au regard des énormes sacrifices qu’elle a consentis dans la résistance face au colonialisme français.

Evoquant, à cet égard, la résistance de Lalla Fatma N’Soumer, de Boubaghla et d’autres, le président de la République a souligné que Tizi Ouzou « est une région chère qui a enfanté des hommes vaillants ayant contribué à la libération de la patrie, à l’image de Ali Zamoum, Si Sadek Dehilès et Abdelhafid Yaha ».

Il s’est en outre réjoui de l’accueil chaleureux que lui ont réservé les citoyens de cette grande wilaya hospitalière et moudjahida.

Le président de la République a, par ailleurs, a salué l’organisation sociale Tajmaât, la qualifiant « d’exemple de démocratie participative et de modèle réussi en matière de gestion des affaires locales », insistant sur l’impératif de préserver ces valeurs.

« Après plus de 60 ans d’indépendance, il est temps de mettre en place une organisation adaptée pour l’avenir du pays », a soutenu le président de la République, rappelant que le redécoupage administratif et la révision des codes communal et de wilaya représentaient « une priorité absolue » pour ancrer la démocratie au niveau local.

« Si les circonstances l’exigent, d’autres wilayas seront créées à Tizi Ouzou comme ça s’est fait dans les wilayas des Hauts Plateaux et du Sud », a dit le président de la République.

Répondant aux préoccupations des citoyens de la wilaya, le président de la République a souligné la nécessité de faire du nouveau CHU un « pôle d’excellence » et de « le réaliser avant fin 2025 ».

Et d’annoncer que « d’autres hôpitaux d’une capacité de 60-100 lits seront réalisés en vue d’alléger la pression sur le nouveau CHU ».

Après avoir salué les efforts de « l’armée blanche » parmi les équipes médicales et paramédicales, le président de la République a assuré que les revendications socioprofessionnelles de ce corps seront satisfaites.

Le président de la République a, par ailleurs, « rendu un hommage appuyé aux responsables qui ont décidé, au lendemain de l’indépendance, de consacrer le principe de la gratuité de l’enseignement et des soins », soulignant que l’Algérie « a pu éradiquer toutes les maladies et les épidémies dont pâtissent les pays sous-développés ».

Les citoyens de la wilaya ont soulevé leurs préoccupations devant le président de la République en toute spontanéité, tout en saluant les efforts consentis par l’Etat, à sa tête le président de la République, pour le développement et la prospérité du pays.

APS

Abdelaziz Gherrou (expert en traitement des eaux) : « Je suis disponible à apporter ma contribution »

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Abdelaziz Gherrou, expert en traitement de l'eau
Abdelaziz Gherrou, expert en traitement de l'eau

Pour le professeur Abdelaziz Gherrou, « on rentre dans une ère de changement climatique qui menace toute la planète. » Dressant un constat sans appel des conséquences encourues, notamment en ce qui concerne la raréfaction des ressources halieutiques dans les pays du Sud (l’Algérie en particulier), l’expert incite les autorités à mettre en place les infrastructures nécessaires pour capter l’eau (barrages), la traiter (usines de filtration), la distribuer (un réseau aqueduc en bon état), car les réseaux vétustes subissent, d’après lui, des fuites d’eau énormes.

Le Matin d’Algérie : En 25 ans de travail dans des centres de recherche mondialement reconnus, comment vous est venue l’idée de Chembrains, la start-up dont vous étiez le fondateur en plein Covid-19 au Québec?

Abdelaziz Gherrou : Je suis passé, comme vous le dites, par des centres de recherches très connus dans le domaine de la science des matériaux et spécialement en traitement des eaux, à travers des séjours de recherche de perfectionnement et des séjours post-doctorants, en France, en Italie, en Allemagne, en Espagne et au Canada. J’ai eu à côtoyer des chercheurs de haut niveau qui m’ont permis d’acquérir une belle expérience et de bâtir une solide expertise dans le domaine de la chimie et des procédés de traitement des eaux.

Cependant, quand on est dans un contexte de centre de recherche, surtout dans un domaine de recherche appliquée, on travaille souvent sur des projets à la carte, i.e., une entreprise vous approche et vous soumet une problématique donnée et vous développez une solution pour la résoudre.

Il faut dire que dans des pays industrialisés comme le Canada, une large partie des coûts reliés aux projets de recherche est financée par les industriels. Certes, cela nous permet d’innover, mais ça reste que notre degré de liberté est limité et on n’a plus le temps de réaliser et concrétiser d’autres idées.

Ensuite, les industriels cherchent toujours des solutions à moindre coût et dans le domaine de l’environnement ce type de solutions a souvent un autre revers de la médaille, car elles génèrent souvent des résidus qui causent d’autres problématiques environnementales; on peut citer par exemple les boues générées par les traitements physico-chimiques qui sont souvent envoyées vers les sites d’enfouissement.

Donc, après une carrière de près de 30 ans à solutionner diverses problématiques, j’ai vu que les technologies conventionnelles utilisées en traitement des eaux ne sont pas les meilleures en termes de protection de l’environnement de par leur utilisation de divers produits chimiques et la génération de quantités importantes de déchets.

J’ai donc décidé de créer ma propre entreprise, toujours en restant dans le domaine de l’innovation mais en me spécialisant dans ce qui est communément appelé les technologies propres. Donc, Chembrains, offre deux volets de services : innover pour les autres, i.e., aider des entreprises à développer, optimiser et valider des technologies, et un autre volet, innover pour nous-mêmes, i.e, développer nos propres technologies. On agit aussi comme expert-conseils pour des villes, organismes subventionnaires, les gouvernements, etc.

Le Matin d’Algérie : On sait bien que les technologies modernes qui se focalisent sur l’enjeu de l’eau utilisent beaucoup de produits chimiques qui génèrent des boues qu’on envoie dans les sites d’enfouissement, ce qui cause d’énormes dégâts environnementaux. Quel est votre alternative à ce problème?

Abdelaziz Gherrou : Comme mentionné, actuellement, grâce ou à cause d’un contexte climatique de plus en plus compliqué, dont l’un des maux, est le réchauffement climatique et des stress hydriques chroniques à travers la planète, il est devenu primordial de développer des technologies propres et vertes qui ont le moindre impact possible sur l’environnement.

Pour ce faire, l’une des approches est d’utiliser des technologies basées sur des procédés électrochimiques, photo-catalytiques, utilisant des matériaux recyclables auxquels on donne une seconde vie à travers d’autres applications et utilisations. Dans les effluents industriels, on retrouve évidemment l’élément de base, l’eau (souvent à plus de 90%) et divers produits chimiques. Notre approche est de soutirer cette eau pour la réutiliser de nouveau dans les procédés, mais, aussi de récupérer les produits chimiques en question pour les valoriser. C’est pour cela que notre technologie on l’a nommée AquaLoop (Aqua veut dire eau et Loop veut dire boucle) afin de recycler en continue les effluents en boucle fermée. On fait une sorte d’économie circulaire dans le domaine du traitement des eaux.

Le Matin d’Algérie : La cleantech, c’est-à-dire faire de la chimie mais avec des technologies propres, un nouveau concept dans le développement durable, peut-elle être appliquée chez nous en Algérie (je parle, à ce titre, des coûts et des moyens d’exploitation), en ce qui a trait à la problématique de la contamination des eaux ?

Abdelaziz Gherrou : Vous savez, le plus gros frein à l’implantation d’une technologie donnée, est le coût. Même dans un pays aussi riche et développé que le Canada. Ce ne sont pas toutes les entreprises qui sont capables de se payer une technologie propre. C’est pour cela, que le gouvernement canadien et les gouvernements provinciaux ont mis en place des programmes de subvention et de financement pour aider les entreprises à faire ce virage vers les technologies propres.

Je pense que du peu d’informations que j’ai dans ce domaine en Algérie, il y a très peu de systèmes de traitement des eaux qui sont déjà en place dans les PME et plusieurs grandes entreprises. Donc, il est plus facile de démarrer des installations directement avec des technologies propres, et non pas avec des technologies conventionnelles, pour ne pas se retrouver à réinvestir dans un avenir proche dans ce genre de technologies car le monde se dirige tranquillement vers des technologies plus respectueuses de l’environnement. Cependant, pour réduire les coûts et rendre ce type de technologies abordables, il faudra idéalement les fabriquer sur place. Les technologies propres utilisent, hélas, des composantes de haute technologie, qui ne sont pas disponibles partout et qui sont chères. De mon expérience, du moins avec les technologies que nous développons, on arrive souvent à réduire les coûts d’opération avec une technologie propre comparativement aux technologies conventionnelles. Il reste que le CAPEX (investissement initial) est plus élevé, mais, le retour sur investissement n’est pas long (généralement inférieur à deux ans).

Le Matin d’Algérie : Vous évoquez dans un récent entretien la notion de « ville intelligente » et vous reliez cela à la rationalisation de l’usage de l’eau (exemple des parcs publics canadiens) ou plutôt à son contrôle contre la contamination.

Abdelaziz Gherrou : Effectivement, les grandes capitales du monde et certaines villes importantes, commencent à mettre en place le concept de ville intelligente. Pour rappel, une ville intelligente est une zone urbaine où l’on implante des nouvelles technologies incluant les technologies de l’information et de la communication (TIC) et l’Internet des objets (IdO) afin d’améliorer la qualité de vie des citoyens. Ceci concerne notamment les secteurs des transports, l’énergie et les infrastructures.

Cependant, de mon point de vue, le secteur de l’environnement, intimement relié à l’eau, devrait faire partie intégrante de ce concept de ville intelligente. Pour ce faire, ce type de ville doit implanter des pratiques visant à réduire au maximum la consommation en eau et les rejets d’eaux usées. Nous avons ciblé chez Chembrains, les jeux d’eaux et les eaux récréatives en général. Au Canada, il existe des milliers de parcs publics dotés de jeux d’eaux. Ces derniers gaspillent en moyenne de 50 à 100 mètres cubes d’eaux par… jour ! Sur l’ensemble d’un pays, c’est énorme. Donc, une des variantes de l’Aqualoop, collecte, filtre, traite et désinfecte ce type d’eau pour la réutiliser en boucle fermée et ce avec zéro utilisation de l’eau potable.

Nous utilisons tout simplement de l’eau pluviale que nous captons et stockons dans un réservoir pour alimenter les jeux d’eaux. On s’attaque aussi à la réutilisation des eaux grises. En effet, les eaux provenant des lavabos et des laveuses dans les maisons, appelée communément eau grise, peut être réutilisée, après un certain traitement, pour le flush des toilettes vu que ce type d’utilisation ne requiert pas l’utilisation d’une eau potable. Ceux-sont des exemples d’actions qui peuvent être mises en place par des villes du 21ème siècle.

Si l’on revient au cas de l’Algérie, le peu d’eau de source que nous avons, et dans un contexte de stress hydrique chronique, on se doit de capter toute goutte d’eau à notre disposition, la traiter et la réutiliser autant de fois que possible. Tout le monde doit adopter des comportements responsables dans ce sens.

Il faudra que les secteurs industriels soient  une locomotive pour adopter ce type de pratique. Je trouve, par exemple, inconcevable que les lave-autos utilisent 100% d’eau potable pour laver les voitures, alors qu’on peut utiliser juste un rinçage final avec ce type d’eau et le reste de la procédure avec de l’eau recyclée. C’est un simple exemple, qui peut se généraliser dans bien des domaines.

Le Matin d’Algérie : Vous pointez du doigt « la bureaucratie », au sens de lenteur des procédures et des démarches administratives au niveau des municipalités canadiennes, pour la mise en œuvre et le financement des projets des start-up innovantes. À votre avis, quel est le rôle de la bonne gouvernance, du management et des technologies numériques sur ce créneau-là?     

Abdelaziz Gherrou : En fait, il y a bureaucratie et bureaucratie. Je pense que vous faites référence à une de mes entrevues où je parlais de l’accès aux subventions et l’obtention des permis pour réaliser des projets pilotes ici au Québec.  En fait, ici, l’accès à ce genre de programmes est très sélectif. Il y a beaucoup de demandes traitées avec rigueur à différents niveaux afin de s’assurer que l’argent public soit bien octroyé aux entreprises porteuses de projets sérieux avec un moindre risque d’échec. C’est en fait ce que j’appelle de la bureaucratie positive.

Cependant, cela impacte beaucoup l’avancement des projets et les délais de réalisation. Je pense qu’à l’ère des nouvelles technologies il y a un moyen de faire mieux et d’être plus efficace car les administrations n’ont pas d’effectifs suffisants pour continuer à traiter les dossiers à l’ère ancienne. Par ailleurs, dans le cas qui nous concerne, pour implanter une nouvelle technologie dans des jeux d’eaux par exemple, ou dans une usine de production d’eau potable, les normes déjà en place étant très restrictives, les responsables de ces infrastructures, sont réticents à prendre le risque à tester ce genre de technologies vue qu’il s’agit d’un impact direct sur la santé des citoyens. C’est pourquoi, il faudra trouver d’autres mécanismes pour faciliter l’implantation des technologies propres.

Pour revenir aux start-ups, malgré le nombre important d’incubateurs mis en place par le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux, il reste que le nerf de la guerre, comme on dit, est le financement. En règle générale, ce sont des investisseurs privés qui financent des projets des start-ups, en choisissant évidemment ceux qui sont arrivés à maturité, i.e., avec un projet prêt à la commercialisation. Avant la commercialisation, il y a évidemment toute la partie cruciale de la recherche et développement, qui n’est malheureusement pas à la portée de toutes les start-up. Moi j’ai eu la chance de ne pas payer des frais pour ce volet, étant moi-même expert dans le domaine. Donc, il y a beaucoup à améliorer dans l’accès aux fonds appuyant la recherche et développement.

Le Matin d’Algérie : Concrètement, comment garantir ou plutôt recycler l’eau et le mettre dans le processus de ce que l’on appelle « économie circulaire », sachant que l’enjeu du « green-tech » est aussi important que celui de « clean-tech »?

Abdelaziz Gherrou : La définition de base d’une clean-tech, est toute technologie utilisant de l’énergie propre. C’est un concept qui concernait au début le domaine des transports. Au fil du temps, il s’avérait que ce concept est plus large que cela. D’où son introduction dans le domaine du traitement des eaux.

En fait, une green-tech dans notre domaine, est toute technologie qui utilise de l’énergie propre, des matériaux recyclables, ne génère pas de déchets à disposer, et a un impact moindre sur l’émission de GES. Ainsi peut-on dire que la green-tech est aussi une clean-tech. Pour l’économie circulaire, dans le commun des mortels, il s’agit de recycler des plastiques, du papier et du verre ou tout autre résidu solide.

Or, dans l’eau, il y a aussi des ingrédients chimiques qui sont considérés certes comme des contaminants, mais qui ont de la valeur et qu’on peut extraire et  réutiliser dans la chaîne de production. L’eau est un composé chimique, c’est du H2O, et il faut donc la voir comme un composé qui a de la valeur et qu’on ne doit pas jeter et gaspiller mais faire autant que possible pour la recycler et la réutiliser. C’est en plein dans le concept d’économie circulaire.

Par exemple, j’ai mis au point une technologie verte, donc propre, qui permet de récupérer certains métaux tels que le cuivre et le chrome à partir des effluents des industries de traitement de surfaces et d’hydrométallurgie, pour les valoriser et les réutiliser, dans par exemple, la fabrication de l’acier inox.

Cette technologie utilise en fait un filtre fait de matériaux recyclés. En voici un exemple d’économie circulaire en traitement des eaux.

Le Matin d’Algérie : Avec la sécheresse qui sévit sévèrement, en particulier dans les pays du Sud, la gestion rationnelle des ressources halieutiques -le recyclage surtout- devient une impérieuse nécessité. C’est pourquoi, beaucoup de pays développés y ont recours. Quel est votre constat sur cet aspect-là?

A.G : On rentre dans une ère de changements climatiques qui menace la planète. L’une des conséquences est la rareté de l’eau douce, source de production d’eau potable. Le Canada dispose d’une des plus grandes ressources en eaux douces au monde et malgré cela la sonnette d’alarme est actionnée depuis quelques années afin de mettre en place des pratiques pour réduire la consommation et le gaspillage de l’eau. Le traitement et le recyclage à la source, en sont l’un des moyens les plus privilégiés. Que diriez-vous des pays déjà connus par la rareté de l’eau, et la sécheresse! Malheureusement, on constate que bien des gouvernements de ces pays-là n’ont pas encore pris conscience du danger qui guette leurs populations.

Il faudra mettre en place les infrastructures nécessaires pour capter (barrages), traiter (usines de filtration), distribuer (un réseau aqueduc en bon état car les réseaux vétustes présentent des fuites énormes, c’est d’ailleurs un gros problème actuellement dans plusieurs villes canadiennes), et aussi des réglementations contraignantes pour préserver la ressource et son utilisation. Je constate les efforts déployés par notre pays l’Algérie depuis au moins une décennie, dans la mise en place de barrages, d’usines de filtration, des stations de dessalement, et des stations d’épuration.

Beaucoup a été fait, et apparemment, c’est une démarche qui s’inscrit dans la continuité. Évidemment, il reste beaucoup à faire pour arriver à combler les besoins de la population.

Mais je constate qu’au niveau des industries il y a un peu d’anarchie dans l’utilisation et la gestion de l’eau. Ceci a un impact très négatif sur nos cours d’eaux qui sont une source d’eau pour bien des régions.

Je prends pour exemple la rivière de la Soummam où il n’y a pas si longtemps, les riverains s’y baignaient, les agriculteurs y puisaient leurs eaux d’irrigation, mais aujourd’hui elle est devenue très polluée et non utilisable, en plus de créer un impact très négatif sur l’environnement.

En fait, on est arrivé à une étape où tout le monde doit prendre conscience du danger qui nous guette, et tout le monde doit contribuer pour mettre en place des solutions, des bonnes pratiques et de bons comportements, en commençant par le citoyen jusqu’en haut de la pyramide. Moi personnellement, je suis disponible à y apporter ma contribution si on me sollicite.

Propos recueillis par Kamal Guerroua.

Bio-Express : Titulaire d’un PHD en chimie avec spécialisation en traitement des eaux, Abdelaziz Gherrou travaille actuellement comme chercheur chimiste chez Chembrains, une entreprise d’innovations technologiques qu’il a fondée en 2020 et collabore avec différents centres de recherche au Québec. En tant qu’expert, il a réalisé plusieurs projets de R&D ayant abouti à solutionner diverses problématiques, souvent complexes, reliées à la contamination des eaux. M. Gherrou fut auparavant un ancien professeur-chercheur de la faculté de chimie de l’USTHB (Alger).

Accueil enthousiaste de Tebboune à Tizi-Ouzou dites-vous ?

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Le chef de l’Etat a finalement fait une visite de supervision des travaux à Tizi-Ouzou. Mais qu’en est-il réellement de l’accueil que les journalistes de gouvernement qualifient pompeusement de chaleureux » ?

Plusieurs éléments poussent à douter de cette littérature journalistique élogieuse. Il y a d’abord ces lettres de réquisition envoyées à tous les fonctionnaires de la wilaya leur intimant l’ordre de se déplacer à Tizi-Ouzou pour participer à l’accueil du chef de l’Etat.

Mais comme cela ne suffisait pas et que les collégiens et lycéens que les autorités ont l’habitude de faire sortir pour applaudir le président sont en vacances, il fallait trouver des renforts ailleurs. D’où ces dizaines de bus remplis d’habitants de wilayas limitrophes, mobilisés par les walis pour remplir les rues de Tizi-Ouzou que les véritables habitants ont boudées.

Certes, il y a eu la clientèle politique traditionnelle acquise au régime, le FLN et ses clones. Mais aussi le nouveau converti qu’est le FFS. Tout ce beau monde était là pour faire bonne figure. Mais les cadrages serrés des caméras des télévisions toutes acquises à Tebboune ne suffisent pas à combler le vide sidéral des rues de la ville des Genêts.

Il suffit de lever les yeux du centre de l’image pour s’en rendre compte.

Se peut-il autrement ? Cette région de Kabylie qui a vécu l’innommable, la mort, les incendies les plus meurtriers de l’histoire de l’Algérie, les emprisonnements de ses meilleurs filles et fils, l’humiliation ne peut croire au folklore officiel et aux dirigeants d’opérette. Les obligés étaient certes là, Les Kabyles les connaissent. Il en existe pareils dans d’autres régions du pays. Mais il n’y avait pas de quoi chatouiller une foule.

Une visite ne peut assécher les torrents de larmes et de douleurs qui irriguent le peuple.

Yacine K.

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