Le président français, Emmanuel Macron, est sorti de son silence pour arguer que les élections législatives n’ont pas donné de forces victorieuses. A peine croyable.
Dans sa lettre aux Français, publiée dans la presse régionale ce mercredi 10 juillet, le président de la République estime que « personne ne l’a emporté. Aucune force politique n’obtient seule une majorité suffisante et les blocs ou coalitions qui ressortent de ces élections sont tous minoritaires. Divisées au premier tour, unies par les désistements réciproques au second, élues grâce aux voix des électeurs de leurs anciens adversaires, seules les forces républicaines représentent une majorité absolue. »
Il est clair que Macron joue la montre et sur les nerfs du Nouveau Front populaire qu’il ne souhaite manifestement pas voir reconnaître comme la première force politique malgré les quelque 180 sièges dont elle est créditée loin devant Ensemble (parti présidentiel) et ses 155 sièges. Peu importe, il y a manifestement de la part du président français une volonté d’entamer un bras de fer avec la gauche. Mais en parallèle, tout porte à croire que son parti est susceptible de se coaliser avec la droite, voire l’extrême droite pour monter un bloc permettant d’arriver à une majorité relative de députés. Dans la même missive, il estime que le résultat des législatives « les oblige d’ailleurs à bâtir un large rassemblement. »
Lettre aux Français d’Emmanuel Macron : “Il faut arrêter les blagues, Monsieur Macron et sa majorité de l’époque ont perdu l’élection. Il y a une défaite et on nous dit “venez avec nous”, c’est non”, pointe le sénateur du Val d’Oise, @RachidTemal (PS). pic.twitter.com/snbTSQZOkz
Aussi, Emmanuel Macron conseille les partis « d’engager un dialogue sincère et loyal pour bâtir une majorité solide, nécessairement plurielle, pour le pays. Les idées et les programmes avant les postes et les personnalités : ce rassemblement devra se construire autour de quelques grands principes pour le pays, de valeurs républicaines claires et partagées, d’un projet pragmatique et lisible et prendre en compte les préoccupations que vous avez exprimées au moment des élections.«
L’écologiste Marine Tondelier a été claire à ce sujet : « Maintenant il va peut être falloir arrêter la plaisanterie, c’est un braquage démocratique ce qu’il est en train de faire ». Un vent de colère commence à monter dans la gauche et les écologistes qui refusent de voir leur victoire volée par le président de la République.
Edwy Plenet, patron du site Mediapart, écrit : « Macron est un jusqu’au-boutiste de l’absolutisme présidentiel. Élu par deux fois grâce au barrage contre l’extrême droite, qu’il a ensuite saccagé, il récidive aujourd’hui en méprisant la force sortie en tête des législatives, le NFP prêt à gouverner. » Ceci résume cela.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a entamé, mercredi, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tizi-Ouzou au cours de laquelle il procèdera à l’inspection et à l’inauguration de plusieurs projets de développement.
A son arrivée, le président de la République, accompagné du chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général d’armée Saïd Chanegriha, a été accueilli par les autorités locales civiles et militaires.
Il a écouté l’hymne national et passé en revue des détachements des différentes forces de l’ANP qui lui ont rendu les honneurs.
Le président de la République a procédé, par la suite, à l’inauguration du stade baptisé du nom du moudjahid Hocine Ait Ahmed, situé à la sortie ouest de la ville de Tizi-Ouzou et réalisé selon les normes internationales.
A cette occasion, le président de la République a écouté un exposé global sur les grands projets de développement dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Le jury de la septième édition du Grand Prix Assia Djebar du roman a distingué, mardi à Alger, les romanciers Inaam Bayoud, Hachemi Kerach et Abdelaziz Otmani pour leurs œuvres littéraires en langues arabe, amazighe et française.
Les lauréats de ce Grand Prix, organisé par l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP), sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ont été primés lors d’une cérémonie organisée à l’hôtel El Aurassi, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Mme Soraya Mouloudji, du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, M. Yacine El-Mahdi Oualid, et de l’ambassadeur de l’Etat de Palestine en Algérie, Fayez Abu Aita, ainsi que de responsables et de personnalités de la culture et des médias.
Le Grand Prix Assia Djebar du roman en langue arabe a été attribué à Inaam Bayoud pour « Houaria » (Mim Edition). En tamazight, c’est Hachemi Kerach qui a été primé pour son roman « 1954, Thalalith n Ussirem » (Tira Editions) tandis que le prix du roman en langue française a été décerné à Abdelaziz Otmani pour « Sin, la lune en miettes » (Casbah Editions).
Lors de la cérémonie, l’ANEP a remis à la ministre de la Culture et des Arts une distinction spéciale destinée au président de la République en reconnaissance de son soutien constant à la culture, à la créativité et au Grand Prix Assia Djebar.
Mme Mouloudji a estimé que l’organisation de ce Grand Prix « témoigne de la richesse du champ littéraire, de la vitalité de la scène littéraire et de la dynamique de l’édition dans notre pays ».
« L’Algérie, sous l’orientation du président de la République, établira bientôt un système de prix honorifiques et incitatifs visant à enrichir la scène culturelle et littéraire et à encourager l’émulation dans les domaines de la créativité littéraire et artistique », a-t-elle fait savoir.
Le président du jury du Prix, l’universitaire et chercheur en patrimoine populaire Abdelhamid Bourayou, a estimé que les œuvres primées étaient « en accord avec l’essence de la pensée d’Assia Djebar et l’authenticité de ses sujets ».
Créé en 2015, le Grand Prix Assia Djebar récompense les meilleures œuvres de fiction (en langues arabe, amazighe et française) et vise à promouvoir la littérature algérienne et à lui donner une audience internationale.
En 2023, ce prix a été attribué à Abdallah Kerroum pour son roman en arabe « Ettarhane », à Muhend Akli Salhi pour son roman en tamazight « Tit d yilled, ayen i d qqarent tewriqin » et à Mohamed Abdallah pour « Le vent a dit son nom », roman d’expression française.
Le silence est glacial, la nuit tombe et les esprits essaient de reprendre leur sérénité. Le drame venait de s’abattre sur la ville, sur le pays et sur des millions de gens effondrés. Ils ont tout perdu en 90 minutes, espoir, sourire et confiance.
Au petit matin, alors qu’ils pensaient que la nuit serait réparatrice, c’est pire, la douleur est encore plus intense car jusque-là elle avait connu un anesthésiant efficace, le sommeil.
Les mines des visages sont dévastées et petit à petit la communication reprend. Il y a ceux qui font encore parler le silence en levant les bras et les yeux au ciel, ils venaient d’exprimer la fatalité « qu’est-ce tu veux, c’est comme ça, on n’y peut rien ! ».
Il y a ceux qui se consolent en évoquant l’incertitude du sport, « Ils ont été meilleurs, la chance n’a pas été de notre côté ». Il y a ceux qui, toujours les mêmes, trouvent excuse par « l’arbitre a été contre nous », « il faut dégager l’entraîneur, il est nul ».
Puis il y a ceux qui se rapprochent de la vérité mais avec la mauvaise foi d’une accusation injuste, « ils jouent comme des brebis qui broutent le terrain ». Je me suis toujours demandé pourquoi cette image alors que le terrain en herbe ne sera une réalité que bien tardivement pour mon époque.
Mais pourquoi tout cela pour ce qui reste tout de même un jeu. J’ai toujours été frappé par un paradoxe auquel je n’ai véritablement jamais trouvé la réponse pour l’expliquer. Pourtant, si le fait historique de la naissance du football est loin de tout expliquer, il est en tout cas la racine d’une évolution qui peut donner une des réponses.
On dit que le football est né en Angleterre, c’est vrai mais avec un petit correctif. Confectionner une balle avec un matériau souple et taper dedans pour des raisons dont les explications sont discutées (jeu, sport ou rites ?) est une pratique très ancienne dans les civilisations humaines.
Ce qui nous intéresse aujourd’hui est la naissance du football moderne avec une pratique et une codification qui structurent ce jeu devenu une passion mondiale. C’est véritablement cela qui fait de l’Angleterre le berceau du football et qui est le début de ma tentative de comprendre.
Il est très connu que dans ce pays (et donc dans tout le royaume britannique) le football était un jeu réservé aux classes populaires alors que le rugby, celui des strates sociales plus élevées.
Pourquoi l’un est-il devenu universel, jusqu’aux quartiers les plus reculés des villes du monde entier, et l’autre resté assez confidentiel. L’un des arguments est que le football est plus accessible aux couches populaires car possible sur n’importe quel terrain, sans qu’il soit utile de disposer du mythique et onéreux gazon, d’un maillot et des chaussures hors de prix et d’un ballon rond qui peut résister au moindre choc avec une petite pierre. Deux pierres délimitent le but et c’est parti !
L’argument est peu convaincant car il en est à peu près de même pour le rugby. Il faut donc rechercher ailleurs pour trouver l’autre argument classique, celui de la différenciation par l’objectif du jeu. C’est tout de même étonnant que les classes supérieures anglaises de l’époque s’adonnent à un jeu d’une extrême violence alors que d’ordinaire ils associent celle-ci à la vulgarité ordinaire du peuple.
Une autre explication est dans la très grande complexité des règles du rugby, inaccessibles à la compréhension du peuple. C’est insultant et faux car les règles du football sont aussi complexes que codifiés.
Ce paradoxe tient d’une histoire lointaine. Le combat s’est toujours dissocié du pugilat de rue réservé au peuple. Il avait la marque historique de la noblesse, de la conquête et de l’honneur des champs de bataille. Ce n’est pas pour rien que les joutes de la chevalerie du moyen-âge étaient une épreuve donnée en spectacle aux pairs des combattants, les nobles. Les uns pour la fierté de leur bravoure, les autres de pouvoir disposer de vaillants guerriers au service de la couronne.
Et le sport dans tout cela ? Il faut dire la cause d’une bonne santé, même s’il en a été ressenti comme tel par empirisme, ce n’est que plus tard que l’évidence sera définitivement actée. Et je voudrais me risque à l’humour. Rares, dans la proportion relative, qui le pratiquent au-delà de leur jeunesse. Quant au stade, seuls vingt-deux joueurs le justifient. Les autres, le risque du sport ne va pas au-delà d’une extinction de voix ou d’une tendinite à lever une banderole.
Monsieur le rédacteur de l’article, comment pouvez-vous occulter l’essentiel, c’est-à-dire le rôle du combat politique et social du foot ? Je répondrais à mes estimables lecteurs que ce n’est pas l’angle d’approche qu’annonce le titre. Et puis, avec humour, encore une fois, je ne veux pas me fâcher avec mon respectueux lecteur en abordant un sujet aussi explosif que ceux des de certaines discussions autour du repas familial du vendredi à midi.
Ah, j’oubliais, je prenais instinctivement le poste d’ailier droit avant de me rendre à l’évidence, à l’âge du lycée, qu’il valait mieux pour moi, mes adversaire et le foot, de m’en tenir au ping-pong.
Si ça continue comme ça, on aura bientôt droit à de véritables pugilats entre le NFP qui cherche par tous les moyens à imposer ses troupes en haut lieu et une Marine Le Pen qui menace de faire appel à la rue en direction de Matignon. Révolution 1789, bis repetita ou nouvelle forme de politique inaccessible au citoyen lambda ?
La nouvelle Assemblée nationale française nous promet bien des empoignades ! Quel bel exemple pour le citoyen qui attend des solutions à ses problèmes au lieu de ces chamailleries étalées sur la place publique.
Tous les paramètres d’un chaos déterministe à venir sont plantés : trois blocs qui ne sont pas près de laisser du leste, des interactions non-linéaires binaires et des conditions initiales favorables à toutes sortes de turbulences.
Avec son voyage outre-Atlantique, tout porte à croire qu’Emmanuel Macron laisse délibérément les choses pourrir pour mieux revenir et jouer aux pompiers quand le brasier sera devenu incontrôlable !
Quel que soit l’angle d’analyse, on se heurte à un problème sans solution logique ! En fuyant ses responsabilités, le président de la république ne semble pas bien jauger la situation. La juste mesure lui échappe.
Rien ne semble sous contrôle depuis cette soirée des résultats des élections européennes où le chef de l’Etat a subi une défaite sans précédent. Tous les observateurs s’accordent à dire qu’annoncer la dissolution de l’assemblée moins d’une heure après le verdict des urnes, pour le moins humiliant pour Jupiter, était irréfléchi.
Il ne faut pas être expert es-politique et jongler avec la constitution pour présager d’un futur proche pas très glorieux pour la France. D’autant qu’on a beau scruter les mastodontes des divers partis, aucun ne semble pouvoir faire consensus.
Jamais le monde n’aura atteint tels niveau de folies et de déséquilibres sociétaux. Et ce n’est pas encore fini, car tout semble aller crescendo. Quand on braque les yeux sur ce qui se passe outre-Atlantique, la physionomie politique chez l’oncle Sam n’est guère plus rassurante, avec un Donald Trump qui montre des crocs de plus en plus acérés et affiche des intentions de conquérant à mesure qu’il monte dans les sondages, prêt à en découdre et affronter tous ceux qui oseraient remettre la suprématie US en question.
On n’ose imaginer l’époque cauchemardesque qui résulterait de bras de fer entêtés entre un Vladimir Poutine acariâtre et un Donald Trump querelleur. La planète a plus que jamais besoin de dirigeants sages, réfléchis et surtout désintéressés, pour l’engager dans une voie de pacification sérieuse et apaiser des communautés de plus en plus agitées et de plus en plus farouches parce que laissées-pour-compte ou formatées à espérer leurs fortunes et une vie meilleure au firmament, en renonçant à la vie ici-bas et ses illusions.
À défaut de dirigeants responsables et clairvoyants, il nous reste une maigre consolation, celle de nous contenter du fait que Donald Trump n’est pas encore revenu aux commandes de l’Amérique. Il va de soi que le trio Poutine-Trump-Le Pen constituerait le cocktail explosif par excellence, celui qui ferait disparaitre, à extinction fatale, toute trace de vie sur Terre ! Brrrr… d’y penser fait froid dans le dos.
Mais comme ce n’est pas encore gagné, ni pour « Trumpy », ni pour Marine bleu-nuit, laissons-nous bercer par un soupçon d’optimisme, sachant que telle combinaison relève d’une fiction hasardeuse servie par une nature tourmentée. On ne peut, de ce fait, que lui attribuer une faible probabilité si Dieu veut. Amen ! (*)
Il reste à espérer que tout ce beau monde prendra des vacances pour se désexciter et revenir à de meilleurs sentiments avant la rentrée et qu’enfin la Fr ance de Voltaire rallume ses lumières.
Kacem Madani
(*) Refusant de jeter l’éponge en faveur d’un autre candidat démocrate, au vu des nombreux sondages qui le donnent vaincu par KO, Joe Biden invite Dieu pour le convaincre de laisser sa place à un autre démocrate pour affronter Donald Trump !? Voilà où on en est au sommet de la première puissance mondiale. !
L’ex-première dame Carla Bruni-Sarkozy a été mise en examen mardi à Paris dans les investigations sur la rétractation en 2020 de l’intermédiaire Ziad Takieddine, a indiqué une source judiciaire.
Ziad Takieddine accusait son mari d’avoir financé sa campagne présidentielle 2007 avec des fonds libyens, mais s’est ensuite rétracté. L’épouse de l’ancien chef de l’État est poursuivie pour recel de subornation de témoin, qui est dans ce cas Ziad Takieddine.
Elle est également poursuivie pour participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre l’infraction d’escroquerie au jugement en bande organisée, a précisé cette source. Elle a été «placée sous contrôle judiciaire avec l’interdiction d’entrer en contact avec l’ensemble des protagonistes de cette procédure, à l’exception de M. Nicolas Sarkozy», a-t-on ajouté.
L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine avait accusé Nicolas Sarkozy d’avoir financé sa campagne avec des fonds libyens. Il s’était finalement rétracté en 2020 avant de revenir une nouvelle fois sur ses propos. Une information judiciaire a été ouverte en mai 2021 pour « subornation de témoin », « association de malfaiteurs en vue de commettre le délit d’escroquerie en bande organisée » et « escroquerie en vue de commettre le délit de corruption de personnels judiciaires étrangers ». Début octobre 2023, Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans ce dossier. Il conteste les faits reprochés.voir les commentaires
Les députés du NFP commencent leur travail à l'Assemblée
Alors que les conversations politiques sont largement occupées par la question de l’identité du Premier ministre susceptible de succéder à Gabriel Attal, un autre dossier occupe plus discrètement l’Assemblée nationale : la question de la répartition des postes au sein du Palais Bourbon.
Question cruciale. Qui pour la présidence, la questure, les commissions ? Une partie du Nouveau Front populaire a déjà un début de réponse qui fait débat.
Ses députés alignés derrière elle, la patronne des écologistes à l’Assemblée Cyrielle Châtelain ne mâche pas ses mots. À l’heure de choisir celles et ceux qui occuperont la présidence, la questure et autres postes clés de l’Assemblée nationale, plus question d’un quelconque député Rassemblement national aux responsabilités, comme ce fut le cas les deux dernières années.
« L’extrême droite n’est pas compatible avec la République, clame-t-elle. Le Rassemblement national ne doit donc occuper aucun poste dirigeant au sein de cette assemblée, c’est le mandat que nous ont donné les électeurs ». Un appel partagé par les écologistes et les socialistes.
Priver le RN de tout poste-clé à l’Assemblée ? « C’était déjà notre position il y a deux ans. Vous vous doutez bien que nous n’avons pas changé d’avis et que d’une certaine manière, le front républicain nous oblige jusque dans les rangs de l’Assemblée nationale », a abondé l’ex-patron des députés socialistes Boris Vallaud. Du côté des communistes, l’ancien chef du groupe André Chassaigne s’est montré plus prudent. « Dans la réflexion qu’on doit avoir, il faut bien qu’on mesure les conséquences que ça va avoir dans le peuple. Même si je ne partage pas (leurs idées) il y a des gens qui ont voté pour le RN », a-t-il souligné.
« Rejet de leur politique »
Si chez les communistes, on nuance légèrement, la position du NFP a évidemment suscité la colère des élus du parti d’extrême droite. « Les macronistes ne nous portaient pas dans leur cœur en 2022. Pourtant, ils se sont pliés à une tradition démocrate et républicaine, rappelle Franck Alisio, député RN des Bouches-du-Rhône. Ces gens-là ne sont ni démocrates, ni républicains, ils l’illustrent pas leurs propos ».
Dans le camp présidentiel, on hésite cette fois à dérouler le tapis rouge au RN. À l’image d’Erwan Balanant député Modem : « Il y a effectivement pour moi un rejet de leur politique et ce qu’ils ont pu porter pendant cette campagne, c’était quand même bien sale. Mais d’un autre côté, vous avez aussi des électeurs qui se sont prononcés pour eux, ils ont le droit d’être représentés ».
Un avis partagé par les socialistes, communistes et même une partie de LFI, car les voix RN pourraient aussi assurer des postes au NFP. La proposition des écologistes risque donc d’avoir du mal à passer. Pour rappel, y a deux ans, l’attribution de deux vice-présidences au RN avait divisé l’Assemblée nationale. La gauche accusant les macronistes d’avoir contribué à la normalisation de l’extrême droite.
Selon le ministère de la santé de Gaza, plus de 38 000 Palestiniens ont été tués depuis qu’Israël a lancé son assaut militaire sur la bande de Gaza en octobre. Dans le chaos mortifère qui règne dans cette enclave palestinienne, il est évidemment difficile de sérier toutes les victimes des bombardements israéliens.
Toutefois, l’étude du Lancet avertit que le nombre réel de décès pourrait être beaucoup plus élevé en raison de la destruction massive des établissements de santé, des réseaux de distribution de nourriture et d’autres infrastructures vitales.
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a également subi d’importantes réductions de financement, ce qui a aggravé la crise humanitaire.
Selon les données de l’ONU, en février de cette année, plus de 10 000 corps auraient été ensevelis sous les décombres, 35 % des bâtiments de Gaza ayant été détruits.
« Dans les conflits récents, le nombre de morts indirectes est de trois à quinze fois supérieur au nombre de morts directes.
En utilisant une estimation prudente de quatre décès indirects pour chaque décès direct, l’étude indique « qu’il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000 décès, voire plus, pourraient être imputables ».
Tous les appels au cessez-le-feu sont restés lettres mortes. Israël refuse d’écouter même ses soutiens historiques comme les Etats-Unis qui continuent d’ailleurs à le fournir en armes et munitions.
Le parcours de l’équipe de France dans l’Euro 2024 s’arrête aux portes de la finale.
Opposés à l’Espagne, les Bleus se sont inclinés en demi-finale, mardi 9 juillet à Munich (2-1). La Roja, portée notamment par son prodige Lamine Yamal, jouera sa cinquième finale et affrontera l’Angleterre ou les Pays-Bas le 14 juillet.
Il n’y aura pas de potentielle fête nationale grandiose pour la France cette année. Le 14 juillet, les Bleus ne seront pas sacrés champions d’Europe. L’espoir de remporter l’Euro 2024 s’est éteint sur la pelouse de l’Allianz Arena de Munich, théâtre de la première demi-finale face à l’Espagne. Hermétiques à défaut d’être flamboyants depuis le début de la compétition, les Français sont, cette fois, tombés sur plus forts qu’eux.
La merveille de Yamine Lamal
Contre une sélection espagnole privée de Dani Carvajal et Robin Le Normand, suspendus, et de Pedri, blessé, les joueurs de Didier Deschamps ont pourtant pris un bon départ. Critiqués pour leur manque de réalisme – deux buts contre son camp et un but sur penalty en cinq matches –, les vice-champions du monde ont trouvé l’ouverture sur leur première occasion. Kylian Mbappé, sans son masque de protection, a ajusté un centre vers Randal Kolo Muani. Seul dans les airs au milieu de plusieurs défenseurs, l’attaquant a repris de la tête et battu Unai Simon (9e).
Menée malgré la maîtrise du ballon, l’Espagne a mis quelques minutes avant de reprendre ses esprits. Son salut est venu d’un coup de génie de la pépite Lamine Yamal. À 25 mètres plein axe, le Barcelonais a enroulé une merveille de frappe du pied gauche pour battre Mike Maignan avec l’aide du poteau (21e). Un bijou qui a remis la Roja à hauteur et permis à Lamine Yamal d’entrer dans l’histoire comme plus jeune joueur à marquer dans un Euro : à 16 ans et 362 jours, il fait mieux que le Suisse Johan Vonlanthen, qui avait 18 ans et 141 jours quand il marqua, lors de l’Euro 2004, contre… la France déjà.
Relancés par Yamal, le sélectionneur Luis De La Fuente et ses hommes ont tout renversé en quelques minutes. Les Bleus n’ont pas eu le temps de digérer l’égalisation qu’ils encaissaient un second but signé Dani Olmo. Le milieu offensif, dans la surface, a facilement éliminé Aurélien Tchouaméni avant de porter le score à 2-1 malgré l’intervention de Jules Koundé (25e). En quatre minutes, la solidité de la défense française a volé en éclats.
Les Bleus trahis par leur attaque claudicante, la Roja rêve d’un quatrième sacre
Contrainte de courir après le score pour la première fois, l’équipe de France n’a pas trouvé les ressources pour changer le destin de cette demi-finale. Techniquement moins doués avec le ballon, les Bleus ont eu trop de déchet dans leur jeu, à l’image de ces centres mal ajustés d’Ousmane Dembélé et du nombre famélique d’occasions de but. La défense espagnole a pu plier face aux attaques tricolores, mais Simon a rarement été mis en danger.
Didier Deschamps a bien tenté de donner un second souffle à son équipe. À l’heure de jeu, le technicien a procédé à un triple changement avec les entrées en jeu d’Antoine Griezmann, Eduardo Camavinga et Bradley Barcola. En fin de rencontre, le vétéran et meilleur buteur de l’histoire des Bleus, Olivier Giroud, est apparu sur la pelouse pour peser sur l’arrière-garde espagnole. Mais rien n’y a fait, à l’image du capitaine Mbappé, incapable de déséquilibrer cette solide Espagne.
C’est donc bien la Roja qui tentera de remporter son quatrième Euro le 14 juillet, à l’Olympiastadion de Berlin. La France quitte le tournoi sur une impression mitigée, avec de multiples questions autour de son animation offensive et des difficultés de Kylian Mbappé, auteur d’un seul but sur penalty. L’Espagne attend de savoir qui de l’Angleterre ou des Pays-Bas la rejoindra en finale.
Mobilisation générale à Tizi-Ouzou pour recevoir Tebboune. Les administrations ont sommé les fonctionnaires d’être présents pour accueillir le chef de l’Etat.
La ville de Tizi-Ouzou retient son souffle. Pas un papier ne traîne sur les rues principales. Il paraît que Tebboune sera là. Les journalistes missionnés pour couvrir sa visite, a-t-on appris de journalistes de la presse publique, ont tous subi les tests PCR pour s’assurer qu’ils ne sont pas porteurs du Covid. Car on sait que Tebboune a souffert gravement de cette épidémie. Prudence donc !
Sauf surprise de dernière minute, Abdelmadjid Tebboune sera à la ville des Genêts demain mercredi. Pour cela, elle sera paralysée, comme à chaque fois qu’un chef d’Etat se déplace à l’intérieur du pays. Des dizaines de bus sont mobilisés pour ramener des obligés par centaines afin qu’ils applaudissent le locataire d’El Mouradia.
A moins de deux mois de la mascarade présidentielle, le chef de l’Etat ne se refuse rien pour amadouer un électorat qu’il a ignoré pendant 4 ans.
En décembre 2019, les wilayas de la Kabylie ont massivement boycotté la mascarade présidentielle, car elles savaient que Tebboune était le désigné du général-major Ahmed Gaïd Salah. C’était un secret de Polichinelle, comme au demeurant la présidentielle du 7 septembre prochain est tout aussi réglée comme du papier à musique. Dans cette région et ailleurs dans le pays, aucun Algérien ne se fait plus d’illusion.
Répression et harcèlement des militants kabyles
La Kabylie qui vit sous une surveillance policière depuis début 2021 aura payé cher son engagement total dans la dissidence populaire. Des dizaines de ses habitants sont jetés en prison. Aux incendies de forêts qui ont fait plus de 120 victimes et des plusieurs centaines d’ha de forêt partis en fumée s’ajoute le procès expédié de l’affaire dite Djamel Bensmaïl. 48 condamnations à mort ont été prononcées dans ce procès inique, troussé d’une manière autoritaire pour envoyer à la mort des jeunes dont les preuves de leur implications laissent à douter. Alors même qu’il vient en Kabylie, Mira Mokhnache, enseignante et militante de la cause amazighe, est maintenue en garde à vue dans un commissariat de la wilaya de Bejaia.
A la lumière de ces éléments, peut-on réellement accueillir avec égard un chef d’Etat qui réprime, oppresse, emprisonne et maintient le pays dans une terreur ?
Comme toute ses visites, il n’y a rien de concret à attendre de la virée de Tebboune à Tizi-Ouzou. A défaut d’usines, d’hôpital, d’université, ou de quelque grande infrastructure, il inaugurera un stade. Ici comme ailleurs, Tebboune hérite du travail de son prédécesseur. Ce stade dont le montant des travaux reste un secret a été lancé et réalisé à plus de 80% sous Bouteflika. Un stade baptisé au nom de Hocine Aït Ahmed. Voilà pour réduire encore une fois la dimension de cet opposant qui a combattu la dictature de Ben Bella Boumediene les armes à la main. Un combat que les actuels dirigeants du FFS ont compromis pour d’improbables strapontins.
Il inaugurera des logements lancés aussi sous Bouteflika, une pénétrante de 48 km fort attendue. Il serait aussi question de la nouvelle ligne de train qui reliera Tizi-Ouzou à Yakouren, de deux ports…
Il compte même annoncer sa candidature à partir de Tizi-Ouzou, nous apprend une source habituellement bien avertie.
Sans nul doute, il y aura des annonces, de grandes phrases pour chatouiller l’orgueil de cette région meurtrie par le pouvoir depuis 1962. En l’espèce la propagande se chargera d’inventer les prochaines réalisations.
Le ban et l’arrière ban local des traditionnels soutiens au régime sont convoqués pour faire de la figuration et assurer le spectacle d’une région soudée derrière Tebboune. Il y va en vrai de leur avenir de s’afficher et de redoubler de zèle. Attendez-vous donc qu’ils proclament haut et fort leur attachement à l’unité du pays et à son drapeau. Comme si les évidences ne l’étaient plus.
Le soir, quand les derniers drapeaux seront retirés, la poussière reprendra sa place. Potemkine aura vécu le temps d’une journée…
L’artiste Badi Lalla s’est éteinte ce lundi 21 avril, a l'âge de 88 ans, au Centre hospitalo-universitaire de Tizi-Ouzou, où elle était hospitalisée depuis...
L’artiste Badi Lalla s’est éteinte ce lundi 21 avril, a l'âge de 88 ans, au Centre hospitalo-universitaire de Tizi-Ouzou, où elle était hospitalisée depuis...
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