22 avril 2025
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Financement illicite : enquête ouverte contre Marine Le Pen

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Marine Le Pen
Marine Le Pen

Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour des soupçons de financement illicite de la campagne de Marine Le Pen lors de l’élection présidentielle de 2022, a appris franceinfo mardi 9 juillet, confirmant une information de BFMTV.

Cette information judiciaire a été ouverte des chefs de « prêt d’une personne morale à un candidat en campagne électorale », « acceptation par un candidat en campagne de prêt d’une personne morale », « détournement de biens par des personnes exerçant une fonction publique », « escroquerie commise au préjudice d’une personne publique », « faux et usage de faux ».

Cette décision fait suite à un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques reçu en 2023, précise le parquet de Paris, qui avait auparavant ouvert une enquête préliminaire, confiée à la brigade financière. Les investigations se poursuivent désormais sous la direction d’un magistrat instructeur.

Francetvinfo

Le diable n’a pas de cravate !

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Jordan Bardella
Jordan Bardella cache bien son jeu politique.

On dit que le diable a mille visages autant qu’il a de noms. Il se présente souvent en incarnation de la beauté, celle du charme pour envoûter et celle de la perfidie afin de duper et prendre contrôle sur les âmes. On dit bien la « beauté du diable ».

Pour ce qui est de l’envoûtement, la littérature, les mythes et les légendes lui en ont donné de multiples noms. Parmi ceux-là, Goethe qui en fait une promesse de beauté et de jeunesse par Méphistophélès.

Pour la perfidie, il est serpent dans le Genèse, il est Lucifer chez Byron, la bête à sept têtes dans l’Apocalypse, l’Inferno pour Dante, les monstres dans les Enfers de l’Énéide ou Satan pour John Milton. Ces références par les noms sont souvent reprises dans de nombreux textes.

Et nous en venons au sujet de cette chronique, l’une des représentations modernes du diable, celle du Rassemblement National, anciennement Front National. Totalement lestée par l’histoire et l’acharnement de son père à continuer un discours d’extrême droite décomplexé, sa fille avait compris que dans ces conditions le parti n’aurait jamais la possibilité d’atteindre le pouvoir.

D’ailleurs, son père n’avait aucune envie d’y accéder. Il savait qu’il n’y accéderait jamais et cela l’arrangeait car son statut d’opposant vociférant lui garantissait la survie, de sa personne médiatique comme du parti, le Front National, dont il a contribué à l’ascension  (il n’en n’était pas le créateur contrairement à une croyance tenace).

Elle percevait bien que le temps n’était plus à la nostalgie du régime de Vichy et à un nationalisme musclé et caricatural qui faisaient fuir les électeurs. L’image du partisan du Front National était incarnée par des personne bourrues, souvent en treillis militaire lors des parades du mouvement et, surtout, par des personnes d’âge avancé, survivants nostalgiques de tous les combats de l’immonde.

Marine Le Pen avait compris tout cela, il fallait donner au parti de son père dont elle a hérité la présidence une autre vitrine. Il faut dire qu’elle a des atouts que son père n’avait pas pour représenter un diable moins repoussant. C’est une jeune femme, assez jolie et d’apparence joviale. Elle avait compris que du côté des mœurs et de l’éducation, les dogmes chrétiens traditionalistes devaient se conformer aux transformations des sociétés.

D’ailleurs, sa vie personnelle ne pouvait se dissimuler derrière une petite fille sortant de la communion. Femme divorcée, fille de divorcée et beaucoup d’autres attributs de la société moderne, le diable ne pouvait porter le visage du sacristain dans l’office.

Au contraire de son père, elle est instruite, ancienne avocate de profession et maîtrisant un langage parfait. Toutes les qualités que son père n’avait pas. Ainsi, consciente de l’image repoussante de son père et de ses compagnons de route, elle voulait « dédiaboliser » le parti. Au passage, lorsqu’elle prononce ce mot c’est qu’elle confirme l’association du parti avec le diable.

Petit à petit nous avons vu apparaitre des lieutenant(e)s « bien de leurs personnes », habillés comme des jeunes cadres aux manières et langages policés qui prouvent leur niveau d’instruction. La jeunesse de Neuilly avait remplacé les baroudeurs du djebel. Polytechniciens, Énarques, Sciences Po et autres hautes extractions d’instruction, le diable avait changé de visage. Du moins pour ceux qui étaient les cadres et les porte-paroles du parti.

Parmi bien d’autres transformations, l’image la plus représentative de la tentative de dédiabolisation fut celle de la cravate. Lorsqu’en 2022 les résultats des législatives ont fait entrer en fracas 89 députés à l’Assemblée Nationale, elle avait exigé d’eux le port de la cravate et un comportement qui devait trancher avec l’image traditionnelle de l’extrême gauche (c’est peut-être la seule vérité dont on peut la créditer).

La dédiabolisation était en marche, il fallait attirer la bourgeoisie, les diplômés et les urbains des grandes villes vers un parti qui n’arrivait pas à recruter dans ces strates sociologiques.

Le diable portait une cravate, les personnes de cette catégorie qui avaient honte de se déclarer des partisans et des militants du parti ont fini par être envoûtées par lui.

Mais la dernière campagne des législatives du mois de juillet a prouvé que le Diable ne portait pas de cravate. Alors même que les scores électoraux sont un raz-de-marée en pourcentage, en voix et en sièges, la cravate factice du diable a laissé place à son véritable visage.

Nous avons vu des très nombreux partisans du Rassemblement National revenir à l’ancienne figure du diable. Des centaines d’écrits racistes, des candidats aussi caricaturaux et peu formés comme le fut l’iconique père Le Pen. La vulgarité et l’exubérance dans l’immonde avait refait surface.

Le diable avait voulu se dédiaboliser en portant une cravate. Il avait oublié que dans sa représentation symbolique dont nous avions parlé au début de cette chronique, personne ne l’aurait imaginé en cravate. Il avait oublié que dans la littérature et les légendes sa beauté envoutante dissimulait avec mal la fourche et les cornes du portier de l’Enfer.

Et pourtant le titre du célèbre film de David Frankel nous dit que « Le Diable s’habille  en Prada » (majuscule lorsqu’il s’agit du nom propre). C’est dire combien ce perfide tente de m’induire en erreur.

Boumediene Sid Lakhdar

Jean-Luc Rogge : « Je suis un révolté, optimiste lucide, donc désespéré »

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Jean Luc Rogge

Jean-Luc Rogge est un écrivain passionné qui se démarque et émerveille par un style fluide qui accapare le lecteur, le retient pour ne plus le lâcher, tant la force de la narration est grande, jonglant entre le récit, le roman, la fiction et la nouvelle avec une dextérité rare qui attire l’admiration.

Jean-Luc Rogge est un écrivain belge. Il a vécu et grandi à Mouscron, cette petite ville enchanteresse francophone de Belgique située en Wallonie picarde, qui touche à la fois la frontière française et la frontière linguistique.

Mouscron est à 110 kilomètres à l’ouest de Bruxelles, à l’ouest de la province de Hainaut depuis le 1er septembre 1963, à la frontière entre la Belgique et la France. Avant cette date, elle faisait partie de la province de Flandre-Occidentale. Les villes françaises de Roubaix et Lille se trouvent respectivement à 9 et 23 km de Mouscron.

Déjà enfant introverti et rêveur, avide d’évasion, il trouve dans la littérature une raison d’être transfigurant les paraitres et les voiles pour appréhender le réel, le vrai, pour échapper aux monde des illusions et des incertitudes pour atteindre un équilibre et une harmonie dans la création, dans l’écriture, en donnant libre cours à une imagination déjà fertile où les idées sont prêtes à germer.

Jean-Luc Rogge a publié sept livres, six recueils de nouvelles, un genre qui lui tient tout particulièrement à cœur qu’il essaie de valoriser, et un roman, une sorte de thriller familial. Mes personnages sont à l’image des gens qui peuplent ce monde, se plaît-il à dire. C’est effectivement vrai, chacun peut se reconnaître dans ces livres tant les protagonistes nous paraissent proches et familiers sous plusieurs angles d’un abord facile, partageant le flot émotionnel immergeant les sens.  

Le Matin d’Algérie : Vous êtes un écrivain de talent, vos livres en témoignent, qui est Jean-Luc Rogge ?

Jean-Luc Rogge : Parler de soi est toujours difficile. Comme vous l’avez déjà précisé, je suis Belge mais, comme de nombreux habitants de Mouscron, ancienne cité textile, ville frontière contiguë à Tourcoing, j’ai de la famille tant en Belgique qu’en France. Mais j’aime surtout me définir comme un simple citoyen du monde qui, comme tant d’autres, tente de se frayer le meilleur chemin possible dans ce monde chaotique.

J’aime lire, écrire, épier, observer, comprendre. La lecture et l’écriture ont toujours fait partie de mon quotidien mais ce n’est que lorsque ma carrière professionnelle a touché à sa fin que j’ai enfin trouvé le temps nécessaire pour assouvir pleinement ma passion et que j’ai pu franchir le pas vers l’édition.

Ami des animaux et de la nature, je déteste les simagrées, la perfidie, la turpitude, l’abus de pouvoir, l’extrémisme. Je suis un révolté, optimiste lucide, donc désespéré.

Le Matin d’Algérie : Vous semblez jongler aisément avec les genres littéraires, le récit, le roman, la nouvelle, la fiction, comment arrivez-vous à cette prouesse ?

Jean-Luc Rogge : À l’aise dans le format court, le changement de format ne me pose cependant pas de problème. Tout dépend, en fait, de l’histoire que j’ai à développer. Tantôt celle-ci ne nécessitera que quelques pages, tantôt bien plus. J’essaie, de toute manière, d’éviter tout paragraphe superflu.

Au départ de la plupart de mes histoires, des instantanés de vie qui m’ont interpellé et auxquels j’ai imaginé une suite incertaine. Au gré de mon imagination, je me laisse emporter vers des horizons divers et sans limites par chacun de mes personnages. J’aime alors que ceux-ci arrivent à me surprendre, et donc à surprendre le lecteur.

Pour écrire, j’utilise principalement la technique du récit à la première personne qui est particulièrement immersif et fait vivre les histoires au plus profond de ce que ressentent les personnages. Ceci implique que j’adapte mon écriture et mon vocabulaire au niveau de pensée de ceux-ci, ce qui engendre des récits à la liberté de ton et au franc-parler certain, et dont les protagonistes sont tantôt drôles, tendres et touchants, mais d’autres fois, aussi, pernicieux, diaboliques ou choquants.

Le Matin d’Algérie : Quels sont les écrivains qui vous influencent ?

Jean-Luc Rogge : Bien que je le sois probablement inconsciemment, j’essaie de ne pas me laisser influencer par quiconque pour ne pas tomber dans une sorte de mauvaise copie de style d’un écrivain. Mais il est évident que des auteurs comme Philippe Djian et Olivier Adam, ou encore la Belge Barbara Abel et l’Américain Raymond Carver pour les nouvelles, sont mes maîtres littéraires pour mon écriture.

Le Matin d’Algérie : Vous aimez les chats, beaucoup d’écrivains, Charles Baudelaire, Théophile Gautier, Colette, Jean Cocteau, Victor Hugo, Émile Zola, Ernest Hemingway, Kipling, Mallarmé, Malraux, Maupassant, Perrault, Poe, Prévert, George Sand, ont eu une grande passion pour les chats. Il est vrai que cet animal totem a une symbolique liée au mystère, à l’inconnu, à ce qui est caché, il peut être une grande source d’inspiration pour les créateurs, pouvez-vous nous en parler ?

Jean-Luc Rogge : Ma relation a toujours été forte avec les chats, ces êtres sauvages, solitaires, curieux, distants parfois, méfiants souvent, mais à la tendresse infinie et à la confiance illimitée dès lors qu’ils vous ont adopté. Mon vieux chat, âgé de 17 ans, m’a signifié l’importance de la conscience de l’instant présent. Chaque fois que je m’installe à ma table d’écriture, il se couche à mes côtés, la tête posée sur mon avant-bras et, par ses ronronnements, par ses demandes de caresse, me détend et m’apaise s’il m’arrive de buter sur un mot, une phrase ou une suite à donner. Pas de doute, pour moi, comme pour de nombreux auteurs, le chat est bien le meilleur ami de l’écrivain, source inépuisable d’inspiration.

Le Matin d’Algérie : La France, le pays des lumières, vient de vivre un moment crucial de son histoire où l’extrême droite a failli prendre le pouvoir. Le monde se refroidit, on s’éloigne du vivre ensemble, quel regard portez-vous en tant qu’écrivain sur la montée de la haine un peu partout dans le monde et particulièrement en Europe ?

Jean-Luc Rogge : La France, l’Europe, le monde est en crise. Face à leur misère croissante, aux inégalités qu’ils subissent, au sentiment d’abandon qui prédomine, et en l’absence de réponses à leurs appels de détresse de la plupart de leurs dirigeants, enfermés dans leurs tours d’ivoire, de nombreux citoyens se tournent, hélas, vers les extrêmes, non seulement sinistres xénophobes et vendeurs d’illusions, mais surtout danger pour toutes les nations.

Personnellement, en tant qu’écrivain, auteur de fiction, je ne puis que, de temps à autre, aborder indirectement ces sujets dans mes livres, mais, tous, comme citoyens, il nous faut tenter de ramener à la raison les égarés.

L’autre n’est pas un danger mais un enrichissement !

Le Matin d’Algérie : Avez-vous des projets en cours et à venir ?

Jean-Luc Rogge : De gros soucis, sur lesquels je ne m’attarderai pas, m’ont empêché de poursuivre normalement mon travail d’écriture ces derniers mois. Mon prochain livre ne devrait donc pas paraître avant l’année prochaine.

Le Matin d’Algérie : Un dernier mot peut-être ?

Jean-Luc Rogge : Ce fut un réel plaisir de répondre à vos questions. Je vous remercie chaleureusement pour cette interview. Et, surtout, que vive la littérature !

Entretien réalisé par Brahim Saci

https://www.jeanlucrogge.com

La militante Mira Mokhnache placée en garde à vue

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Mira Mokhnache
Mira Mokhnache

L’enseignante universitaire et militante de la cause amazighe, Mira Moknache, est maintenue aujourd’hui, le 8 juillet, en garde à vue au commissariat central de Béjaïa. Elle pourrait être présentée demain, 9 juillet, devant le procureur près du tribunal de Béjaïa, indique le comité national pour la libération des détenus d’opinion.

Mira Mokhnache fait l’objet d’un harcèlement policier et judiciaire continue depuis la fin des manifestations du Hirak/Tanekra. Militante impénitente, elle garde toute sa liberté de parole et d’action, malgré la terreur qui règne sur le pays. Résultat : elle est souvent convoquée dans les locaux de police où à comparaître devant un tribunal.

Jeudi, 4 juillet 2024, elle était convoquée par la police judiciaire près la sûreté d’El Kseur où elle a été entendue sur deux dossiers distincts, dont l’un sur ses réactions à propos des déclarations de Saïd Sadi, informe le Cnld.

Après avoir signée les PV, il lui a été notifiée une convocation de police la sommant à se présenter pour la date d’aujourd’hui, le 8 juillet 2024, au commissariat central de Béjaïa.

Mira Moknache passe le plus clair de son temps à courir les tribunaux pour répondre aux convocations des juges. A maintes reprises, elle a eu le courage de dénoncer la répression qui s’abat sur les militants en Kabylie. Mira Mokhnache est connue par ailleurs pour être une militante pour la Kabylie. Dans une vidéo du 19 mai, elle s’est indignée sur le silence des politiques qui se taisent sur la répression. Et s’est interrogée sur l’absence d’une véritable connaissance des victimes des feux qui ont ravagé cette région depuis 2021.

Le régime ne perd pas son temps pour la faire taire. Elle est poursuivie dans plusieurs dossiers, dispatchés à travers plusieurs tribunaux : Béjaïa, Alger, Oran..

L’universitaire et militante politique a été acquittée pour certains dossiers et condamnées pour d’autres. Les peines ne sont pas toutes définitives, comme d’ailleurs celle de sa condamnation par le tribunal criminel d’Oran à 3 ans de prison ferme.

Sofiane Ayache/Cnld

Deux terroristes abattus par l’ANP à Khenchela

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Soldat de l'ANP

Deux terroristes ont été abattus, lors d’une opération de fouille et de ratissage menée par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la wilaya de Khenchela, indique lundi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

On croyait les maquis algériens nettoyés des terroristes islamistes. Eh bien non. Même s’ils ont perdu de leur force, les éléments continuent de vivoter dans les profondeurs des forêts. « Dans le cadre de la lutte antiterroriste et lors d’une opération de fouille et de ratissage au niveau du territoire de compétence du secteur militaire de Khenchela, en 5ème Région militaire, un détachement de l’ANP a abattu, dimanche 7 juillet 2024, deux terroristes », précise la même source.

« L’identité de l’un des deux terroristes a été déterminée. Il s’agit du terroriste Boughrara Mourad qui avait rallié les groupes terroristes en 2010, alors que l’identification du 2ème terroriste est toujours en cours », note le communiqué.

Cette opération, qui a également permis la récupération de deux pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov et une quantité de munitions et divers objets, « confirme, une fois encore, la vigilance et la détermination des unités de l’ANP à traquer ces criminels à travers l’ensemble du territoire national jusqu’à leur éradication totale », conclut la même source.

Avec agence

Législatives 2024 : la composition de l’Assemblée nationale française

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Législatives

Avec 193 députés selon le décompte de LCP, le Nouveau Front Populaire est la première force politique à l’issue des élections législatives.

La coalition présidentielle Ensemble arrive en deuxième position avec 165 élus, devant le Rassemblement national et ses alliés qui totalisent 143 sièges. Découvrez le visage du futur hémicycle de l’Assemblée nationale.

Un Palais-Bourbon divisé en trois grands blocs politiques. Ce lundi 8 juillet 2024, au lendemain du second tour des élections législatives, l’Assemblée nationale présente un tout nouveau visage :

La gauche, unie au sein du Nouveau Front populaire, y apparaît comme la première force politique avec, selon notre décompte, au moins 193 députés,
Ensemble, la coalition présidentielle, arrive en deuxième position avec au moins 165 élus,
Le Rassemblement national et alliés totalisent 143 sièges,
Les Républicains et divers droite réunissent 55 députés.

Ces chiffres sont encore susceptibles d’évoluer. Au lendemain des élections législatives, à l’issue d’une campagne marquée par une nouvelle étape de la recomposition politique, certains blocs ne sont pas encore totalement stabilisés. 

La coalition présidentielle et la droite pourraient voir leurs effectifs bouger à la hausse ou à la baisse en fonction du choix que feront un certain nombre d’élus étiquetés divers droite, comme Sébastien Huyghe (député UMP, puis LR de 2002 à 2022), ou UDI, comme Valérie Létard (ex-sénatrice Union centriste) auront fait leur choix.

De même au sein des blocs, en particulier du Nouveau Front populaire, le nombre de sièges par partis va s’affiner au fil des jours, notamment concernant des députés La France insoumise sortants et réélus, qui n’avaient pas été investis par leur parti, comme Alexis Corbière, ou qui bien qu’investis ont d’ores et déjà annoncé qu’il ne siégeront pas au sein de leur ancien groupe comme François Ruffin. 

Du côté du Rassemblement national et de ses alliés, le parti présidé par Jordan Bardella a fait élire 126 députés, tandis qu’Eric Ciotti revendique 17 députés élus après son alliance avec le RN, ce qui lui permettra de créer un groupe autonome au sein du Palais-Bourbon.

A droite, Les Républicains comptent à ce stade 39 députés élus sur cette étiquette, tandis que 16 députés ont été élus avec l’étiquette divers droite. Parmi ces derniers figurent des membres importants du groupe LR sortant, comme Philippe Gosselin, Stéphane Viry, ou encore Véronique Louwagie.

Reste à savoir si tous retourneront siéger au sein du même groupe. Même interrogation concernant Aurélien Pradié qui s’est présenté avec l’étiquette des Républicains, mais qui a annoncé pendant la campagne avoir décidé de quitter le parti. 

Parmi les autres forces politiques, onze députés de l’ancien groupe centriste Liot ont été réélus, dont Charles de Courson, qui vient d’obtenir son huitième mandat consécutif de député. Il manque donc, pour l’heure, quatre députés pour que ce groupe puisse éventuellement se reconstituer. 

Députés Nouveau Front populaire : Yannick Monnet ; Marie-José Allemand ; Valérie Rossi ; Hervé Saulignac ; Martine Froger ; Laurent Panifous ; Laurent Alexandre ; Laurent Lhardit ; Manuel Bompard ; Sébastien Delogu ; Marc Pena ; Arthur Delaporte ; René Pilato ; Benoît Biteau ; Fabrice Barusseau ; Nicolas Sansu ; François Hollande ; Océane Godard ; Catherine Hervieu ; Pierre Pribetich ; Murielle Lepvraud ; Sébastien Peytavie ; Dominique Voynet ; Paul Christophle ; Marie Pochon ; Philippe Brun ; Pierre-Yves Cadalen ; Mélanie Thomin ; Hadrien Clouet ; Anne Stambach-Terrenoir ; François Piquemal ; Arnaud Simion ; Christophe Bex ; Joël Aviragnet ; Christine Arrighi ; Jacques Oberti ; Nicolas Thierry ; Loïc Prud’Homme ; Alain David ; Pascale Got ; Marie Recalde ; Sébastien Saint-Pasteur ; Mathilde Feld ; Jean-Louis Roumegas ; Nathalie Oziol ; Fanny Dombre-Coste ; Sylvain Carriere ; Marie Mesmeur ; Tristan Lahais ; Claudia Rouaux ; Mathilde Hignet ; Mickaël Bouloux ; Charles Fournier ; Laurent Baumel ; Hugo Prevost ; Cyrielle Chatelain ; Élisa Martin ; Marie-Noëlle Battistel ; Jérémie Iordanoff ; Sandrine Nosbé ; Boris Vallaud ; Pierrick Courbon ; Andrée Taurinya ; Karim Benbrahim ; Andy Kerbrat ; Ségolène Amiot ; Julie Laernoes ; Fabrice Roussel ; Jean-Claude Raux ; Matthias Tavel ; Emmanuel Duplessy ; Christophe Proença ; Sophie Pantel ; Anna Pic ; Guillaume Garot ; Estelle Mercier ; Stéphane Hablot ; Dominique Potier ; Damien Girard ; Aurélien Le Coq ; Ugo Bernalicis ; David Guiraud ; Roger Vicot ; Chantal Jourdan ; Marianne Maximi ; Christine Pirès Beaune ; Nicolas Bonnet ; André Chassaigne ; Iñaki Echaniz ; Colette Capdevielle ; Peio Dufau ; Sylvie Ferrer ; Denis Fégné ; Sandra Regol ; Emmanuel Fernandes ; Thierry Sother ; Anaïs Belouassa-Cherifi ; Boris Tavernier ; Marie-Charlotte Garin ; Sandrine Runel ; Gabriel Amard ; Abdelkader Lahmar ; Idir Boumertit ; Marietta Karamanli ; Elise Leboucher ; Jean-François Coulomme ; Léa Balage El Mariky ; Pouria Amirshahi ; Sophia Chikirou ; Emmanuel Gregoire ; Eva Sas ; Sandrine Rousseau ; Rodrigo Arenas ; Céline Hervieu ; Sarah Legrain ; Danièle Obono ; Aymeric Caron ; Florence Herouin-Léautey ; Edouard Bénard ; Alma Dufour ; Gérard Leseul ; Jean-Paul Lecoq ; Arnaud Saint-Martin ; Ersilia Soudais ; Arnaud Bonnet ; Céline Thiébault-Martinez ; Maxime Laisney ; Olivier Faure ; Aurélien Rousseau ; Benjamin Lucas ; Dieynaba Diop ; François Ruffin ; Zahia Hamdane​ ​;  Karen Erodi ; Raphaël Arnault ; Lisa Belluco ; Damien Maudet ; Stéphane Delautrette ; Manon Meunier ; Farida Amrani ; Steevy Gustave ; Jérôme Guedj ; Claire Lejeune ; Bérenger Cernon ; Julie Ozenne ; Antoine Léaument ; Elsa Faucillon ; Sabrina Sebaihi ; Aurélien Saintoul ; Éric Coquerel ; Stéphane Peu ; Thomas Portes ; Soumya Bourouaha ; Aly Diouara ; Bastien Lachaud ; Fatiha Keloua Hachi ; Aurélie Trouvé ; Nadège Abomangoli ; Clémentine Autain ; Jérôme Legavre ; Clémence Guetté ; Louis Boyard ; Isabelle Santiago ; Mathilde Panot ; Sophie Taillé-Polian ; Ayda Hadizadeh ; Emmanuel Maurel ; Paul Vannier ; Gabrielle Cathala ; Romain Eskenazi ; Carlos Martens Bilongo ; Arnaud Le Gall ;  Aurélien Taché ; Philippe Naillet ; Karine Lebon ; Perceval Gaillard ; Mereana Reid Aberlot ; Karim Ben Cheïkh ; Hendrik Davi ; Danielle Simonnet ; Alexis Corbière ; Jiovanny William ; Marcellin Nadeau ; Jean-Philippe Nilor ; Jean-Victor Castor ; Davy Rimane ; Christian Baptiste ; Emeline K/Bidi ; Jean-Hugues Ratenon . Frédéric Maillot ; Elie Califer ; Béatrice Bellay ; Delphine Batho.

162 députés Ensemble : Romain Daubié ; Olga Givernet ​; Stéphane Mazars​ ​; Jean-François Rousset ​; Jérémie Patrier-Leitus ​; Christophe Blanchet​ ; Bertrand Bouyx ​; Elisabeth Borne ​; Sandra Marsaud ​; François Cormier-Bouligeon ​; Loïc Kervran ​; Mickaël Cosson  ​; Hervé Berville ; Eric Bothorel ; Laurent Croizier ; Guillaume Kasbarian ; Philippe Vigier ; Annaïg Le Meur ; Didier Le Gac ; Sandrine Le Feur ; Graziella Melchior ; Liliana Tanguy ; Erwan Balanant ; Laurent Marcangeli ; Corinne Vignon ; Jean-François Portarrieu ; Jean-René Cazeneuve ; Thomas Cazenave ; Sophie Panonacle ; Sophie Mette ; Florent Boudié ; Christine Le Nabour ; Thierry Benoit ; Daniel Labaronne ; Henri Alfandari ; Sabine Thillaye ; Danielle Brulebois ; Geneviève Darrieussecq ; Lionel Causse ; Marc Fesneau ; Christophe Marion ; Emmanuel Mandon ; Sandrine Josso ; Sophie Errante ; Stéphanie Rist ; Anthony Brosse ; Richard Ramos ; Michel Lauzzana ; François Gernigon ; Stella Dupont ; Laëtitia Saint-Paul ; Denis Masseglia ; Nicole Dubré-Chirat ; Philippe Bolo ; Bertrand Sorre ; Stéphane Travert ; Xavier Albertini ; Laure Miller ; Lise Magnier ; Géraldine Bannier ; Anne Le Hénanff ; Jimmy Pahun ; Nicole Le Peih ; Jean-Michel Jacques ; Belkhir Belhaddad ; Ludovic Mendes ; Isabelle Rauch ; Perrine Goulet ; Brigitte Liso ; Charlotte Parmentier-Lecocq ; Violette Spillebout ; Gérald Darmanin ; Eric Woerth ; Agnès Pannier-Runacher ; Philippe Fait ; Delphine Lingemann ; Josy Poueyto ; Jean-Paul Matteï ; Françoise Buffet ; Charles Sitzenstuhl ; Louise Morel ; Vincent Thiebaut ; Brigitte Klinkert ; Hubert Ott ; Didier Lemaire ; Olivier Becht ; Bruno Fuchs ; Blandine Brocard ; Thomas Gassilloud ; Jean-Luc Fugit ; Cyrille Isaac-Sibille ; Benjamin Dirx ; Julie Delpech ; Eric Martineau ; Jean-Carles Grelier ; Marina Ferrari ; Véronique Riotton ; Antoine Armand ; Anne-Cécile Violland ; Xavier Roseren ; Sylvain Maillard ; Jean Laussucq ; Astrid Panosyan-Bouvet ; Olivia Gregoire ; David Amiel ; Benjamin Haddad ; Annie Vidal ; Frédéric Valletoux ; Franck Riester ; Charles Rodwell ; Jean-Noël Barrot ; Béatrice Piron ; Marie Lebec ; Yaël Braun-Pivet ; Natalia Pouzyreff ; Aurore Bergé ; Karl Olive ; Jean-Marie Fiévet ; Jean Terlier ; Yannick Chenevard ; Philippe Latombe ; Béatrice Bellamy ; Stéphane Buchou ; Pierre Henriet ; Sacha Houlié ; Pascal Lecamp ; Nicolas Turquois ; Marie-Pierre Rixain ; Paul Midy ; Céline Calvez ; Constance Le Grip ; Pierre Cazeneuve ; Prisca Thevenot ; Stéphane Séjourné ; Gabriel Attal ; Maud Bregeon ; Maud Petit ; Mathieu Lefevre ; Guillaume Gouffier-Valente ; Naïma Moutchou ; Mikaele Seo ; Roland Lescure ; Eléonore Caroit ; Vincent Caure ; Pieyre-Alexandre Anglade ; Marc Ferracci ; Frédéric Petit ; Caroline Yadan ; Amélia Lakrafi ; Anne Genetet ; Nicolas Metzdorf ; Olivier Falorni ; Christophe Plassard ; François Jolivet ; Yannick Favennec ; Félicie Gerard ; Agnès Firmin Le Bodo ; Marie-Agnès Poussier-Winsback ; Paul Christophe ; Bastien Marchive ; Frantz Gumbs ; Stéphane Vojetta.

Trois députés divers droite : Harold Huwart ; Philippe Bonnecarrere ; Moerani Frebault. 

126 députés Rassemblement national : Jérôme Buisson ; Nicolas Dragon ; José Beaurain ; Jocelyn Dessigny ; Jorys Bovet ; Christian Girard ; Lionel Tivoli ; Alexandra Masson ; Bryan Masson ; Flavien Termet ; Jordan Guitton ; Angélique Ranc ; Christophe Barthès ; Frédéric Falcon ; Julien Rancoule ; Monique Griseti ; Gisèle Lelouis ; Romain Tonussi ; Joëlle Mélin ; José Gonzalez ; Franck Allisio ; Emmanuel Fouquart ; Romain Baubry ; Emmanuel Tache De La Pagerie ; Caroline Colombier ; Pascal Markowsky ; René Lioret ; Nadine Lechon ; Serge Muller ; Florence Joubert ; Géraldine Grangier ; Lisette Pollet ; Thibaut Monnier ; Christine Loir ; Katiana Levavasseur ; Kévin Mauvieux ; Timothée Houssin ; Yoann Gillet ; Nicolas Meizonnet ; Pascale Bordes ; Pierre Meurin ; Sylvie Josserand ; Edwige Diaz ; Manon Bouquin ; Stéphanie Galzy ; Julien Gabarron ; Aurélien Lopez-Liguori ; Alexis Jolly ; Thierry Perez ; Roger Chudeau ; Thomas Ménagé ; Hélène Laporte ; Christophe Bentz ; Laurence Robert-Dehault ; Frédéric Weber ; Anthony Boulogne ; Maxime Amblard ; Florence Goulet ; Pascal Jenft ; Kévin Pfeffer ; Alexandre Loubet ; Laurent Jacobelli ; Julien Guibert ; Sandra Delannoy ; Michael Taverne ; Matthieu Marchio ; Thierry Tesson ; Alexandre Dufosset ; Sébastien Chenu ; Guillaume Florquin ; Claire Marais-Beuil ; Philippe Ballard ; Alexandre Sabatou ; Frédéric Pierre Vos ; Michel Guiniot ; David Magnier ; Emmanuel Blairy ; Bruno Clavet ; Antoine Golliot ; Christine Engrand ; Marc De Fleurian ; Auguste Evrard ; Caroline Parmentier ; Thierry Frappé ; Marine Le Pen ; Bruno Bilde ; Sophie Blanc ; Anaïs Sabatini ; Sandrine Dogor-Such ; Michèle Martinez ; Théo Bernhardt ; Jonathan Gery ; Tiffany Joncour ; Antoine Villedieu ; Emeric Salmon ; Aurélien Dutremble ; Arnaud Sanvert ; Patrice Martin ; Robert Le Bourgeois ; Julien Limongi ; Béatrice Roullaud ; Matthias Renault ; Jean-Philippe Tanguy ; Yaël Menache ; Marine Hamelet ; Laure Lavalette ; Stéphane Rambaud ; Philippe Lottiaux ; Julie Lechanteux ; Frank Giletti ; Frédéric Boccaletti ; Philippe Schreck ; Bénédicte Auzanot ; Hervé De Lépinau ; Marie-France Lorho ; Catherine Rimbert ; Gaëtan Dussausaye ; Sébastien Humbert ; Daniel Grenon ; Julien Odoul ; Guillaume Bigot ; Nathalie Da Conceicao Carvalho ; Anne Sicard ; Joseph Riviere ; Anchya Bamana ; Eddy Casterman.

17 députés Les Républicains-RN : Marc Chavent ; Sophie Vaginay ; Eric Ciotti ; Bernard Chaix ; Christelle D’Intorni ; Vincent Trebuchet ; Olivier Fayssat ; Gérault Verny ; Bartolomé Lenoir ; Matthieu Bloch ; Alexandre Allegret-Pilot ; Charles Alloncle ; Hanane Mansouri ; Maxime Michelet ; Eric Michoux ; Brigitte Bareges ; Sophie-Laurence Roy.

39 députés Les Républicains : Xavier Breton ; Julien Dive ; Nicolas Ray ; Eric Pauget ; Alexandra Martin ; Michèle Tabarot ; Valérie Bazin-Malgras ; Frédérique Meunier ; Hubert Brigand ; Corentin Le Fur ; Annie Genevard ; Olivier Marleix ; Nicolas Forissier ; Yannick Neuder ; Marie-Christine Dalloz ; Justine Gruet ; Sylvie Bonnet ; Antoine Vermorel-Marques ; Jean-Pierre Taite ; Laurent Wauquiez ; Jean-Pierre Vigier ; Aurélien Pradié ; Anne-Laure Blin ; Thibault Bazin ; Fabien Di Filippo ; Patrick Hetzel ; Raphaël Schellenberger ; Alexandre Portier ; Josiane Corneloup ; Vincent Rolland ; Emilie Bonnivard ; Virginie Duby-Muller ; Jean-Louis Thieriot ; Ian Boucard ; Thomas Lam ; Philippe Juvin ; Jean-Didier Berger ; Vincent Jeanbrun ; Michel Herbillon

16 députés divers droite : Fabrice Brun ; Pierre Cordier ; Joël Bruneau ; Vincent Descoeur ; Jean-Yves Bony ; Jean-Luc Bourgeaux ; Jean-Michel Brard ; Constance de Pélichy ; Guillaume Lepers ; Philippe Gosselin ; Jean-Pierre Bataille ; Véronique Louwagie ; Jérôme Nury ; Christelle Petex ; Stéphane Viry ; Sylvain Berrios.

11 ex-députés Liot : Olivier Serva ; David Taupiac ; Max Mathiasin ; Jean-Luc Warsmann ; Charles de Courson ; Paul-André Colombani ; Michel Castellani ; Paul Molac ; Christophe Naegelen ; Stéphane Lenormand ; Estelle Youssoupha .

4 députés divers droite : François-Xavier Ceccoli (Divers droite) ; Sébastien Huyghe (Divers droite) ; Véronique Besse (Divers droite) ; Nicole Sanquer (Divers droite) .

3 députés UDI : Nathalie Colin-Oesterlé (UDI) ; Valérie Létard (UDI) ; Laurent Mazaury (UDI)

2 députés Divers gauche : David Habib ; Julien Gokel.

1 député régionaliste : Emmanuel Tjibaou.

Avec LCP

Tamsulta/ibulisen di tanedlist Gouraya di Bgayet : anida iteddu udabu n tmurt n Lezzayer ?

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Librairie Gouraya
Samedi après midi à la librairie Gouraya juste avant que la police n'arrête l'auteure et des personnes présentes. Photo Arezki Ait Larbi.

Tadyant. Tusa-d temyarut ɣer tanedlist « Gouraya » akken ad teg asarag ɣef udlis-is amaynut. Usan-d yemdanen ad slen i wawal n temyarut ɣef udlis-nni : anida yella wugur ?

Usan-d yimsulta, nehren akk wid illan din, d abrid ɣef tzeqqa-nsen, ttwarzen din armi d tameddit.

Timlilit am tin n « Gouraya » tella-d yakan di Lezzayer, ur illi wugur, ur d-usin yimsulta !

Llan sin wudmawen di tedyant-a :

1. Ma d tigawt n unemhal/responsable n yimsulta n Bgayet i tt-igan s rray uqerru-s… akken ad d-iṭṭef irebraben di tanedlist, issefk ad iffeɣ seg umkan-is.

2. Ma d tigawt n udabu, anemhal n yimsulta n Bgayet iga ayen i yas-d-nnan wid illan nnig-s, d tamsalt nniḍen. D win i d ugur ameqqran.

Akka i beddunt.

Anekcum n yimsulta ɣer tnedlist « Gouraya » d asurif d-irnan di tikli n udabu n Lezzayer mgal tasekla, mgal yal tilelli n yemdanen.

Iḍelli d agdal n isaragen ɣef tsekla, d agdal n tmesritin/salons n udlis di yal tama, d tuṭṭfa sdat teɣdemt n yimyura ɣef wayen uran…

Ur telli d tigawt n yiwen umdan neɣ sin, s rray uqerru-nsen. Ittban-d d tikli yebnan, d tasertit n uwanak iteddun ad tesskew idles n tmurt n Lezzayer i yettnernin berra n ifergan n ugraw n ixuniyen n « taârabt-tinneslemt ».

Abrid-is iban : iḍelli gedlen annay amaziɣ akken ad sferḥen imrayen-nsen n Emirates, Qatar akked Saâudeyya, azekka ad gedlen asekkil amaziɣ, adlis amaziɣ, akked yal timlilit taseklawt, ad beddlen udem i tmurt.

Ad sekren aḥeǧǧaǧu n timest akken ad rɣen yedlisen (autodafé), di tnemmast n Lezzayer ?

Wid iṭṭfen ass-a adabu adelsan n « taârabt-tinneslemt » ffren deffir teɣdemt, deffir temsulta, teddun d acrured, asurif ɣer wayeḍ.

Azekka zemren ad kecmen annar n tekriṭ tameqqrant n autodafé (2) am tid illan yakan deg umaḍal, si leqrun imezwura armi d iseggasen izrin. Di tazwara serɣayen imdanen imgaraden di ddin, syin serɣayen idlisen deg llant tikta ur neddi deg ubrid-nsen.

Kra n imedyaten kan :

Akabar Nazi (Hitler) yesserɣ idlisen n yimyura imeqqranen (Karl marx, Bertol Brecht, …) di 1933, di temdinin n Almania, syin serɣen tiḥuna n Wudayen…

Adabu n Franco isserɣ idlisen n yimyura di 1939 (Gorki, Freud, Marx, Lamartine, Voltaire…)

L’OAS di 1962 isserɣ tamkardit n tesdawit n Lezzayer,

Adabu n Pinochet di 1973 isserɣ di Santiago idlisen n yimyura n tizzelmet  (Garcia Marquez, Pablo Neruda, …)

Di 1989 di London akked Iran, imeṭṭurfan inselmen serɣen adlis n Salman Rushdi, s ufus n Khomeini…

« Ma neǧǧa-ten… », i yenna umedyaz !

Tikli n udabu i yeffɣen iberdan n izerfan, izmer ad as-iddu s yal taḥilet : ad iseddu tadbelt, tamsulta akked taɣdemt, neɣ taggara ad isserkec wid ara yesseqdec, ad wten anida ur izmir ad iwwet netta.

Afrag yiwen i yellan : d tadukli n uɣref sdat tkerkas n udabu akked wid illan netlen deg-s. Tamezwarut d war tasusmi akken ur tettimɣur tezmer n icenga n tmurt.

Maca, ass-a ulac ssut i d-ikkan si Bgayet akken ad yeg afrag sdat yal tanedlist, yal tamkardit, tal tamyarut, yal amyaru. D azaylal ?

Ihi, ma nessusem, ad tenger tsekla… ad nenger ? 

Aumer U Lamara

Timerna / Notes :

1. Tamsulta tekcem tanedlist/librairie « Gouraya », di Bgayet, deg wass n 29/06/2024, tewwi akk wid illan din deg usarag ɣer kumisarya, armi d tameddit.

2. « autodafé » désigne une destruction délibérée par le feu, en public, en particulier de livres jugés dangereux. Ainsi, le concept d’autodafé est couramment utilisé pour caractériser la destruction publique de livres par le feu, après avoir brûlé des personnes …

Ratonnades des identitaires contre les immigrés à Lyon

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Groupe fasciste à Lyon

Depuis quelques semaines, les groupes fascistes, identitaires d’extrême droite ont multiplié leurs attaques contre les immigrés, en premier lieu ceux issus d’Afrique du Nord.

Etrangement, la multiplication de ces attaques particulièrement violentes contre les immigrés ne semblent pas émouvoir grand monde. Serait-ce le contexte législatif qui en est la cause ?

En tout cas, la percée réalisée par le parti d’extrême droite, le RN, aux élections législatives a diablement libéré la parole raciste et xénophobe dans la rue, au travail et même sur certains plateaux de télévision de médias connus pour leur proximité avec ce courant souverainiste.

Le compte twitter Tadjmaat a rapporté lundi 8 juillet qu’un groupe composé « de plusieurs dizaines d’identitaires » se sont réunis place des Célestins, à Lyon. Le groupe a pris refuge dans les ruelles adjacentes suite à une tentative de ratonnade échouée, aucun Maghrébin n’a pu être touché. Le groupe a exigé un repli, une partie des membres a été abandonnée sur place et certains d’entre eux hurlaient « de les attendre », les témoins affirment également que c’est « un petit groupe d’adolescents qui les a fait sprinter. »

Emmanuel Macron maintient Gabriel Attal à Matignon

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Gabriel Attal
Attal maintenu à Matignon pour une durée indéterminée

Le président français Emmanuel Macron a demandé lundi à son Premier ministre Gabriel Attal, venu lui présenter sa démission, de rester «pour le moment afin d’assurer la stabilité du pays», a annoncé le palais présidentiel, ce lundi midi, au lendemain d’un second tour des élections législatives marqué par la victoire de l’union des partis de gauche devant le camp présidentiel et l’extrême droite. 

Coup de théâtre ! Gabriel Attal va donc rester encore pour un temps indéterminé à Matignon, « afin d’assurer la stabilité du pays », a annoncé le palais présidentiel à la mi-journée.

Réélu dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, le chef du gouvernement avait annoncé dimanche soir à l’issue du second tour des élections législatives anticipées, marqué par une victoire de la gauche et un net recul du camp présidentiel, qu’il remettrait sa démission sans exclure de poursuivre sa tâche « aussi longtemps que le devoir l’exigera ».

La présidence précise qu’Emmanuel Macron l’a remercié « pour les campagnes des élections européennes et législatives qu’il a menées. »

Hostile à la dissolution décidée le 9 juin par le chef de l’État au soir de la déroute de la liste présidentielle aux élections européennes, Gabriel Attal a depuis marqué ses distances avec Emmanuel Macron, jusqu’à acter une forme de rupture dimanche soir. « Cette dissolution, je ne l’ai pas choisie, mais j’ai refusé de la subir », a-t-il souligné lors d’une allocution à Matignon.

Législatives : la France plonge dans la plus grande « confusion »

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Le Nouveau Front Populaire
Le Nouveau front populaire au prise avec le pouvoir présidentiel.

La « clarification » promise par le président Emmanuel Macron après la dissolution surprise de l’Assemblée a accouché d’un hémicycle fragmenté en trois blocs, plongeant le pays dans la plus grande « confusion », selon la presse.

« +La clarification+ qu’il appelait de ses vœux précipite la France, et sans doute pour longtemps, dans la plus grande confusion », relève Alexis Brézet dans Le Figaro.

Même constat pour Nicolas Charbonneau dans Le Parisien: « Emmanuel Macron avait promis une clarification, il faudra patienter! La situation est plus nébuleuse et confuse encore à l’issue de ces élections législatives (…) Perplexes devant des résultats dont ils comprennent qu’ils rendent l’Assemblée ingouvernable, les Français ont bien du mal à voir vers quoi on se dirige », poursuit-il.

Le 9 juin, « le coup de tête du Président, touché par le résultat des européennes, entraîne le pays dans une période d’instabilité. Aucun parti ne domine. Personne ne pourra appliquer son programme. Qui pour gouverner ce gloubi-boulga? », s’interroge Aurélien Viers dans La Provence.

Dans Midi Libre, Olivier Biscaye insiste: « On voit mal comment la grande coalition, certes contre-nature à bien des égards, pourrait se construire ». Pour lui, « la tentative de clarification du président de la République ouvre essentiellement la voie à l’instabilité chronique et aux incertitudes ».

Plus que jamais, le « flou persiste sur les alliances à venir et le futur Premier ministre », souligne la Voix du Nord, qui titre à la Une « La gauche devant: et maintenant? ».

« Sursaut républicain »

Alors qu’un épais brouillard s’installe sur la France au lendemain des législatives anticipées, de nombreux éditorialistes se félicitent, à l’instar d’Olivier Biscaye dans le Midi Libre, de « la gifle infligée au Rassemblement national arrivé troisième et qui ne gouvernera pas le pays ».

« Merci qui? Merci le front républicain! », s’exclame ainsi Paul Quinio dans Libération.

« Décidé très rapidement par la gauche le 30 juin au soir, le gros des troupes de la majorité présidentielle embrayant dans son sillage, le front républicain que l’on disait moribond aura donc permis l’essentiel: barrer la route du pouvoir à l’extrême droite », souligne-t-il.

« Le Rassemblement national ne doit pas accéder au pouvoir. C’est le message transmis par une forte majorité de Français lors du second tour des élections législatives », renchérit Jean-Christophe Ploquin dans La Croix.

« Le sursaut républicain témoigne d’une France généreuse, qui ne cède pas à l’appel de la peur. C’est avec elle et par elle que l’avenir doit être construit », estime-t-il.

« L’espoir renaît », titre à la Une le quotidien L’Humanité.

Mais l’Assemblée désormais recomposée, « l’heure de la reconstruction a sonné », écrit Eric Chol dans L’Express. « Il y a urgence, avant le rendez-vous présidentiel de 2027 ».

« De ce chaos pourrait naître une nouvelle manière de faire fonctionner la démocratie. Guillaume Apollinaire écrivait: +Perdre, mais perdre vraiment, peut laisser la place à la trouvaille+ », veut croire Aurélien Viers, dans La Provence.

AFP

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