Le nouvel album de l’immense Lounis Aït Menguellet est depuis ce vendredi 12 janvier sur toutes les plateformes de musique et chez les disquaires.
Tantôt crépusculaire et tantôt hymne à la vie, « Snitra-w » est inévitablement à méditer. La veine poétique toujours puissante. Profonde.
Nous reviendrons pour décrypter et commenter cette sortie événement de Lounis Aït Menguellet.
H. A.
Je veux juste vous remercier pour ce cadeau du premier jour de Yanneyer.
Il a déjà chanté tagitartiw n’est pas ? Maintenant c’est snitraw , à quand a ginbar-iw ?
La relation qu’entretient 3abdenbi avec sa guitare est mystérieuse, pourtant on ne saurait dire que c’est un virtuose.
La trajectoire de ce grand chanteur et poète ,kabyle, est vraiment étonnante . Il est passé de la chanson terrestre, du terroir, à , inspiré par Schopenhauer et Heidegger, à la chanson hautement, philosophique mi-spirituelle mi-désabusée, ou ni-spirituelle ni-désabusée. Le voilà maintenant le voilà fétichiste : snitraw. Pourvu qu’il n’aille pas jusqu’où l’écrivain Alberto Moravia est allé avec son « Moi et lui ».
Alllah yesteur !
Cher M. Akim, votre commentaire me semble suinter d’aigreur, peut-être même de haine envers un des monuments de la chanson kabyle en particulier et de la culture kabyle en général, un virtuose, ne vous en déplaise ou si vous préférez, pour rester dans l’air du temps, haba man haba oua kariha man kariha. Alors que Ait Menguellet (pour vous 3abdenbi, une autre façon plus insidieuse pour, pensez-vous, le diminuer encore plus) nous montre la lune, vous vous entêtez à ne regarder que l’instrument qu’il utilise pour ce faire. Continuez à mesurer l’oeuvre de ce grand amusnaw, à l’aune d’une vision primaire de son « ginbar » et votre trajectoire n’en sera que plus claire. Aprè tout, vous n’êtes peut-être qu’une victime kabyle, prisonnière d’un carcan que le système en place vous impose et duquel vous ne pouvez ou ne voulez, c’est selon, vous affranchir. Un pion, peut-être bien malgré vous, parmi tant d’autres sur l’échiquier du projet diabolique « Zéro kabyle ». Allah yestar comme vous le dites si bien.