27 avril 2024
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Présidentielles : décès, démission ou empêchement ?

Tebboune

Nous partageons tous cette certitude que la constitution algérienne est une clownerie de façade. Mes nombreux articles à son sujet n’ont de raison d’être que celle d’en prouver le burlesque et participer modestement à la préparation du débat sur un processus constitutionnel, s’il arrive un jour.

Même les dinosaures ont disparu, il faut savoir être patient et espérer un miracle. Les généraux se fichent totalement de la constitution et nous perdrions donc notre temps à la commenter comme si elle était une œuvre politique et juridique crédible.

L’APS avance les raisons de la présidentielle anticipée

Cependant l’annonce de l’avancement de la date des élections présidentielles me donne, comme d’habitude, l’occasion de commenter le burlesque.

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L’article  88 précise : La durée du mandat présidentiel est de cinq (5) ans  ../..

Le mandat du peuple est donc valable pour cinq ans. Organiser un scrutin avant la date d’expiration du mandat précédent n’est envisageable que dans quatre cas, la démission, l’incapacité à exercer, le décès qui est la forme ultime de l’incapacité, la guerre ou les émeutes généralisées qui font proclamer un état de siège ou d’urgence. Et encore, dans ces deux derniers cas, c’est le prolongement du mandat qui serait cohérent.

Présidentielle anticipée : intrigues au sommet !

Or, l’Algérie n’est ni en guerre, ni dans une menace de guerre, ni confrontée à un Hirak dont le cycle révolutionnaire est de deux ans avant de s’arrêter. Pas plus que le Président n’a une crise d’appendicite ou un voyage d’affaires urgent à l’étranger, un divorce, une bouderie envers le peuple ou une coupe du monde de football à suivre.

Et comme personne n’a le pouvoir de connaître sa date de décès, même Tebboune ne pourrait pas plus utiliser l’article 102 de la constitution.

Il ne peut exister une autre justification d’un raccourcissement de la durée d’un mandat fixée par une constitution normale. Encore une clownerie, jamais nous ne pensions tant rire de notre pays lorsque j’étais sur les bancs des études supérieures.

Qui a dit que le droit était austère ?

Sid Lakhdar Boumediene

3 Commentaires

  1. Tu te trompes Si Vert… tu traite d’une republique, mais tu oublies que c’est un Dictatoryaume.
    Pour Nous partageons tous cette certitude que la constitution algérienne est une clownerie de façade. – Ne dirions-nous pas HEUREUSEMENT ? Comme ca, si par malheur ou hasard on tombait sur un vrai 3oomar guetlatou, il ne va falloir deplacer le Djurdjura a Tamanrasset pour pondre une constitution swaswa.
    Cela, si jamais quelqu’un soufflait aux oreilles des Algeriens l’idee de se constituer en Pays, sans se preoccuper des zombies qui siphonnent le sous-sol. Y a pas besoin de petrole et de gaz pour avoir un pays, juste un peu de bonne volonte’ et d’organisation. Pourquoi pas 2 ou 3? Un qu’on appelerait le royaume du Bled, la Republique de Kabylie, le pays Touareg et enfin le Sultanat du sous-sol.

  2. Il y a nul doute que cette décision est unilatérale bien que la constitution permet au président d’avancer l’échéance électorale mais pour d’autres raisons que celles évoquées par l’auteur de l’article…

    Il s’agit ni plus ni moins d’un passage en force,une façon d’anticiper…

    Les généraux dixit Sid Lakhdar Boumediène

    En Algérie nous avons eu un pouvoir civil de 1999 à 2019,cela va en faire sourire plus d’un…
    On se souvient que le monarque déchu feu Bouteflika avait dégommé tous les généraux sans exception,ce dernier limogeait et installait qui il voulait et comme bon lui semblait jusqu’à déboulonner et humilier l’ancien patron de l’ex DRS Mohamed Mediène.

    Bouteflika avait les pleins pouvoirs et faisait la pluie et le beau temps et ce que l’on retiendra de lui c’est qu’il a généralisé la corruption à grande échelle et d’avoir mis le peuple algérien sous perfusion sociale et sous assistanat…

    On accorde trop d’importance à tort ou à raison à l’institution militaire et plus précisément aux « généraux » un mythe qui n’a plus pignon sur rue dans la vie politique…Ils ne sont pas aussi puissants qu’on ne le pense!!
    Combien de généraux et d’officiers supérieurs soi-disant influents croupissent à la prison militaire de Blida?
    On ne connaît pas leur nombre exacte mais ils sont très très nombreux.

  3. « Présidentielles : décès, démission ou empêchement ? » -Pourquoi poser cette question ? Une blague tout simplement et ils sont les meilleurs blageurs qui font semblant d’être sérieux ! Je me marre de ces gens.

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